Garçons, si t'enlèves la cédille... [pv Artémis]

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ary venait tout juste d'"abandonner" Tilden devant l'entrée de la salle commune des jaune et noir, un sourire satisfait aux lèvres. Elle adorait chaque minute qu'elle passait avec son petit ami. Avec Tilden, tout était simple, fluide, sans prise de tête. Surtout, ils avaient la même passion, et pouvaient passer des heures à parler Quidditch et autres joyeusetés... qui globalement se référaient toutes au Quidditch, à bien y regarder, mais ça leur convenait bien. Ils s'étaient improvisé un petit entraînement express sur le terrain de l'école, profitant que personne ne l'ait réservé, et avaient attendu que la nuit tombe et qu'ils ne soient plus capables de voir devant eux pour capituler et consentir à retourner à leurs salles communes respectives.

De toute manière, c'était bientôt l'heure du couvre-feu... pas que ça dérange réellement Mary de violer le couvre-feu, cela dit, mais... bref, c'était une raison de plus pour se laisser tranquille un moment, ce qui était loin d'être la fin du monde pour Mary qui, même si elle aimait passer du temps avec Tilden, appréciait autant le temps de qualité qu'elle pouvait passer avec elle-même ou encore avec ses autres amis.

Dans ses projets, elle avait bien envie de finir sa soirée au coin du feu en compagnie de Lily, à discuter de tout et de rien, quand bien même techniquement elle devrait certainement profiter de ce temps pour se mettre à jour sur ses devoirs, qui s'accumulaient doucement mais sûrement sans qu'elle s'en préoccupe. Elle avait une dissertation longue comme le bras à rendre au professeur Flitwick dans deux jours, par exemple, et il serait plus que temps qu'elle s'y mette sérieusement... mais autant dire qu'elle n'était pas du tout partie pour faire preuve d'autant de sérieux... Non, elle était bien plus tentée par la perspective de ne rien faire. Comme n'importe qui de normalement constitué selon ses critères, en somme.

Mary traversait donc le couloir du sous-sol en sens inverse quand elle aperçut à l'angle Artémis, "aux prises" avec un de ses multiples soupirants, un Serpentard de septième année qui semblait lui tenir très lourdement la jambe, et sans vraiment lui laisser d'échappatoire. Dans un premier temps, Mary avait été jalouse, bêtement jalouse des dons de la demi-vélane, mais ça lui était rapidement passé. C'est sûr, ça avait quelque chose de tentant, d'attirer ainsi le regard des garçons. Mais Artémis le vivait terriblement mal, et quand on la côtoyait un peu, on comprenait vite que subir ainsi l'insistance des regards du sexe opposé était en fait un véritable enfer.

-Hey, le relou de service, fous-lui la paix, elle est pas intéressée, intervint Mary avec ses gros sabots.

Le serpentard protesta un peu mais Mary tint bon. Elle voudrait être capable d'autant de verve et d'assurance en présence des deux verts et argent qui la harcelaient... mais malheureusement, l'assurance de Mary ne se distribuait pas à volonté. Elle entraîna Artémis par le bras, loin des protestation de l'autre crétin.

-Ca va ? demanda-t-elle à l'adresse de son amie.

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ary avait bien compris que son amie avait du mal à se dépêtrer de l'assaut insistant de ceux qui succombaient à son charme. C'était normal, elle était d'un naturel calme et doux, à ne pas aimer le conflit. C'était tout à son honneur - Mary, de son côté, aimerait être capable de garder sa langue dans sa poche, parfois, mais elle avait bien du mal, c'était plus fort qu'elle -, mais dans certaines circonstances, il était nécessaire de montrer aux autres leurs limites, car certains s'imaginaient quand on ne leur fixait pas de limites, qu'ils pouvaient dépasser toutes les frontières.

-Faut pas hésiter à leur rentrer dedans, ce genre de gars, ça parle beaucoup mais dès que tu leur opposes un début de résistance, ils font dans leur froc, et y a plus personne.

Donner des conseils à Artémis, c'était bien, mais en vérité, Mais en vérité, Mary devrait aussi se les appliquer à elle-même. C'était facile de dire qu'il fallait tenir tête à ceux qui nous emmerdaient, mais quand la rouge et or se retrouvait en présence des deux verts et argent qui lui faisaient la misère, elle n'en menait clairement pas large, elle se liquéfiait, littéralement. Oui, elle avait le sentiment de devenir liquide, ni plus ni moins.

-Quelle bande de cons, n'empêche...

D'accord, ils étaient envoutés pour la plupart, mais ça n'expliquait rien. L'exacerbation d'un sentiment, d'une attirance, n'avait pas à faire de vous d'un harceleur en puissance. Mary ne décolérait pas. La plupart des mecs étaient des crétins. A part Tilden. Oui, même Sirius en était un, d'ailleurs. Et pour le coup, en ce qui le concernait, c'était définitivement elle qui était diablement et définitivement stupide, mais ça.

-Ouais, ça va bien, la routine, répondit-elle à Artémis quand elle lui rendit sa question en lui demandant comment elle allait en retour. Elle se verrait mal se plaindre, de toute manière, elle n'avait aucune raison de le faire : elle était droite dans ses bottes, du moins selon ses propres critères, et même si elle avait toujours une part d'ombre dans l'esprit, elle se sentait très bien. Quoi de beau, à part l'armée de crétins qui te font les yeux doux ? J'ai envie de faire un crochet par les cuisines, ça te dit ?

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ary haussa les épaules et eut envie de lui dire que si, elle était tout à fait capable d'envoyer bouler ceux qui l'emmerdaient le plus, sauf que ce serait mentir. Oui, on pouvait travailler son tempérament, mais en attendant, elle n'était vraiment pas la mieux placée pour prétendre qu'il était si simple que ça de se dresser contre les personnes qui vous causaient du tort. Ce n'était absolument pas le cas, en vérité. Dans le cas contraire, voilà longtemps qu'elle aurait envoyé paître définitivement les Serpentards qui lui menaient la vie impossible, et ce n'était pas le cas le moins du monde. Il y avait des personnes en présence desquelles on avait tendance à se sentir impuissant, c'était malheureusement comme ça.

-Ta vie sociale n'a pas besoin d'être un désastre, répondit Mary avec un sourire. Faut juste que tu t'entoures des bonnes personnes, c'est tout. Regarde, je suis dans ton camp, et on va se faire péter le bide aux cuisines... est-ce que c'est pas la meilleure interaction sociale du monde ?

Non, peut-être pas, et Mary n'irait pas prétendre qu'elle était la compagnie que tout le monde rechercherait naturellement et sans la moindre hésitation. Elle savait bien qu'il n'en était rien, et que ce n'était pas si simple, loin de là. Mary avait du caractère, mais ce n'était pas forcément un caractère qui devait plaire à tout le monde. Certes, la jaune et noir et elle s'entendaient bien, mais ça ne voulait pas forcément dire, évidemment, que la miss était très motivée à lui consacrer trop de son temps et de son attention. Alors bon, peut-être qu'elle en rajoutait, mais elle cherchait seulement à ce que son amie se sente bien, et à lui montrer qu'elle n'était pas seule, et que si elle redoutait de ne pas être entourée, ou pas entourée des bonnes personnes.

-Je devrais prendre exemple sur toi. Mes notes en potions et en astronomie sont absolument catastrophiques, c'est honteux... Elle haussa les épaules... Mais j'ai pas envie de m'y mettre, du coup ça complique un peu les choses, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux au coin des lèvres.

Mary attrapa Artémis par le bras pour la traîner jusqu'aux cuisines où elles ne tardèrent pas à arriver. Les elfes de maison, aux petits soins, les noyèrent bien vite sous des montagnes de chocolat.

-Dis-toi qu'au moins tu peux manger tout le chocolat que tu veux en te fichant que ça t'atterrisse sur les hanches, et ça c'est quand même cool.

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ary afficha un sourire victorieux à la première réponse de la jaune et noir. Bien sûr, elle ne se faisait pas d'illusions, elle savait qu'il ne suffirait pas ses paroles réconfortantes et sa touche d'humour pour lui faire oublier ses états d'âme et pour rendre ces derniers moins importants et moins douloureux : mais c'était comme ça, la rouge et or avait envie de faire naître ne serait-ce qu'un sourire sur le visage de son amie : et si elle y réussissait, alors elle était au moins un peu heureuse. Elle était bien placée pour savoir qu'entre ce qu'on montrait et ce qu'on ressentait, il y avait un monde, mais chaque petit effort fait dans la bonne direction pouvait faire une remarquable différence. Et si elle avait parfois du mal à le faire pour elle-même, c'était toujours moins difficile quand ça devait être pour les autres, en revanche.

-Ah oui, mais c'est ça le souci, le "travail"... ce que tu suggères implique que je doive travailler, et ça c'est pas prévu au programme, déclara-t-elle avec malice tout en fourrant ses mains dans les poches de sa robe de sorcière.

Que voulez-vous, on ne se refait pas. Il est vrai qu'on avait déjà affirmé à l'adolescente que si elle était moins dissipée et se donnait un peu plus de mal, elle pourrait avoir de bons résultats, mais Mary avait toujours trouvé ça un peu facile. Elle savait que ça se voulait encourageant, mais à la vérité, Mary n'avait jamais douté de son intelligence, elle estimait juste qu'elle pouvait tout à fait être employée à meilleur escient quoi qu'il en soit. Et aussi qu'on ne se distinguait pas nécessairement par ses performances scolaires. Certains étaient faits pour ça, et d'autres non. En ce qui la concernait, il était assez évident qu'elle n'était absolument pas faite pour ça, et qu'elle ne le serait peut-être jamais au demeurant.

-C'est à ça que sert le Quidditch, à faire fondre la masse de chocolat que je m'enfourne ici, répondit Mary en riant à moitié. Enfin, c'est pas comme si ça avait de l'importance. Je dois t'avouer, ça me va plutôt bien de ne pas avoir une silhouette si attirante, enfin tu vois... T'es bien placée pour savoir que le physique, c'est pas ce qui compte.

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ary haussa les épaules à la remarque d'Artémis. Ce n'est pas qu'elle n'était pas capable de faire le lien entre ce que son amie lui disait et leur conversation, mais elle estimait que ce lien ne devrait pas avoir de raison d'être. Certes, elle souffrait des mêmes complexes que n'importe qui, mais elle avait quand même envie de faire passer le physique au second plan, et plus encore dans ses interactions avec les autres.

-J'espère bien que Tilden me trouve autre chose que mon charmant minois, répondit-elle simplement sans savoir trop quoi dire d'autre tout en mangeant son chocolat. Qu'on soit ensemble ou pas, ça changerait rien, j'aurais pas plus envie d'attirer les regards si j'étais célibataire, ajouta-t-elle quand même.

Est-ce que c'était de mauvaise foi que de tenir un tel discours ? Va savoir. Elle était une adolescente complexée comme n'importe quelle adolescente complexée, alors peut-être bien que ça ne jouait pas en sa faveur, en fin de compte, mais il ne servait à rien pour autant de rester focalisé là-dessus.

-Puis je pourrais décider d'être belle pour autre chose que pour plaire à un garçon de toute façon. Dans le top des raisons qui font qu'on peut vouloir être joli, plaire aux mecs devrait être au bas de la liste de toute façon, décréta ensuite Mary, presque avec philosophie.

Sauf que dans le cas d'Artémis, ce n'était définitivement pas comme si elle pouvait y faire grand-chose dans tous les cas. Et même, il était assez évident qu'elle ne pouvait rien y faire du tout quoi qu'il en soit.

-D'ailleurs... Non, parce qu'il était sans doute temps de passer aux choses sérieuses, et surtout, si elle pouvait détourner le sujet d'elle-même, la rouge et or ne dirait pas non. Il y a quelqu'un qui te plaît ?


Et quoi ? C'étaient des questions de leur âge, après tout. Ce n'était sans doute pas simple de plaire à tout le monde, et ça avait sûrement tendance à biaiser votre rapport aux autres, mais ça ne voulait pas forcément dire pour autant que de son côté, Artémis devait ne s'intéresser à personne. Et la pauvre, ça devait être sacrément frustrant d'avoir le béguin pour quelqu'un sans être sûr que ce béguin soit vraiment partagé et pas biaisé par ses aptitudes.

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ary afficha un sourire en coin quand Artémis affirma qu'il était sûr et certain que Tilden lui trouvait autre chose que son charmant minois. La rouge et or était prête à véritablement le penser, parce que de toute manière, si on décidait de la fréquenter et de sortir avec elle, au bout d'un moment, on n'avait pas vraiment d'autre choix que de passer outre son visage et son physique. Elle avait un sacré tempérament aussi, et qui se voyait plutôt vite, le genre de tempérament qui pouvait rapidement donner envie de ne plus la calculer du tout au bout du compte, et de s'approcher d'elle le moins possible... enfin, dans tous les cas, Mary n'avait pas la moindre envie de parler d'elle-même, là, maintenant. Artémis lui semblait être un sujet de conversation autrement plus intéressant, vraiment.

Si bien qu'elle mit bien vite de côté toutes ces histoires sur l'intérêt que les garçons pouvaient porter à leur physique et sur la nécessité de se faire belle pour plaire aux autres avant de plaire à soi-même. Elle savait qu'elles étaient sur la même longueur d'ondes toutes les deux. Elles avaient bien souvent tendance à s'entendre sur tous les sujets les plus importants. Elles étaient sur la même longueur d'ondes la plupart du temps.

Là, elle avait envie de récolter du potin. Et c'était tout naturellement qu'elle s'interrogeait sur le nom de la personne qui peut-être intéressait Artémis... et il y avait bel et bien quelqu'un, c'est ce qu'elle lui fit comprendre à demi-mot, et le discours de son amie était très pessimiste.

-Ne dis pas n'importe quoi. Ce n'est pas parce que ton charme et ravageur qu'aucun garçon ne sera capable de passer outre et de t'aimer pour qui tu es réellement. Je suis sûre et certaine que tu trouveras une personne bien pour toi... enfin, ce sera plus simple si t'acceptes d'y croire un minimum. Elle esquissa un nouveau sourire en coin. Bon alors, raconte-moi tout ! C'est qui ce quelqu'un ? Je le connais ? Il est dans quelle maison ? Il est en quelle année ?

Tout, elle voulait absolument tout savoir, c'était définitivement tout ce qui l'intéressait, ça et absolument rien d'autre.

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ary afficha un grand sourire, définitivement pas décidée à revoir ses attentes à la baisse, ravie de se jeter sur toutes les miettes d'information que lui donnerait son amie. Même si cette dernière devait affirmer qu'il n'y avait rien, Mary s'en moquait. Déjà, le fait qu'elle s'intéresse à quelqu'un, c'était définitivement beaucoup de la part de quelqu'un comme Artémis, et ce n'était certainement pas quelque chose que Mary prendrait à la légère. Elle avait, bien au contraire, envie de l'encourager à parler, d'autant plus que c'était là un sujet sur lequel la jolie blonde avait très souvent tendance à se montrer particulièrement discrète, pour ne pas dire muette.

Mary s'efforçait de ne pas interrompre Artémis, tandis que cette dernière, avant de dire le moindre nom, commençait à décrire ce garçon qui lui faisait de l'oeil. Un garçon mignon, bon ça, ça manquait pas. Dans le genre attendrissant, ok, cela pouvait correspondre déjà à un certain nombre de garçons, mais clairement pas à tous non plus. Mary faisait mentalement défiler le nom des candidats potentiels, mais la jaune et noir lui coupa rapidement l'herbe sous le pied en consentant à lui en dire plus.

-Mais non ??

Peter Pettigrow ? Vraiment ? Alors ça, si Mary s'y attendait ! Artémis, le canon de beauté qui faisait tourner absolument toutes les têtes de Poudlard avait le béguin pour Peter Pettigrow, que tout le monde ou presque s'accorder à considérer comme celui qui ne portait pas trop mal son nom, sans doute aussi parce qu'il souffrait nécessairement de la comparaison avec ses meilleurs amis.

-Peter Pettigrow ! Eh ben... si je m'attendais...

Elle réfléchissait mentalement. La nouvelle était surprenante, mais peut-être pas totalement ? Artémis avait besoin de quelqu'un de discret, de quelqu'un qui ne passait pas sa vie à rouler des mécaniques. Elle aurait par exemple fait très mauvais ménage avec un Sirius Black. Mais avec Peter... Oui, en y réfléchissant bien, ça faisait probablement sens... Ce ne serait pas improbable. Mais bon sang, ce que ça ferait jaser, par contre !

-Est-ce que vous en avez parlé ? Tu penses qu'il est au courant ? T'as l'intention de lui dire quoi ? Tu veux que je sonde le terrain avec lui, juste pour voir ?

Oui, si Artémis attendait de Mary qu'elle ne s'emballe pas, c'est loupé.

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ary n'en revenait pas de découvrir un tel défaitisme chez Artémis à l'idée que le garçon qui lui a tapé dans l'oeil puisse lui retourner ses sentiments. Aux yeux de la rouge et or, c'était tellement évident, pourtant ! D'accord, d'accord, elle ne savait pas du tout ce que Peter pensait, mais si elle se pliait à des considérations totalement superficielles... ce n'est pas comme si Peter était un grand tombeur, et qui accumulait les conquêtes... Peter Pettigrow jouait, techniquement, hors de la catégorie qu'était celle de la jaune et noir.

-Tu plaisantes j'espère ? fit Mary, atterrée. Arrête un peu ! Je ne vois vraiment pas pourquoi tu baisses les bras comme ça ! T'as le droit d'avoir peur, t'as le droit d'être agacée par tous ces garçons qui ne se concentrent que sur ton physique, mais t'as pas le droit de baisser les bras, tu m'entends ? Et je suis sérieuse ! C'est trop facile de se dire que c'est pas pour toi et de juste soupirer en silence pour un garçon qui si ça se trouve en pince pour toi aussi.

En même temps, qui n'en pincerait pas pour elle ? D'accord, elle la secouait peut-être un peu trop, c'est un fait. Mais elle n'était pas mal intentionnée. Elle avait juste envie que son amie s'autorise à être heureuse et à vivre des relations belles et épanouies. Elle était si exceptionnelles, elle avait de si nombreuses qualités, elle méritait plus que qui que ce soit d'être heureuse, la plus heureuse, même, et Mary ferait tout ce qui est en son pouvoir pour lui offrir la meilleure vie possible, une vie épanouissante. C'était à ça que les amis servaient, pas vrai ? Et à tout âge.

-Si tu as peur qu'il ne te rende pas tes sentiments, je peux toujours sonder le terrain pour toi, qu'est-ce que tu en dis ? suggéra-t-elle avec le plus grand sérieux. Oui, elle était entièrement sérieuse, et elle était entièrement prête à prendre tout ceci très à coeur. Il était plus simple de s'intéresser aux histoires de coeur des autres que de se focaliser sur les siennes propres, c'était surtout ça. Je pourrais demander à Sirius de sonder le terrain pour toi, par exemple.

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