Artémis Leclair | Fini

Artémis est née en France, seconde fille de Pénélope Leclair, une vélane, et de Antoine Leclair, un sorcier. Elle a une grande sœur du nom d’Apolline, plus vieille de quelques années. De par sa mère, et tout comme sa sœur, Artémis a hérité de ses facultés de vélane, mais cela ne lui a jamais vraiment plu. Elle n’a jamais su comment vraiment contrôle cette espèce de charme, et cela l’a donc toujours beaucoup complexé. Et sa timidité maladive n’a jamais rien arrangée. Artémis s’est toujours sentie très mal en société, entourée de tout un tas de personnes, les choses étaient beaucoup plus simples pour elle quand il n’y avait que ses parents et sa sœur, elle n’avait aucunement besoin que d’autres personnes intègrent l’équation.  

A l’approche de ses onze ans, la jeune fille se mit de plus en plus fréquemment à faire des crises de panique, à cause de sa rentrée qui approchait, et donc du fait qu’elle allait bientôt être entourée par beaucoup, beaucoup d’autres sorciers et sorcières. Beauxbâtons avait toujours été connu pour accueillir un très grand nombre d’élèves. Il n’y avait pas que les sorciers Français qui s’y rendaient, mais de nombreux autres pays plus ou moins proches. Artémis essaya donc de supplier ses parents pour qu’ils l’envoient dans une autre école, certaine qu’elle ne survivrait pas à sa rentrée.

Ils finirent par céder et décidèrent de la mettre à Poudlard. Elle savait qu’il y aurait aussi beaucoup de monde, mais moins qu’à Beauxbâtons, et d’une façon ou d’une autre, il fallait aussi qu’elle prenne sur elle. Par chance, elle parlait déjà couramment anglais, et la langue n’avait donc pas été un problème pour elle. Elle fut envoyée dans la maison Poufsouffle, et tenta de prendre ses marques, ce qui ne fut pas simple pour elle. Être parmi autant de monde était une véritable épreuve, et plus elle grandissait, plus son essence de vélane se faisait ressentir, avec une grosse poussée lors de son adolescence.

Elle était toujours aussi peu douée dans le contrôle de ses capacités particulières. La bonne nouvelle dans son malheur, c’était que cette attraction n’avait d’effet que sur les hommes, elle avait donc du répit quand elle était en compagnie de filles, comme elle. C’en devenait presque stupide, mais elle avait appris à faire son possible, quand elle marchait dans les couloirs, pour éviter autant que possibles les groupes de garçon, trop craintive qu’elle se fasse remarquer par eux.

Pourtant, il existe un paradoxe dans tout ceci. Artémis n’a qu’une envie, c’est de réussir à avoir des amis, à avoir un semblant de popularité, être une jeune fille de son âge comme toutes les autres, sans avoir peur constamment des gens autour d’elle, ou de leurs intentions. Mais comment faire quand elle ne sait pas si l’on s’intéresse à elle pour elle-même, ou alors à cause de cette attraction qu’elle était capable de dégager. Aujourd’hui, elle n’a toujours pas trouvé la réponse à cette question, et elle se contente de tenter de trouver sa place, de prendre sa vie en main et de changer un peu les choses, mais ce n’est pas simple, et elle n’est pas au bout de ses peines.

Artémis est une jeune femme extrêmement timide, il lui faut beaucoup de courage pour aborder les gens, et elle ne parle sereinement qu’avec les personnes qu’elle connaît bien, elle n’est pas du genre à faire le premier pas, et peut rester immobile et muette pendant plusieurs minutes, le temps de se préparer avant d’enfin prendre son courage à deux mains et dire trois mots à quelqu’un qu’elle ne connaît pas bien.  

Elle a très peu confiance en elle, ce qui peut être un comble pour une semi-vélane, et elle est toujours persuadée que l’on s’intéresse à elle à cause de son statut que pour elle véritablement. Et étant donné qu’elle est timide et qu’elle s’ouvre difficilement, ce sentiment est renforcé, ce qui la pousse à rester introvertie… un véritable cercle vicieux dans lequel elle s’est engluée. Elle panique et angoisse assez facilement. Toutes les règles sociales sont compliquées pour elle, et elle peut rapidement faire une crise de panique si elle sent qu’elle ne maîtrise pas du tout la situation, et qu’elle ne voit pas d’issue possible. Elle contrôle mal ses pouvoirs de vélane, et c’est encore pire quand encore une fois, elle est soumise au stress, ce qui accentue ce cercle vicieux dont elle est prisonnière. Elle parle couramment anglais, mais il est parfois possible d’entendre un léger accent français en fond, d’autant plus prononcé quand elle est stressée.

Cependant, pour les personnes qui ont réussi à l’approcher, et gagner sa confiance, Artémis sait se montrer très douce et loyale. Elle serait capable de faire beaucoup de choses pour ceux qu’elle aime. Elle est très protectrice envers ses proches. C’est également une jeune fille rêveuse, et une grande romantique dans l’âme. Elle aimerait réussir à s’affirmer, et à vaincre sa timidité, mais ce n’est pas gagné, et parfois, cela lui semble insurmontable.