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 Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas.

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Poufsouffle
Abiageal O. Rosier
Abiageal O. Rosier
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Message#Sujet: Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas.   Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas. EmptyMer 11 Nov - 18:54

Comment les choses avaient pu en arriver là ?
Rien de tout cela ne se serai produit si comme prévu elle était restée chez elle cette année. Assurément. Pourquoi est-ce que ses parents avaient changés d’avis ? Qu’est-ce que cela pouvait bien faire ou même changer pour eux le fait qu’elle soit potentiellement relativement capable en magie ? C’était un miracle si aucune évaluation psychiatrique ne lui avait encore officiellement  interdit le port d’une baguette magique.  Elle savait que ça avait été en discussion à une époque. Quand était-ce déjà ? En troisième année ? En quatrième année ? Au moment ou elle avait blessé cet étudiant ? Probablement. Parce qu’elle avait cela sans le concours d’un canalisateur de magie alors , certainement qu’il y avait eu un débat quand à savoir s’il était réellement prudent de l’armer dans le futur. Elle pouvait faire bien assez de dégâts sans le concours de quoique ce soit.

Parfois elle se demandait si ça n’aurai pas été une bonne chose.
Et pour elle, une forme de soulagement. Elle n’accordait aucune importance au fait d’être effectivement une sorcière ou non. En fait la plupart du temps elle ne se souciait pas du seul fait d’être en vie ou non. Elle n’était pas certaine de savoir ce que c’était réellement.  Souvent elle se sentait comme ça. Détachée de tout. Détachée du bruit, de l’agitation qui se construisait autour d’elle, détachée de la Vie, comme réduite au symbole runique d’elle-même. Comme si elle n’existait pas tout à fait dans le même espace temps que ses semblable. Comme si elle n’existait pas tout à fait en vérité.

Ni morte. Ni vivante.
Pas tout à fait existante non plus.

Parfois elle avait l’impression qu’elle pouvait même sentir la densité du temps et de l’espace qui s’écrasait contre sa poitrine, la comprimant jusqu’à la faire suffoquer et distordant dans son esprit le maigre voile de sa perception. Alors elle y pensait. Mettre fin à tout cela. Mais en suite elle se demandait. Comment ce serai. Est-ce qu’elle disparaîtrait, quelque part dans le rien ? Est-ce qu’elle cesserai de ressentir les choses ? Ou est-ce que ce tout ce qu’elle avait expérimenté resterai, perdurerai comme une dernière image sur sa rétine ? Comment être certaine qu’ensuite ce serai vraiment silencieux ?

Et Abiageal Rosier était humaine.
Elle avait encore plus peur de ce qu’elle ne connaissait pas que de ce qu’elle appréhendait au quotidien.

A la place de plonger dans l’inconnu elle essayait d’avancer avec ce qui composait son paysage émotionnel habituel. Maintenant ses fascinations morbides sous contrôle. Essayant de les enterrer quelque part ou il faisait si noir qu’elle ne pourrais jamais les retrouver. Jusque là ça avait une efficacité toute relative.

Les choses auraient du être plus faciles.
Son père le lui avait promis. Si elle retournait à l’école elle aurai une bonne surprise. Margaret serai là, elle aussi. Et elle l’avait cru parce que Vortigern Rosier ne mentait pas. Jamais. Pas à elle en tout cas. Et il avait eu raison. La psychomage était là a la rentrée. Son soulagement n’avait pas été de très longue durée mais l’existence de ce visage familier et rassurant lui avait donné un regain de force pour cette rentrée qu’elle avait honnie.

Presque aussi loin qu’elle pouvait se souvenir, il y avait Margaret. Quand l’avait-elle rencontrée exactement ? Elle ne pouvait pas le dire mais elle était vraiment très petite.  Il y avait plus de dix ans.  A cette époque, la psychomage était encore sous la tutelle d’un mentor, nouvelle dans le domaine. Mais n’importe qui qui avait un peu connu la petite première des Rosier pouvait dire qu’elle avait fait des miracles avec elle. Il n’y avait qu’à observer le comportement du couple de sang-pur autour de la guérisseuse pour s’en rendre compte.

Des gens si dignes.
Si étroitement ancrés dans un certain nombre de traditions. Qui avaient pleuré dans les bras de cette femme, de soulagement , de peur peut-être aussi. Et qui désormais la traitaient comme une membre de leur famille aux yeux de tous. En dépit de ses origines moldues. Depuis qu’elle était entrée dans leurs vies, les choses s’étaient tellement améliorées que Vortigern aurait certainement fait n’importe quoi pour lui assurer un avenir si elle avait traversé une quelconque difficulté.

Alors oui.
Les choses auraient du se passer sans accrocs. Seulement...seulement il y avait souvent un événement perturbateur. Que ce soit l’instabilité pathologique de la petite sang-pur ou l’inhérente agressivité des adolescent entre eux, émulé par le fait qu’ils vivaient dans un lieu clôt pendant une année entière.  4 semaines.

4 semaines.
C’était le temps qu’il avait fallut pour que le premier incident ne se produise. Quand elle avait ouvert les yeux ce matin là, aux aurores , elle avait sus à l’angoisse anormale (même pour elle) qui lui tordait les entrailles que quelque chose n’irai pas. Pourtant elle n’en avait rien dit quand elle était allée dans le bureau de la spécialiste pour prendre son traitement.

Elle n’était pas autorisée à le prendre sans surveillance.  Ce jour là pour la première fois, elle songea que c’était une bonne idée. La peur féroce qui la consumait était telle qu’elle n’était pas certaine de ce qu’elle aurai pu faire dans le seul but de la faire taire un peu. Même pour un instant.pour un instant seulement.

Abiageal ne se souvenait même pas de comment elle s’était rendue en cours mais elle l’avait fait visiblement parce que quand elle avait repris une conscience relative de ce qui l’entourait elle quittait les serres de botanique, c’était là qu’elle l’avait bousculé.

Elle ne savait rien de l’autre élève. Ni son nom, ni son âge, ni son sexe. Mais la colère dont il avait irradié quand leurs corps s’étaient percutés lui avait coupé le souffle.Comme elle avait refusé de le regarder et qu’elle n’avait pas réussi à articuler la moindre excuse il s’était énervé. D’avantage. Si Rosier avait une vague conscience du fait qu’il s’égosillait encore elle n’entendait plus rien , tout son corps s’était mis en alerte quand il l’avait saisie par les épaules. Dans un premier temps elle avait tenté de s’échapper à son emprise, sans succès.

Le cris qui avait réussi à passer la frontière serrée de ses cordes vocal lui, avait été déchirant. Ce n’était même pas humain. Non. C’était le cris d’une bête. Un animal, profondément blessé. Mortellement sans doutes. Ses genoux avaient cédé et ses mains s’était accrochée a ses cheveux .

La magie qui l’habitait avait fait crépiter l’air qui s’était chargé d’électricité statique. Et ça avait éclaté dans un craquement sonore , qui pouvait rappeler celui qui accompagnait le transplanage. Les deux étudiants s’étaient retrouvés au sol et Abiageal, elle : ne s’était jamais redressée. Ses yeux , pupille dilatées s’agitaient désespérément et sa respiration ne faisait plus aucun sens. De temps à autre un gémissement d’horreur, s’échappait de ses lèvres.

C’était à ce moment là sans doutes que quelqu’un avait compris qu’il fallait réagir.


« Melle Janeway ! Mademoiselle!? »

Parsley Downey frappait frénétiquement à la porte du bureau de la psychomage. Il y avait quelque chose de si désespéré dans sa voix. Quand il avait vu le visage de l’adulte, le poufsouffle avait cherché un court instant ses mots, mais lui aussi il semblait paniqué.

« R...Rosier..dans le ..dans le Parc. Ça va vraiment ..vraiment pas. Comme la fois..ou il y à eu des blessés. »

On ne pouvait nier.
Cet événement était encore largement ancré dans les mémoires.
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Poudlard
Margaret Janeway
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Message#Sujet: Re: Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas.   Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas. EmptyLun 23 Nov - 1:13

Margaret se rédigea une petite note qu’elle ajouta au dossier de Remus Lupin, concernant un élément qu’il avait mentionné lors de leur dernier entretien. Ce jeune garçon était une personne formidable, gentil, intelligent, très doux, mais il avait un réel manque de confiance en lui et était un peu trop persuadé que son statut de loup-garou allait l’empêcher de progresser dans la vie. Elle avait quelques pistes pour orienter sa thérapie, mais elle ne voulait pas non plus trop se précipiter. Il fallait y aller en douceur, d’autant qu’il lui semblait assez fragile. Elle ne voulait pas le heurter. Elle soupira. Elle avait parfois l’impression d’avoir autant de mal qu’un général des armées préparant un plan de bataille.

Elle fut sortie de ses pensées concernant Monsieur Lupin par un coup porté à la porte de son bureau. Surprise, elle se redressa afin qu’on ne la voit pas dans cet état de découragement. Si un des enfants dont elle s’occupait entrait, il devait la sentir prête à l’aider et si c’était un adulte, eh bien, elle devait se montrer digne du sang des Janeway qui coulait dans ses veines. Dans les deux cas, elle préférait se redresser et se montrer un peu plus ferme dans son regard et un peu moins découragée. En plus, ça rassurerait la personne qui arrivait.

C’était un élève de Poufsouffle, qui devait avoir quinze ou seize ans. En dehors de ses patients, Margaret n’avait pas repéré tous les élèves. Mais quand elle prononça le nom de Rosier, tous les sens de la psychomage se mirent aussitôt en alerte. Abiageal Rosier était l’une de ses plus anciennes patientes, et sans aucun doute, la plus critique. Quand elle avait su qu’elle retournait à Poudlard, Margaret avait été contente d’être contactée par l’école pour venir sur place. Elle avait connu la fillette alors qu’elle avait moins de six ans, et qu’elle-même n’était encore que stagiaire au service de psychomagie de Sainte-Mangouste. Et dix ans plus tard, Abiageal lui était aussi chère qu’une nièce ou une filleule.

Ce fut pourquoi, sans même attendre de savoir ce qui avait pu pousser le jeune élève à venir la chercher, elle se précipita à l’extérieur pour se précipiter dans le parc de l’école. Et là, elle vit la situation en un clin d’œil, son esprit l’analysa et en le même temps, elle réagit. Ignorant pour le moment l’étudiant au sol, elle agit sur la priorité, calmer sa protégée. Elle s’avança vers la jeune fille et posa fermement ses mains sur ses épaules, attrapant son regard avec le sien. La première étape était franchie.

« Abe, Abe, Abe, regarde-moi ! Ça va ! Ce n’est rien, tout va bien. Compte ma chérie, compte. 100, 98, 96, 94… »

C’était un rituel qu’elles avaient mis en place au tout début, quand elle commençait à apprendre à lire et à compter. Compter à rebours, se concentrer sur ça pour se calmer. Au fil des années, elle avait tenu son esprit en haleine en complexifiant le comptage, en passant de deux en deux par exemple pour que l’esprit soit sollicité et que sa concentration soit la plus forte. Quand elle l’estima suffisamment apaisée, sans rompre le contact visuel, elle s’adressa au reste des étudiants.

« Ceux qui n’ont rien, je vous prierai de partir. Il vaut mieux que cette jeune fille reste seule pour le moment. Si un de vous est blessé, dites-le tout-de-suite. »
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Poufsouffle
Abiageal O. Rosier
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Message#Sujet: Re: Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas.   Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas. EmptyLun 7 Déc - 21:15

La foule ne désépaississait pas.
Elle ne le faisait jamais. Abiageal avait appris a ses dépends que les gens étaient généralement trop fascinés par l’étrangeté d’une situation pour se soucier du danger qu’elle pouvait représenter, pour eux ou même pour les personnes qui étaient directement impliquées. Et les savoir si proches , si vulnérable quelque part parce qu’ils n’avaient aucun moyen de savoir si elle allait imploser et les emporter avec elle, nourrissait sa peur, ses angoisses et aidait ces dernières à l’engloutir sans lui laisser une chance de respirer. L’autre garçon était encore sous le choc mais elle n’arrivait pas à s’en préoccuper réellement , elle aurai aimé le faire, mais il y avait trop de choses qui parasitait ses pensées et tétanisaient son corps. Elle avait seulement réussi à se redresser un peu , et à s’asseoir vaguement mais elle était courbée sur elle même, pliée en deux comme si son ventre était douloureux. Et il l’était, et ce n’était pas le seul.

Tout ses muscles s’étaient raidis , contracté, la figeant douloureusement comme une statue de pierre gémissante, pleurante et la moindre inspiration , si petite, si désordonnée semblait brûler les chairs de sa gorge, sa trachée et enflammer ses poumons. Mais elle était reconnaissante pour cette souffrance, quelque part elle avait l’impression qu’elle lui permettait de rester encore un peu ancrée dans la réalité. Parfois, souvent quand des événements comme ça survenaient , elle ne le supportait pas et son corps n’essayait même pas de retenir son esprit qui tentait si désespérément de fuir vers un endroit plus calme, plus serein, plus silencieux. La plupart du temps, après ces violentes attaques de panique, Abiagael Rosier disparaissait quelque part à l’intérieur d’elle-même et semblait revenir à l’enfant de cinq ans que ses parents avaient cru sauvée.

Mutique, apathique, fuyant tout contact physique ou visuel. Comme une coquille vide. Un corps qui vivait en quelques sortes, mais dont on était incapable de seulement apercevoir, une émotion. Pas autre chose que la terreur du moins et une grande fatigue. Rejetant toute forme de réalité, toute forme de contact avec l’extérieur. Vortigern disait parfois, du bout des lèvres , quand il pensait que sa fille ne l’entendait pas ,que c’était comme si c’était la vie elle-même qu’elle rejetait et se faisant ...elle mourrait en silence et lui avec. C’était une des choses pour lesquelles, la jeune fille se sentait le plus coupable a propos de son existence. Son état était douloureux pour ses proches et à quel point est-ce qu’elle était égoïste pour les faire souffrir de cette façon ? C’était la raison de ses efforts, c’était pourquoi , en dépit des apparence et de ce que pouvaient dire les autres élèves ou elle le supposait, certains adultes, elle se battait autant, pourquoi elle luttait autant. Et contre quoi ? Contre elle-même en réalité.

Elle se battait au point de se sentir reconnaissante de soufrir.

Elle n’avait pas immédiatement identifié la personne qui s’était ruée a ses côtés et le contact de ces mains étrangères sur son corps douloureux avait déclenché une nouvelle vague de terreur et un hurlement de peur brute lui avait échappée alors qu’elle se contractait encore plus. Elle avait senti sa magie fluctué et pris peur qu’elle n’explose à nouveau. Que se passerait-il cette fois ? Et si ..et si les médiaments ne marchaient pas, ne marchaient plus et qu’elle perdait le contrôle d’elle-même ?

« N-..n-...NON ! Aaah... »

tout son corps tremblait malgré sa raideur et ses tremblements étaient si intense qu’ils ressemblaient à des spasmes, arque-boutant, son corps avec une violence anormale.

Abe ! […]tout va bien...compte, ma chérie.

Non.
Non tout n’allais pas bien.
Cependant…

Son regard avait enfin osé se levé. Il était flou, complètement perdu lui aussi, semblant avoir du mal à se fixer sur un point précis mais elle avait acceuilli ce regard familier qui n’avait rien de menaçant avec un soulagement aussi visible que l’était son état de panique.

Margaret.
Elle était toujours en sécurité avec Margaret.
Elle n’avait jamais rien eu à craindre en présence de cette femme et c’était une sainte. Combien de fois est-ce qu’elle avait du intervenir en urgence à cause d’elle ? Combien de ses journées avaient été fichues parce que la petite princesse gâchée des Rosier était cinglée ?

Elle faisait si peu de progrès.
Est-ce que ce n’était pas insultant pour elle ? La rentrée n’avait pas eu lieu depuis si longtemps et Abe montrait déjà l’étendue de son incompétence. Elle n’était peut-être pas cohérente en cet instant. Sans doutes pas. Mais pourtant en plus de tout ce qui la submergeait déjà , elle avait ressenti une immonde sensation de honte profonde lui serrer le cœur et consumer ses entrailles.

« Q-qu-quatre v-v-vingt d-d-douze….Qu-quaa-quatre-vingt di-dix ...quatr-quatre-vi..vingt hui-hic! quatre vingt huit ...hoc-hoc ... »

Elle avait compter cependant entrecoupé de sanglots . Essayant de ne pas s’embarrasser plus qu’elle ne l’était. La jeune poufoussouffle avait entendu l’adulte faire partir les badaux, comme elle le faisait toujours. Comment est-ce qu’elle pouvait toujours être aussi efficace quand il s’agissait de la protéger ? Elle avait entendu aussi le garçon avec qui tout avait commencé se relever , courroucé et après l’avoir ouvertement insultée, ivre de colère , il avait craché au sol juste à côté d’elle avant de partir en assurant qu’il se plaindrai.

Ah.
il le ferai sans doutes.
Elle ce qu’elle pouvait lui en vouloir ? Le choc de ce nouvel affront, la honte et la brutalité de ses sanglots,avaient fini par lui donner des haut le cœur et s’écartant un peu de Margaret elle s’était tournée et accroupie pour vomir de l’eau.

Dégoutant.
C’était dégoutant et elle était ...répugnante.

« Je ...je suis d-...désolée...tellement ...dé-désolée ...je te demande..p-p-pardon ...je voulais pas ...je n’ai pas fait exprès ...mais ... » elle avait tenté de s’excuser. Sans la regarder , lui tournant toujours le dos.

« Est-ce ...est-ce que ...on peu ...ne rien dire a ...mes parents? »

Seraient-ils déçus ?
Est-ce que Margaret serait déçus elle aussi ? Est-ce qu’elle allait abandonner , elle aussi ?
Quelques fois, Abe espérait qu’elle le fasse, qu’ils le fassent tous, que tout ces gens qui ne manquaient pas de qualités arrêtent de perdre leur temps avec elle ; elle ne supportait plus de les faire soufrir.
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Message#Sujet: Re: Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas.   Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas. EmptyJeu 10 Déc - 2:25

Il y avait bien une chose qu'elle avait appris avec Abiageal Rosier, c'était de prendre le contrôle de la situation quand cela risquait de dégénérer. Elle n'avait encore jamais eu à le faire au milieu d'une bande d'adolescents de son âge, dont la plupart devait certainement se moquer d'elle derrière son dos. Mais elle était tout à fait prête à prendre ce genre de situation en main. Depuis son enfance, Margaret était dotée d'une autorité naturelle qui lui venait principalement du fait qu'elle se sentait responsable du comportement de ses sœurs en public et qu'elle avait donc été poussée à prendre de l'autorité sur elles. Dans un contexte d'urgence comme celui qu'elle vivait actuellement, c'était une compétence naturelle chez elle qui lui était très utile. À ces mots, la foule se dispersa sans chercher à discuter.  

Il n'y eut qu'un garçon, probablement celui par qui tout était arrivé, qui ne se dispersa pas directement mais vint cracher juste à côté de la jeune blondinette. Cette attitude méprisante provoqua instantanément la colère de Margaret, qui se contint pour ne pas mettre son poing sur la figure de l'importun. C’était une chose qu'elle avait dû apprendre depuis toute jeune, à contrôler ses accès de colère envers les gens de son espèce. Alors qu'il repartait, elle l’attrapa néanmoins par le bras.

« Nom et maison ! » exigea-t-elle immédiatement. « Votre comportement est intolérable, j'en référerai à votre directeur de maison, je vous enlève quinze points et vous serez en retenue toute la semaine. Je ne vous retiens pas plus. »

Elle reporta son attention sur Abe qui venait de vomir. Ce n’était peut-être pas très agréable, mais ça avait au moins le mérite de calmer son corps et, par voie de conséquence, d'amener la fin de la crise. Cela dit, la jeune fille était encore fébrile et il allait certainement falloir un peu plus qu'un simple soutien moral pour l'aider à remonter la pente. Margaret songea aussi qu'un peu de potion tranquillisante lui ferait du bien. Elle ne devait pas en prendre trop souvent, surtout combiné à ses autres traitements. Mais elle n'en avait pas pris depuis longtemps, et cela lui ferait sûrement du bien après la crise.  

« Tu n'as pas à t'excuser, tu n'as rien fait de mal. Il ne s'est pas passé grand-chose tu sais. Est-ce que tu veux dormir à l'infirmerie cette nuit ? Je pourrai rester avec toi. »

D’ordinaire, Margaret ne passait pas ses nuits à l'infirmerie ou dans son bureau. C’était le rôle de l'infirmière de veiller sur les élèves malades. Mais les circonstances étaient exceptionnelles et pour Abe, elle le ferait sans aucun souci. Si elle était tout à fait honnête, ce n'était pas la première nuit qu'elle passerait à l'infirmerie, seulement la première en tant que psychomage.


Dernière édition par Margaret Janeway le Mer 23 Déc - 3:28, édité 1 fois
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Abiageal O. Rosier
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Message#Sujet: Re: Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas.   Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas. EmptyJeu 17 Déc - 22:29

« ah. Hawks. Serdaigle. Et vous pouvez bien faire ce que vous voulez, la vérité ça reste que c’est elle qui est intolérable. Elle le sait , tout le monde le sait. Revoyez la d’où elle viens. Ce sera plus sûr pour nous tous. »

Il avait ajouté en partant avec toute l’amertume et la mauvaiseté que lui avait conféré l’humiliation et la vexation. Elle l’avait entendu, son regard était encore fixé sur l’endroit ou il avait craché alors qu’elle était prise de nausée. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, cela faisait bien longtemps qu’elle avait arrêté d’en vouloir aux autres. Elle ne se souvenait pas l’avoir fait réellement , si elle avait pu éprouver de la frustration elle aussi devant l’inefficacité de ses traitements au cours des années , elle avait assez vite décider d’assumer que c’était de chez elle que venait le problème. Peut-être, peut-être qu’elle avait fait quelque chose d’horrible dans une autre vie, ou qu’elle ferai quelque chose de terrible dans le futur et qu’elle était punie pour cela. Elle savait aussi que les Rosier a travers les âges avaient eu leur part de violence, leur part de mauvaiseté et peut-être qu’elle était seulement née pour compenser cela. Pour racheter tout le mal que les siens avaient pu faire dans le passer ou en feraient dans le futur.

Quelque soit la réponse, ce qui était certain c’est qu’elle se trouvait ici , principalement grâce à l’influence politique de son père. De ça elle avait conscience , au moins vaguement. Un autre étudiant dans sa situation avec toutes les difficultés qu’elle avait causé à l’école depuis six ans qu’elle y était entrée, aurai plus que certainement été invité à se scolariser à domicile. Si ça n’avait pas été pour Vortigern Rosier alors très certainement que cela faisait bien longtemps que les autres étudiants de l’école auraient retrouvé leur liberté d’agir. Elle était une bombe entre leur main et elle venait de prouver qu’elle pouvait exploser à n’importe quel moment. Abiageal n’était pas en dehors de la réalité au point de ne pas avoir conscience du stress et de l’inquiétude qu’elle générait chez ses pairs. Elle angoissait même les adultes après tout.

Alors non ;
non elle ne lui en voulait même pas. En fait elle se sentait encore plus désolée pour lui que pour elle même. Timidement elle avait tendu sa main pour attraper la manche de la Psychomage ; de sa sauveuse. En fait elle ne savait pas bien comment elle devait penser à cette femme qui était devenue un membre de la famille. Ce qui quand on parlait de ses origines , relevait du miracle. Margaret pourtant était parfaitement assimilée au sein de leur clan.

« Ne...ne le fait pas ...s’il te plaît...pour ...enfin...ne le met pas en retenue. Il n’a pas tors. »

Elle avait tenté.
Non , il n’avait pas tors c’était elle qui les avait mis en danger. C’était elle qui méritait d’être punie. Assurément. Comme si elle ne l’était pas déjà assez. Même si Margaret assurait qu’elle n’avait rien fait de mal, rien qui ne justifiait des excuses. C’était parce qu’elle était trop gentille. Comme toutes les personnes de son entourage, elle était beaucoup trop patiente avec elle. Beaucoup trop. Lâchant la manche de l’adulte elle avait porté sa main droite a son bras gauche et dans un geste qui tenais plus du réflexe, inconscient que d’une quelconque volonté de se faire réellement du mal, elle en avait gratté la peau jusqu’à se faire saigner.

Rester à l’infirmerie. L’idée était quelque part entre horrifiante et séduisante. Cet endroit était trop familier pour qu’elle ne s’y sente pas en sécurité et en même temps ..trop connoté pour qu’elle s’y sente a l’aise alors qu’elle commençait à peine l’année scolaire.

« Non...merci...il ne faut pas se déranger pour m-m-moi. » elle était fuyante encore, toujours a fleur de peau visiblement. « Même si Papa a tenu sa promesse ..Et que ...et que tu es là ...je ne devrai pas ...me laisser trop aller ...puis ...puis ...je suis ..sensée allée mieux et que vont ..dire les autres si je cause déjà des problèmes? »

elle avait paniqué , se grattant encore d’avantage. Prenant le temps d’y penser encore un peu elle avait remué négativement la tête.

« Je ...dor-dormirai dans mon dortoir, je ...serai..sage. »

oh, oui.
Elle essaierai. Comme toujours. Elle ferai de son mieux pour ne pas incommoder d’avantage ses camarades.
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Message#Sujet: Re: Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas.   Margaret ☼ Là où le regard ne porte pas. EmptyDim 27 Déc - 7:27

Le comportement de ce garçon déplaisait vraiment à Margaret. Elle n'avait pas vu ce qui s'était passé mais elle doutait qu’Abiageal ait volontairement attaqué qui que ce soit. Et, de toute évidence, c'était l'intolérance de ce garçon qui avait dû provoquer son état de crise. Pour faire simple, il avait beau penser qu'elle n'était pas à sa place, et peut-être n'était-ce pas complètement faux, il n'avait pas à la traiter comme une moins que rien simplement parce qu'elle ne lui convenait pas. C’était ce que Margaret voulait faire entrer dans la tête de ce Serdaigle et idéalement, de tous les élèves de l'école.

« Qu'elle soit à sa place ici ou non, là n'est pas le problème. C’est une question de respect. Elle n'est peut-être pas comme les autres, mais elle mérite qu'on la respecte. À l'avenir, je vous prierai de retenir cette leçon. »

Alors qu'il partait, elle se tourna vert Abe qui la suppliait de ne pas le mettre en retenue à cause d'elle, persuadée que, au fond, il n'avait pas tort et qu'elle n'était effectivement pas à sa place ici. Margaret ne supportait pas l'idée que sa protégée s'accuse de tous les maux parce qu'un idiot avait décidé qu'elle ne valait pas le coup. Elle se recentrera sur elle avec un air apaisant, ne voulant pas qu'elle prenne sur elle une pression qu'elle n'avait pas à assumer.

« Peu importe que tu sois à ta place ici ou non, il n'avait pas à te manquer de respect. Ne t'inquiète pas pour cela, c'est à moi d'en prendre la responsabilité, pas toi. L’important, pour le moment, c'est que tu te concentres pour ne pas faire d'autres crises. Ne pense qu'à ça ! »

Elle refusa l'idée de dormir dans l'infirmerie avec Margaret. Pourtant, la psychomage savait pertinemment que ce serait tout à fait rassurant pour elle, mais elle ne voulait pas être traitée différemment des autres élèves, ce qui était tout à son honneur d'ailleurs. Cela dit, Margaret s'inquiétait beaucoup et se demandait s'il ne valait pas mieux imposer sa surveillance à la jeune fille. Cependant, ce n'était pas réellement sa façon de procéder.

« Encore une fois, tu n'as rien à te reprocher. Ce n'est pas de ta faute si tu réagis comme tu le fais. Nous en avons déjà parlé n'est-ce pas ? Tu t'en souviens ? »

Elle s’interrompit un instant puis se releva et jeta un œil en direction du château, pensivement.

« Je pourrais peut-être m'entretenir avec ta camarade, celle qui est apprentie guérisseuse. Ainsi, en cas de souci, elle pourrait venir me chercher. »
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