Partagez
 

 Le baume apaisant de l'amitié. | Isobel & Lyra

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Poufsouffle
Isobel Walsh
Isobel Walsh
Messages : 55

Le baume apaisant de l'amitié. | Isobel & Lyra Empty
Message#Sujet: Le baume apaisant de l'amitié. | Isobel & Lyra   Le baume apaisant de l'amitié. | Isobel & Lyra EmptySam 6 Juil - 14:28

Isobel & Lyra
Le baume apaisant de l'amitié.



Les temps n'étaient faciles pour personne, ça elle voulait bien le reconnaître. Mais quelque part au fond d'Isobel s'était éveillé le désagréable sentiment d'être seule au monde face à un torrent de haine. La sienne ou la leur, était-ce vraiment différent ? Au final, la seule différence, c'était celle qu'elle voulait bien voir : celle entre le bien et le mal. Ou au moins SA notion du bien et du mal. En tout cas, l'adolescente se trouvait continuellement sur les nerfs, à fleur de peau, prête à exploser comme une bombe à la moindre provocation. Et les provocations ne manquaient pas. Cette période de la vie était déjà houleuse en général, mais la guerre et les angoisses rendaient l'ambiance au chateau très électrique et pesante. Sentant un regard négatif dans son dos pendant tout le cours, Isobel parvint miraculeusement à rester calme et à ne pas se retourner pour chercher d'où venaient ces mauvaises ondes. En revanche, après que la cloche ai retentit, elle se leva de son pupitre en un bond comme si le siège l'avait aussitôt brûlée. Quelques élèves de serpentard étaient en train de faire des messes basses en lui jetant des coups d’œil moqueurs. Enfin peut-être ne l'étaient-ils pas. Et peut-être que ces adolescents ne parlaient même pas d'elle, mais la jeune sorcière se sentait trop facilement visée par tout.

« Vous voulez ma photo peut-être ? La cloche a sonné alors retournez dans le maudit trou de vipères que vous appelez votre salle commune. » Dit-elle avec agressivité.

Peut-être qu'elle n'aurait pas du s'emporter. Peut-être que ses camarades n'en avaient pas du tout après elle. Malheureusement, après une telle provocation, le doute n'était plus permis. Leur altercation fut brutale et Isobel failli se montrer violente avant qu'un préfet n'intervienne pour les séparer. Vexée et trop énervée pour écouter le moindre reproche, la poufsouffle poussa quelqu'un sans vraiment y faire attention et se sauva à l'extérieur du château. L'air frais d'automne lui fit un bien fou en remplissant ses poumons et une volute de vapeur s'échappa d'entre ses lèvres lorsqu'elle soupira. Tout était calme dehors. Lentement, elle marcha jusqu'aux arbres, écoutant ses pieds soulever et faire craquer les tas de feuilles mortes. Épuisée par le contre coup de sa rage, elle se laissa tomber sur ses fesses aux pieds d'un jeune chêne. Fort heureusement, personne ne semblait l'avoir suivie pour le moment. Elle avait besoin de cette minute de tranquillité pour que ses nerfs se détendent un peu. Elle n'était pas passée loin d'une heure de colle, elle le savait. C'était pourtant plus fort qu'elle, même si elle ne se reconnaissait pas dans cette attitude.



♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦

:copyright: GHOST
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Le baume apaisant de l'amitié. | Isobel & Lyra Empty
Message#Sujet: Re: Le baume apaisant de l'amitié. | Isobel & Lyra   Le baume apaisant de l'amitié. | Isobel & Lyra EmptySam 6 Juil - 16:35

Le baume apaisant de l'amitié - Fin septembre 1976

« Pff... » laissa échapper Lyra, sans même chercher à retenir ce soupir d'ennui.

Elle était actuellement dans la salle la plus crainte de Poudlard... Là où personne ne voulait aller, sous aucun prétexte. Là où un fantôme monstrueux terrorisait les élèves... Attendez, monstrueux ? Terroriser ? Non, je reprends : là où un fantôme monstrueusement ennuyeux endormait les élèves. Voilà qui est plus correct. Oui, vous l'avez compris, elle se trouvait actuellement en cours d'Histoire de la Magie. La pièce où les élèves marchaient à reculons pour retarder la souffrance inévitable, cherchant n'importe quelle excuse pour ne pas avoir à y entrer. C'était bien dommage, l'histoire des sorciers était marquée de périodes fascinantes à étudier, mais l'enseignant ne la rendait absolument pas intéressante. C'était un avis partagé par quatre-vingt-quinze pour cent des élèves de ce château, probablement que le même pourcentage pourrait être retrouvé si on interrogeait les autres professeurs, les cinq pour cent restant étant représentés par Monsieur Binns. Sauf qu'eux n'avaient pas à supporter pendant plus d'une heure le discours rébarbatif du spectre. Et quelle idée d'avoir placé cette matière avant le repas du midi !

Jetant un coup d'œil à l'horloge suspendu au-dessus du tableau, Lyra fronça les sourcils. Encore vingt longues minutes à tenir. Même les aiguilles du cadran semblaient plus vivantes que le professeur Binns, dont la voix monotone et terne avait fini d'achever les deux ou trois derniers élèves qui écoutaient. Le ventre de la Serdaigle gargouilla soudainement. « Il ne manquait plus que ça », pensa-t-elle alors que sa voisine pouffa de rire.

« Te retiens pas, le prof s'en moque de toute façon, il est à mille lieux de là. Il a bien de la chance d'ailleurs. » s'amusa-t-elle.

Un élève bailla bruyamment, sans aucune gêne, s'étirant par la même occasion. Dans d'autres circonstances, l'adolescente n'aurait pas approuvé ce comportement, mais pour le coup, elle devait bien avouer que même cette distraction de quelques secondes fut moins désagréable que les paroles insipides de l'esprit. Chaque mot, chaque phrase semblait rallonger le temps.

Lorsque enfin arriva la sonnerie, les élèves semblèrent retrouver leur tonicité et se levèrent d'un bond, davantage pressé de quitter cette salle que de se rendre à la Grande Salle. Sur ce point, on pouvait dire que Monsieur Binns accomplissait un exploit.

« Enfin ! J'ai crû que j'allais mourir d'ennui » balança un élève.

« Oh non pitié ! Un fantôme dans cette salle c'est suffisant ! » répliqua un autre, sans se soucier le moins du monde de la présence du professeur.

Étant un minimum sensible ou du moins soucieuse des autres, Lyra orienta son regard dans sa direction pour s'assurer qu'il n'avait pas fait attention à ces moqueries. Elle fut surprise de voir qu'il continuait à lire ses notes, comme s'il n'avait pas entendu la sonnerie. Il planait souvent, mais à ce point quand même !

« Je rêve, plus les années passent plus il débloque » dit-elle à l'attention de ses amies, provoquant un fou rire du petit groupe.

« Je crève la dalle ! » se plaignit une camarade.

« Sans doute pas autant que Lyra ! » se moqua gentiment une autre.

Le petit groupe marchait dans les couloirs du troisième étage pour rejoindre les escaliers, lorsqu'une altercation éclata devant la salle du cours d'enchantement. Un sorcier aux couleurs de la Maison Serpentard dégaina sa baguette et la pointa vers une autre élève, que Lyra reconnut immédiatement. Il s'agissait d'Isobel, une sorcière de 6ème année qu'elle avait rencontrée il y a environ deux ans, lors d'une sortie à Pré-au-Lard. Les deux demoiselles avaient sympathisé et se voyaient même régulièrement. Depuis le début de l'année cela dit, Lyra ne l'avait que peu aperçue. Il faut dire que depuis l'horrible meurtre de ses parents survenu l'an passé, elle avait changé et semblait moins joyeux, moins sociale qu'auparavant.
Face à la cohue engendrée par la masse de petits curieux qui s'attroupaient là, il était difficile de distinguer les propos des Serpents et ceux de son amie. On pouvait simplement entendre la voix timide mais qui se voulait forte du professeur Flitwick, qui tentait de calmer les opposants.

« Allons allons, mes petits, calmez-vous. »

Fort heureusement, un préfet intervint et mit fin aux différends. Même si on pouvait aisément supposer que ce n'était que partie remise... Comme c'était le cas la plupart du temps avec les Serpentard. Entre deux élèves, la Serdaigle put entrevoir Isobel se frayer un chemin à travers la foule, bousculant un étudiant au passage. Elle la perdit de vue l'instant d'après.

« C'est l'heure d'aller manger alors déguerpissez d'ici ! » ordonna sévèrement le préfet. « Si vous êtes en retard parce que vous avez traîné, j'enlèverai des points à votre maison ! »

Ses menaces eurent l'effet escompté puisque le groupe d'élèves commença à se diriger vers les escaliers. Lyra et ses amis firent de même. En arrivant à la Grande Salle, elle remarqua l'absence d'Isobel à la table des Poufsouffle. Elle jeta un rapide coup d'œil aux autres mais elle semblait réellement absente.

« Tu viens Lyra ? Il me semblait que tu avais très faim. » la taquina une de ses camarades.

« Heum... J'arrive, je vais juste faire un truc. » répondit-elle, sans donner plus d'information.

Elle s'éloigna à grands pas et se dirigea à l'extérieur du Château. Elle souhaitait voir si Isobel ne se trouvait pas dans le coin. Il n'était pas rare qu'une personne prenne l'air après une dispute, ce qui pouvait être le cas de Lyra, à moins qu'elle ne décide de se réfugier à la bibliothèque pour noyer son chagrin ou sa colère dans un bouquin, mais il était plus probable que la Poufsouffle se trouve dehors. L'air était frais, faisant frissonner la jeune sorcière. Pourtant, elle ne recula pas et s'aventura dans le parc, balayant du regard tous ses recoins. C'est alors qu'elle aperçut une ombre derrière un chêne. Elle s'approcha prudemment, souhaitant s'assurer qu'il s'agissait de la bonne personne pour ne pas avoir l'air plus bizarre qu'elle ne le paraissait déjà en cet instant. C'est à quelques mètres qu'elle put la reconnaître distinctement. Elle hésita quelque peu. Elle avait été là pour la soutenir après le décès de ses parents et avait fait de son mieux pour la réconforter, mais étant donné qu'elle n'avait pas eu beaucoup de contacts depuis, elle ne savait pas trop comment l'interpeller. Mais après tout, si elle était allée à sa rencontre, ce n'était pas pour repartir une fois qu'elle l'avait trouvée.

« Heu... » hésita-t-elle.

Elle inspira profondément et se lança, d'une voix à peine plus sûre.

« Bonjour Isobel, tout va bien ? »

Quelle question idiote franchement. Ayant assisté à la scène et sa camarade s'étant réfugiée à l'extérieur, loin de l'agitation, il était clair que ça n'allait pas.

« J'ai vu ce qu'il s'est passé devant la salle de sortilèges. » finit-elle tout de même par dire.

ft. Isobel Walsh
Revenir en haut Aller en bas
 
Le baume apaisant de l'amitié. | Isobel & Lyra
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Lyra Blackwood
» RP's de Lyra Blackwood
» Les liens de Lyra Blackwood
» La pire erreur est sans doute de dire que c'est interdit (Lyra & Aleksei)
» Les contacts d'Isobel

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Itinerarium Maraudentium :: Détente :: Les archives-