Xenophilius Lovegood

Xenophilius est l’enfant d’un couple de sorcier de sang pur, disons parfaitement normal. Ses parents se sont mariés par amour, ils ne vivaient pas dans l’opulence de la richesse, mais le jeune garçon ne manqua de rien pendant sa vie. Il fut entouré d’amour, il fut entouré de fantasy, il n’eut aucune raison de se plaindre dans sa vie. Au contraire, ses parents lui inculquèrent l’optimiste, l’art de voir tout ce qu’il y avait de bien dans une situation.

Ce fut plutôt jeune que Xenophilius montra ses pouvoirs magiques, pour le plus grand plaisir de ses parents. Et donc, forcément, comme tous jeunes sorciers de Grande Bretagne, le jeune garçon intégra Poudlard à l’âge de onze ans. Il fut envoyé dans la maison de Serdaigle, comme son père avant lui, encore une fois pour le grand plaisir de tout le monde.

Il n’avait pas attendu d’être à l’école de magie pour commencer à croire en énormément de chose que beaucoup de personne ne voyait pas, mais ce fut une fois dans les murs du château qu’il ne manqua pas d’intensifier ses croyances. Il passait bien plus son temps dehors à faire des recherches, le nez plongé dans des livres, ou se rendant de temps en temps dans la forêt interdite, intéressé qu’il était par les créatures magiques diverses et variés, même celles dont on ne possédait aucune preuve d’existence. Mais ce n’était pas parce qu’il n’y avait pas de preuve qu’il n’y avait aucune raison que ça n’existait pas. Si on avait attendu d’avoir des preuves pour tout, on aurait rien découvert du tout, c’était sa façon de voir.

Rapidement également, Xeno commença à noter tout cela dans des carnets, passant énormément de temps à écrire. Et il ne manqua pas de se montrer plutôt doué dans ce domaine, se concentrant bien plus sur ses passions que sur ses études. En cours, il n’était pas le plus passionné dans certaines matières, mais quand ça touchait à quelque chose qui lui plaisait, il se donnait à fond. Ses notes étaient donc particulièrement inégales, tantôt il avait des notes excellentes dans certaines matières, tantôt on pourrait le qualifier de cancre. Mais cela lui était bien égale, parce qu’à l’aube de sa septième année à l’école de magie, Xenophilius savait une chose… il allait devenir journaliste.

Ses parents ne lui posaient aucun souci concernant son choix de vie, son envie de faire une carrière dans le journalisme, parce qu’ils n’ont pas manqué de le soutenir à longueur de temps. Ce qui le pousse d’autant plus dans son rêve donc. Ce qui le poussera sans doute à agir de la même manière avec ses propres enfants. Quand bien même, en dehors de ce détail, Xeno ne se souci pas réellement de son futur. Il ne cherche pas réellement à avoir des plans bien tracés comme beaucoup de ses camarades, il veut simplement profiter de sa vie, continuer ses recherches, réaliser quelques rêves, mais sans trop se bloquer. Tant qu’il vit, il sera bien heureux dans tous les cas.

Que dire du caractère de Xenophilius ?  Le jeune homme était tout simplement excentrique, il n’y a pas de mot qui permet de mieux exprimer qui il est. Il ne ressemble à aucune autre personne, ce n’est pas pour rien que les autres personnes ne manquent pas d’avoir du mal avec lui. Mais c’est une considération que Xeno ne prend pas en compte. Parce qu’en plus de son excentricité, le jeune homme ne manque surtout pas d’être le genre de personne à ne pas se soucier du regard des autres. Si c’était le cas, il était sans doute évident qu’il vivrait très mal sa situation, mais puisque ce n’étai pas le cas, il n’avait aucun souci à apprécier sa vie. Et il avait de bonne raison de l’apprécier.

Xeno ne manque pas d’être un optimiste dans l’âme, il se laisse rarement atteindre par des pensées négatives. Non pas que ça ne soit pas impossible, mais c’était rare, parce qu’il cherche constamment le bien dans une situation.

Il assume sa façon d’être, il assume sa vie, il ne recule pas devant les obstacles. Et surtout, il est un passionné. Quand il a une idée en tête, il est presque impossible de parvenir à lui changer d’avis, même quand on lui prouve qu’il a tort. Même si, par instant, il sait quand même se remettre un peu en question.