Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. [pv Sirius :33]

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Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.

Sirius profitait pleinement de ce début d’année, heureux comme jamais de ce retour d’été. Oh, l’été qu’il venait de passer était de loin le meilleur été de sa vie, mais il y avait quand même une différence notoire avec le fait d’être à Poudlard, Remus et Peter étaient présents aussi. James était clairement un frère pour Sirius (il le supportait bien plus que son vrai frère d’ailleurs), mais ça n’enlevait pas le fait que les Maraudeurs étaient quatre et non deux. Ils avaient besoin des autres. En plus de pouvoir voir tous leurs camarades d’école. Sirius était plutôt heureux de retrouver ses camarades oui, de pouvoir profiter de sa notoriété, de faire tourner un peu la tête des filles aussi.

Bref, il était vraiment heureux comme jamais, parce qu’il avait passé deux mois merveilleux, parce que cette année allait être une bonne année à ses yeux. Cela dit, Sirius n’était pas non plus incapable de ne pas penser une seule seconde à Regulus. Oh clairement, lui et son frère n’avaient plus rien à voir tous les deux et quelque chose disait à Sirius que son départ n’avait pas spécialement aidé son cadet à l’apprécier plus. Mais en même temps, à une époque, ils avaient été proches. Avant… eh bien, avant que Sirius soit incapable de faire semblant de suivre le chemin parfaitement tracé de ses parents et plus précisément de sa tarée de mère. Le jeune homme n’avait même pas envie d’essayer de deviner ce que pensait Regulus de lui, ce n’était pas pour rien qu’il n’avait pas spécialement cherché à croiser son chemin depuis la rentrée d’ailleurs. Bon, en fait, déjà avant l’été, ils s’ignoraient le plus royalement du monde et ne se parlait déjà presque pas.

Mais visiblement, on décida qu’il était temps qu’ils se croisent. Sirius trainait seul dans le couloir du premier étage, il devait aller rejoindre James dehors. Quand son chemin croisa celui de Regulus. Sirius aurait pu se contenter de l’ignorer et si son cadet avait pris la décision de le faire, il l’aurait fait sans doute aussi. Sauf que non, Regulus lui adressa la parole et d’une manière qui ne plaisait pas vraiment à Sirius. Parce qu’il ne supportait pas qu’on puisse critiquer Mr et Mrs Potter.

« L’air était bien plus respirable que dans l’endroit nauséabond où tu vis. » Répliqua-t-il un fin sourire sur le visage.

Bon, la maison de ses parents avait été sa maison pendant très longtemps et Sirius ne pouvait pas juste se contenter de cracher dessus. Quoi qu’en même temps, il se doutait que la famille Black n’avait pas spécialement retenu leurs reproches à son sujet. Sirius savait déjà que la tapisserie avait été brûlé au niveau de son portrait, ce qui en soit ne le dérangeait pas tant que cela. Si on pouvait ne plus l’associer à ses tarés de parents, ça lui allait très bien. Même si bon, d’accord, il ne pouvait pas nier que ça lui faisait bizarre d’être devant Regulus et qu’il lui avait quand même manqué pendant l’été.

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egulus leva les yeux au ciel tout en poussant un soupir qu'il voulait dédaigneux. Il ne supportait définitivement pas le comportement de son frère, il ne supportait pas sa désinvolture, et cette manière qu'il avait de cracher à la figure des personnes qui l'avaient élevé et lui avaient pourtant apporté tout ce que l'on pouvait espérer obtenir dans une vie. Regulus plaçait ses parents et sa famille au-dessus de tout le reste, rien d'autre ne saurait compter davantage pour lui. Que l'on manque à ce point de respect à l'adresse des Black alors qu'on en portait pourtant le nom, c'était à ses yeux insupportable.

Dans tous les cas, plus ils piqueraient les membres de son "clan", plus il serait facile pour le vert et argent de lui adresser le mépris qu'il devait entièrement éprouver pour son aîné. Est-ce que c'était complètement le cas ? Non. Quoi qu'on puisse en dire, Sirius restait son frère, et il détestait devoir ainsi tirer un trait sur tous les souvenirs d'enfance qu'ils avaient en commun. Mais ils n'avaient pas le choix. Et puis, de son côté, Sirius s'en fichait, alors à quoi bon en faire une montagne ?

-Cet endroit est ta maison, je te signale, répliqua-t-il quand même très froidement.

C'était un peu facile de débarquer maintenant en disant que sa vie au 12 square Grimmaurd avait été absolument horrible, que tout avait été insupportable là-bas alors même que c'était là qu'il avait grandi, que grâce à leurs parents, il n'avait jamais manqué de rien... Franchement, Regulus trouvait ça absurde en plus d'être ingrat. Mais Sirius était un petit crétin, c'était bien connu...

-Quoique... Maman t'a viré de la tapisserie, t'es au courant ?

Pour beaucoup de gens, ça pouvait sembler n'être qu'un détail, mais c'était ignorer à quel point Walburga Black y tenait, à cette fichue tapisserie. Elle demandait à Kreattur de la nettoyer au moins une fois par jour. Si ce n'est deux. Et elle la montrait à qui voulait bien la voir en déblatérant sur tous les plus illustres membres de leur famille. Même Regulus avait tendance à trouver ça un peu excessif, mais bon, il avait décidé de s'en amuser. Sauf que quand on faisait disparaître un nom de l'arbre généalogique, ce n'était pas juste un geste anodin, c'était un acte hautement symbolique. Pour les parents des deux frères, ça voulait dire qu'ils considéraient dorénavant qu'ils n'avaient plus qu'un fils, et que Sirius n'existait plus.

-Alors je suppose que j'ai plus de frère, ajouta-t-il en haussant les épaules, comme si tout ça lui était bien égal, comme si c'était un constat banal et qu'il n'en avait rien à faire.

Sauf que ce n'était pas le cas. Et s'il prononçait ces mots, c'était qu'il voulait que ce ne soit pas le cas pour Sirius non plus.

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Sirius avait conscience qu’il se montrait quand même bien trop dur avec la maison qui avait été sa maison pendant presque toute sa vie, mais qui ne l’était plus depuis qu’il avait décidé de quitter sa famille et qu’il ne le serait donc plus du tout. Le jeune homme ne répondit rien quand son frère affirma que cette maison était sa maison, non elle ne l’était plus. Quoi que pense Regulus, quoi qu’il dise, c’était ainsi, cette maison n’était plus sa maison. Parce que ça n’avait plus rien d’un agréable foyer, bien au contraire. Bon, le jeune homme ne pouvait pas non plus affirmer que la maison de Mr et Mrs Potter était la sienne, alors clairement pour l’heure il n’en avait pas (ou en tout cas, il pouvait juste considérer Poudlard comme son foyer), mais ce n’était pas un souci. Ce n’était pas comme si ça allait changer quoi que ce soit, il ne voulait plus du tout retourner dans sa famille. Et même s’il en avait eu envie, ce n’était pas possible.

« Ouais j’ai entendu ça. » Répondit-il quand son frère affirma que leur mère l’avait brûlé de la tapisserie. Il en avait entendu parler oui, il savait qu’il avait été renié par sa tarée de mère. Ce qui arrangeait ses affaires dans le sens où ainsi il n’y avait plus de retour en arrière, même si c’était évident qu’il n’avait pas eu l’intention de le faire. Au moins comme ça, c’était clair et net, il ne faisait plus parti de cette famille. Bon, ce n’était pas comme s’il pouvait changer de nom, il restait donc techniquement un Black, mais il tournait définitivement le dos à sa famille et à leur principe bien trop renfermé pour lui. « Je suppose, ça doit bien arranger tes affaires ça. » Sirius jouait les indifférents, mais en réalité ça lui faisait quand même quelque chose d’entendre Regulus affirmer qu’il n’avait plus de frère. Ce n’était pas comme s’ils se parlaient beaucoup, comme s’ils étaient proches. Depuis sa première année à Poudlard et le fait qu’il avait été envoyé à Gryffondor, il avait été une honte pour la famille. Mais quand même, ce n’était pas du tout agréable de l’entendre affirmer qu’il n’avait plus de frère. Sirius n’avait pas spécialement eu envie d’affirmer qu’il n’en avait plus, même si c’était lui qui avait décidé de couper les ponts avec les autres Black. « Comme ça tu n’as plus à te soucier de la déception constante que je suis. »

Au fond, ça devait bien l’arranger en effet. Regulus c’était le produit parfait de leurs parents, il entrait parfaitement dans le moule, sans se poser la moindre question. Sirius ne serait pas du tout étonné d’apprendre que son cadet décidait de suivre le seigneur des ténèbres. Quand de son côté, il était incapable de trouver que c’était un chemin possible à suivre. Il aurait bien aimé que Regulus lui ressemble plus, mais ce n’était pas envisageable apparemment.

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egulus ne savait pas vraiment ce qu'il attendait de la part de son frère. Si, il cherchait à le blesser, évidemment, c'était même sûr qu'il cherchait à le blesser, à lui faire ressentir une douleur qu'il trouvait injuste d'être le seul à éprouver, mais de toute évidence, ça lui était totalement égal. Ses mots lui passaient au-dessus de la tête comme s'ils ne représentaient absolument rien pour lui. Il s'en fichait, de ne plus appartenir à sa propre famille, il se fichait de ne plus pouvoir être considéré comme son frère. Il pouvait ainsi poursuivre le cours de sa vie insouciante en crachant à la figure de ceux qui l'avaient élevé. Il balayait d'un revers de manche la grande majorité de sa vie, il oubliait leur enfance commune, il salissait leurs souvenirs avec la plus totale désinvolture.

Décidément, Regulus accordait à son frère un intérêt que ce dernier ne méritait absolument pas, qu'il n'était pas du tout en mesure d'éprouver. Tout ça n'avait pas de sens et n'avait vocation à mener nulle part. Pour culpabiliser vraiment Sirius, il faudrait que ce dernier ait des scrupules, mais Sirius se fichait de tout et de tout le monde. Il avait beau blâmer tous les membres de sa famille et les traiter de cinglés, en attendant, c'était lui l'égoïste, à ne se soucier que de sa petite personne en se fichant totalement de tous les autres.

-Pitié, ne te crois pas si important, répliqua-t-il quand le jeune homme suggéra que sa disparition de la famille arrangeait ses affaires, comme si sa présence ou son absence avaient changé quoi que ce soit à la nature et au succès de celles-ci. Je ne m'en soucie pas, tu m'es totalement indifférent, ajouta-t-il avec froideur.

Une fois encore, c'était totalement faux, bien évidemment. Oui, il avait été effectivement été déçu, à l'instar de toute sa famille, quand l'adolescent avait rompu avec la tradition familiale en étant envoyé chez les rouge et or. Il avait mis pour la peine un point d'honneur à rejoindre les serpentards quoi qu'il lui en coûte de son côté. Mais qu'il soit à Gryffondor serait passé encore s'il n'avait pas fini par se mélanger à tous les petits crétins de son groupe d'amis et à jouer les idiots, les rebelles de bac à sable, sans souci de la vraie vie, de ce que devraient être leurs véritables préoccupations.

Bien sûr, affirmer que son frère lui était totalement indifférent était une contradiction dans les termes. Si vraiment il n'en avait rien à faire de son frère aîné, il ne prendrait même pas la peine de lui adresser la parole. Et pourtant, il n'avait pas pu s'empêcher de le faire quoi qu'il en soit, ça avait été plus fort que lui.

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Sirius n’allait clairement pas se mettre à pleurer sur les chaumières parce que sa mère avait décidé de le brûler de la tapisserie familiale ou que son frère ne manquait pas de le lui en parler. Non, vraiment pas. Le jeune homme n’avait aucune raison de regretter la décision qu’il avait prise. D’une part parce qu’il avait été bien plus libre pendant cet été et passer les deux mois de vacances avec son frère de cœur , ça lui avait donné le sentiment d’être réellement vivant. Contrairement à s’il avait pris la peine de rester auprès de sa famille de cinglé. Regulus pouvait lui dire ce qu’il voulait, Sirius ne regretterait rien. Pas le fait que la maison des Black avait pu lui apporter un certain confort – en fait le jeune homme préférait largement dormir dans la rue à ce stade –, pas plus le fait qu’il était renié d’une grande et « belle » famille (quand on voyait ce que devenait une partie de ces membres, il n’en voyait pas l’intérêt... toujours à prôner le sang pur au point de... se marier entre cousin ?).

Il n’y avait au fond qu’une seule et unique chose qui touchait réellement Sirius dans cette histoire, le fait que son cadet puisse affirmer qu’ils n’étaient plus frère. Forcément, Sirius était touché, mais il n’avait clairement pas envie de le montrer. Même quand Regulus affirma qu’il ne devait pas se donner tant d’importance, qu’il ne se souciait pas de la déception qu’il était puisque ça lui était totalement indifférent. Vraiment ? Sirius ne savait pas s’il pouvait prendre ces mots au sérieux. Il était fort possible que son cadet les penses réellement, mais en même temps le fait qu’ils soient en train de parler en cet instant précis, c’était peut-être justement la preuve qu’il n’était pas sincère, qu’il s’en souciait plus qu’il ne voulait le croire. A moins que le jeune rouge et or ait simplement envie que ça soit le cas, parce qu’il ne pouvait pas totalement rejeter le regard de son frère. Le jeune homme ne regrettait en aucun cas de ne plus vivre avec ses parents, de ne plus les voir, mais ça lui faisait quand même plus bizarre concernant son frère. Après tout, Regulus n’avait pas plus demandé à être là que lui, on se contentait simplement de lui imposer des choses.

« Ah oui ? » Demanda-t-il, toujours avec un sourire insolent sur le regard. « Alors pourquoi tu me dis tout ça ? » Il ne cherchait pas spécialement à énerver Regulus, ils n’avaient en fait pas vraiment l’occasion de parler tous les deux. Sirius n’avait pas forcément envie que la conversation s’arrête maintenant, même s’il y avait peu de chance qu’elle dure bien longtemps. « Tu sais... Tu n’es pas obligé d’être le parfait fils des parents. Tu peux vivre libre aussi. »

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videmment que c'était faux, évidemment que le sort de son grand frère n'était pas indifférent à Regulus, bien sûr que c'était même tout l'inverse. Sirius avait peut-être cette ignoble aptitude mais ce n'était absolument pas le cas du vert et argent : il ne pouvait clairement pas occulter d'un revers de manche des années d'enfance partagée et de complicité fraternelle. Bien sûr qu'il ne pouvait qu'affirmer ne plus avoir de frère sans pour autant le penser, c'était impossible à moins d'être totalement amnésique. Bien sûr que son sort le concernait toujours, sans quoi il se contenterait de tracer son chemin sans réfléchir davantage...

Il ne le pouvait pas. Et quelque part, il voudrait être capable de ça. Ce serait quand même... beaucoup plus simple à gérer. Beaucoup moins douloureux, aussi. Mais non... Il se devait d'afficher ce mépris, parce que son frère le méritait. Et si son comportement pouvait faire éprouver à son frère ne serait-ce qu'un fragment de culpabilité, alors il aurait le sentiment d'avoir réussi son coup. Même s'il se doutait bien qu'il en faudrait clairement davantage pour parvenir à ses fins. En bref, Regulus choisit sciemment de ne pas répondre quand son frère lui demanda pourquoi il lui disait tout cela, s'il n'avait vraiment aucun reste d'affection ou d'intérêt pour lui. Il n'avait pas la moindre intention de lui faire plaisir. C'était hors de question. Pas alors que Sirius, lui, serait bien incapable de se remettre en question et d'admettre qu'il avait pris la pire décision possible en quittant le domicile familial.

-Libre ? répéta Regulus avec un mélange d'indignation et de dédain. Arrête tes conneries, Sirius, tu parles de nos parents comme si c'étaient des montres. On a jamais été en prison, on a toujours eu tout ce qu'on voulait. Je me sens parfaitement libre en ce qui me concerne.

Et c'était la vérité. Certes, c'est vrai que leurs parents (leur mère surtout) étaient... enfin, ils étaient un peu particuliers, mais en même temps, ils leur avaient offert des vies dignes de ce nom. Ils n'avaient jamais manqué de rien. C'est vrai qu'ils avaient dû respecter de nombreuses règles et préceptes. Mais c'est la vie, ça, contrairement à ce que Sirius avait l'air de penser, dans la vie, on ne faisait pas juste ce qu'on voulait, il fallait accepter d'endosser certaines responsabilités de temps à autre.

C'était la moindre des choses. En tout cas, oui, Regulus considérait que Sirius insultait totalement leurs parents à l'heure actuelle, et il trouvait ça injuste. Regulus ne s'était jamais senti entravé. Bien au contraire, il était sûr et certain d'avoir trouvé sa voie, et quand il s'engagerait auprès des mangemorts, il serait fier et heureux de le faire, il ne serait pas question de l'appréhender ou de le regretter. Il ferait ce qu'il faudrait, c'est tout.

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Sirius avait bien conscience qu’il n’allait pas, dans un claquement de doigt, convaincre son frère que sa vision des choses était plus… adéquate. Il savait bien que Regulus était bien trop têtu pour changer d’avis comme ça. Ça en même temps, Sirius ne pouvait pas non plus entièrement le lui reprocher, parce que de son côté, Patmol n’était pas le moins têtu non plus. Ce n’était pas pour rien qu’il avait décidé de quitter sa famille et qu’il ne reviendrait pas en arrière, il était bien trop têtu et borné pour changer d’avis. Mais en même temps, le jeune homme ne pouvait pas nier qu’il aimerait bien que son frère prenne le même chemin que lui. Après tout, il n’avait rien contre Regulus en lui-même, ils avaient quand même passé de bons moments plus jeunes. Forcément, maintenant Sirius avait beaucoup de mal avec la manière dont son frère voyait les choses, mais encore une fois il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il pouvait peut-être changer d’avis à un moment donné.

Regulus prit mal ses propos en tout cas, il lui demanda d’ailleurs d’arrêter ses conneries. Qu’il parlait de ses parents comme s’ils étaient des monstres. Oui, bon, Sirius le faisait pas sans raison non plus, ce n’était pas pour rien qu’il disait tout cela concernant ses parents. Leur mère était tarée, Regulus ferait preuve d’une grande mauvaise foi s’il affirmait le contraire, alors il était évident qu’il ne devrait pas le faire. Et donc, Regulus affirma qu’il se sentait libre. Sans doute parce que tout cela lui convenait sans doute, mais ce n’était pas parce que lui faisait avec qu’il devait en faire de même de son côté.

« C’est bien pour toi, si tu te sens libre. Mais moi j’aime pas qu’on m’impose une façon de penser. J’en ai marre de ses restrictions, marre qu’on me force à me sentir supérieur des autres. Les sangs purs n’ont pas de raison d’être supérieur des autres. » C’était un débat de tout instant forcément, et Sirius savait bien qu’il n’allait pas faire changer d’avis à son frère. Pas seulement parce qu’il était question de Regulus, mais parce que toutes ces pensées dataient de toujours, que les membres de leur famille étaient tout simplement trop fermés. « Et me fait pas croire que tu n’as pas conscience que maman est complètement folle. »

Sérieusement, elle était taré et en soit, Sirius avait conscience qu’il n’avait pas forcément très sain d’esprit non plus. Dans tous les cas, il avait décidé de prendre un autre chemin et il n’avait aucune envie que son frère passe son temps à le lui reprocher. Il n’avait pas forcément envie de couper les ponts avec Regulus, mais s’ils n’avaient pas le choix… ils n’allaient pas pouvoir y échapper. Et ça, mine de rien, Sirius considérait que c’était surtout entre les mains de son ainé, parce qu’il pouvait très bien s’ouvrir un peu plus l’esprit et accepter ses différences. Accepter de penser autrement que leurs parents par exemple, ça ne serait pas mal.

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egulus leva les yeux au ciel en entendant la réponse de son frère. Sirius était un gamin pourri gâté qui faisait sa petite crise d'adolescence. Tôt ou tard, il le regretterait, le vert et argent en était absolument convaincu, mais quand ce moment arriverait, le jeune homme n'aurait plus sa place parmi les Black. Il était en train de tout gâcher, franchement, et en plus, il se prenait pour un genre de héros qui avait la science infuse et qui savait ce qu'il y avait de mieux. Le jeune homme était franchement blasé de ce genre d'affirmation. D'ailleurs, il se leurrait, en effet, mais quand même, il n'avait pas le sentiment qu'on lui ait imposé quoi que ce soit. Oui, on l'avait éduqué selon certains idéaux... mais ces idéaux ne venaient pas de nulle part, ils avaient une raison d'être, un fondement, et Sirius serait bien avisé de le reconnaître.

Parce que son petit discours sur les sang-mêlés et les moldus, là, c'était n'importe quoi. La suprématie du sang-pur n'était pas une lubie, c'était un fait, c'était de la science, de la génétique. Les sorciers qui n'avaient pas la moindre once de sang moldu dans les veines prévalaient, c'était comme ça, il n'y avait aucun besoin de chercher plus loin ou de se poser plus de questions... Et Sirius appartenait à cette catégorie supérieure. Il devrait en être heureux, mais non, à la place, il chouinait, juste parce que mossieur était trop bien pour obéir aux règles. Pour Regulus, ce n'était que ça. Sirius était juste un rebelle de bac à sable qui avait décidé qu'il n'aimait pas qu'on lui donne des ordres. Mais oui, dans la vie, il y avait toujours des restrictions et des contraintes, c'était comme ça. Pour l'instant, du haut de ses seize ans, il avait peut-être le sentiment de pouvoir tout faire sans avoir à répondre de ses actes de personne, mais la vie lui donnerait forcément tort, Regulus avait hâte qu'elle lui donne tort, même.

Regulus allait lui adresser une réponse de cet acabit quand le jeune homme reprit la parole, en évoquant leur génitrice. Ca, c'était le coup de grâce. Regulus eut le sentiment de se prendre une véritable giffle mentale. Hors de question qu'il l'accepte. Il ne laisserait pas passer ça. D'accord, leur mère était spéciale, mais c'était leur mère. Elle les avait mis au monde, elle les avait élevés, elle les avait aimés, à sa manière, il avait pas le droit de l'insulter comme il était en train de le faire. C'était injuste, c'était honteux. Regulus dégaina sa baguette et la pointa vivement sur son frère. Trop, c'était trop.

-Retire ce que tu viens de dire, je t'interdis de dire du mal de notre mère.

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Sirius s’attendait évidemment à ce que son frère réagisse à ses propos, parce qu’il savait à quel point il aimait leurs parents. Et le jeune homme n’allait pas affirmer que de son côté, il n’avait jamais aimé leurs parents non plus, qu’il n’avait pas eu une sincère affection pour sa mère. Mais c’était juste que Walburga Black n’avait pas spécialement pris la peine de lui retourner cette affection, et vu comment il l’avait déçu ensuite ça ne risquait plus d’arriver. Ça faisait un moment que Sirius n’avait plus réellement d’affection pour sa mère, même s’il n’allait pas non plus nier le fait que ça lui faisait un peu de mal. Et quand il voyait les parents de James, définitivement il ne pouvait pas s’empêcher de se dire que les siens avaient un sérieux problème. Ça devait sans doute venir du fait qu’il y avait trop de consanguinité dans leur famille.

Il s’attendait donc à ce que Regulus réagisse et sa réaction ne le surpris pas tant que cela, alors qu’il sortait sa baguette pour la pointer sur lui en lui demandant de retirer ce qu’il venait de dire, qu’il lui interdisait de dire du mal de leur mère. Sirius ne bougea pas, tentant de se montrer le plus sur de lui possible, même si ça n’avait rien d’agréable du tout que son frère pointe sa baguette sur lui. Surtout qu’il serait d’avis qu’il était capable de lui lancer un sort et à choisir, le rouge et or n’avait aucune envie de finir en charpie. Il ne bougea pas donc, en tentant de se montrer le plus sûr possible, mais il n’avait pas pour autant l’intention de changer ses mots non plus et encore moins de retirer ce qu’il avait dit. Il pensait ce qu’il venait de dire, leur mère était complètement tarée. Que Regulus apprécie ou non de l’entendre ne changeait pas à la situation. Et d’ailleurs, il ne devrait clairement pas en rajouter, mais… bon, il ne pouvait pas s’empêcher.

« T’as rien à m’interdire. » Répliqua-t-il en croisant les bras. Il ne devrait pas faire le malin, mais en même temps il n’avait pas pour autant envie de se rabaisser devant Regulus. Il était l’aîné après tout… bon, ça ne voulait pas dire qu’il était plus mature, très clairement Regulus avait toujours été plus mature que lui, mais quand même il lui devait un peu de respect. « Je n’y suis pour rien si tu n’es pas capable de voir la vérité en face. »

D’accord, il pouvait comprendre que son frère n’appréciait pas spécialement de l’entendre affirmer que leur mère était folle, cela dit s’il le disait ce n’était pas pour rien, il y avait une raison. Sirius ne mentait pas, leur mère avait un grain comme c’était le cas pour beaucoup de membre de leur famille et le jeune homme ne regrettait en aucun cas d’avoir décidé de s’en aller et de se libérer de ce mode de vie.

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a colère et la déception motivaient chacun des gestes, chacune des réactions de Regulus. Chaque fois que Sirius se pavanait dans la tenue des rouge et or avec sa bande d'amis débiles, chaque fois qu'il insultait sa famille sous ses yeux, c'était comme s'il lui piétinait un peu plus violemment le coeur. D'accord, il ne le dirait jamais, il ne l'avouerait pas même à son meilleur ami... Barty ne comprendrait pas. Personne ne pouvait comprendre, lui-même se détestait de ne pas être capable, à l'instar de ses parents, de juste tirer un trait sur Sirius, de l'oublier et de le considérer comme une tare et rien d'autre.

Il lui facilitait certes la tâche quand il se montrait à ce point désagréable, mais pas au point malgré tout qu'il change d'avis ou qu'il sache oublier leur passé commun et l'affection qu'il avait eu pour lui, qu'il avait encore pour lui. Quand il insultait leur famille, c'était lui qu'il insultait, quand il affirmait être libre sans eux, il entendait surtout que sa vie était mieux sans lui... avec ce frère qu'il s'était inventé plutôt que d'accepter celui qui était de son propre sang. Oui, intérieurement, Regulus bouillonnait. Même si sa baguette était résolument pointée vers Sirius, il n'avait pas vraiment l'intention d'attaquer... d'autant plus que le jeune homme, de son côté, ne dégainait pas sa baguette. Sans doute parce qu'il était trop sûr de lui, comme d'habitude... Et au lieu d'arrondir les angles, il lui compliquait encore la tâche.

-Parce que tu détiens la vérité absolue, bien sûr, répliqua-t-il. Mais ça te ressemble bien de réagir comme ça. T'es qu'un égoïste. Tu détruis tout et tu le reproches aux autres après. Il prit une grande inspiration. Maman est pas folle. Bon, elle l'était un peu quand même, mais Regulus la défendrait envers et contre tout. C'était sa mère, après tout... mais apparemment, l'instinct filial - comme l'instinct fraternel, apparemment - s'était fait la malle depuis longtemps avec Sirius. Il ne respectait rien ni personne. Elle t'as toujours vu comme t'étais, c'est tout.

Comme une déception, qui serait forcément destinée à leur échapper, peu importe leurs efforts et leurs décisions, crachant sur leurs valeurs, piétinant ce qui était au fondement même de leur identité. Le bras qui tenait sa baguette tremblait légèrement, pour autant, il ne bougeait pas. Il n'attaquait pas non plus. Mais ça viendrait. Un mot de plus, une insulte de plus, et cette fois, il n'hésiterait pas. Il fallait qu'il réussisse à briser ce lien qui l'attachait encore à son frère, et si ça devait se faire par la violence, alors soit... ça servait à rien de le maintenir alors que, de toute évidence, il était de toute manière le seul à le ressentir encore.

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Sirius faisait le malin, mais il espérait quand même que son frère n’allait pas lui lancer un sort en plein visage. Bon, il n’allait pas le tuer – normalement… –, mais il n’avait aucune envie de se retrouver dans il ne savait quel état parce qu’il s’était contenté de dire la vérité au sujet de leur mère. Le jeune homme n’y était pour rien si son frère n’était pas capable de voir à quel point leur mère était folle, à quel point ces idées fermées étaient idiotes. Sirius ne bougea pas, espérant donc s’en sortir un peu quand même. Il ne répondit rien quand son frère affirma qu’il détenait la vérité absolue. Le jeune homme ne dirait pas ça non plus, mais il devait quand même reconnaître qu’il savait quand même pas mal de chose. Et d’une manière générale, le jeune homme était quand même plutôt sûr de ce qu’il savait, de ce qu’il croyait. Il avait confiance en lui, et c’était quelque chose qu’il n’avait pas l’intention de changer.

Les mots de Regulus ne le touchaient donc pas vraiment, alors qu’il lui reprochait d’être un égoïste, de tout détruire et de le reprocher aux autres. Parce que Sirius ne pouvait pas croire une seule seconde à ces paroles, il n’était pas égoïste. Bon… peut-être que des fois il pouvait l’être quand même, mais il ne l’était pas tout le temps et clairement pas avec tout le monde. Un fin sourire vint s’afficher sur son visage quand son frère précisa que leur mère n’était pas folle.

« Elle m’a toujours vu comme j’étais, autant que moi je suis capable de voir comment elle est, fais-toi une raison frérot ! » En un sens, le jeune homme ne prenait pas mal d’entendre son frère affirmer que Walburga Black le voyait comme il était, que c’était pour ça qu’elle le détestait autant. En soit, c’était un compliment, parce que le jeune homme n’avait aucune envie de lui ressembler et de ressembler à qui que ce soit dans cette famille de dingue. « Tu vaux mieux que ça Regulus ! Mieux qu’une vie où tu dois jouer les toutous pour des fous. Il suffit juste que tu ouvres un peu les yeux. »

Mais en disant ça, Sirius savait bien qu’il pouvait difficilement convaincre son frère. Parce qu’il était complètement endoctriné par la situation, par cette famille et ces valeurs débiles. Son frère épousait ces histoires de sang toujours pur, pour être supérieur aux moldus. C’était idiot, ça n’avait pas sa place dans ce monde, il était temps d’évoluer. Et si son frère pouvait éviter de s’enrôler dans tout cela, s’il pouvait éviter de devenir un taré comme tous ces sorciers attirés par la magie noire, ça serait mieux. Sirius se sentirait mieux en effet. Même s’il ne pouvait pas le forcer à changer. Dans l’histoire ce n’était pas lui l’égoïste, c’était son frère, qui décidait de l’abandonner comme tous les autres juste parce qu’il voyait les choses de la bonne façon.

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L'avenir appartient à ceux qui ne se lèvent pas

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egulus resserra plus fermement la prise sur sa baguette en entendant la réponse de Sirius. D'accord, il décidait de considérer la femme à qui ils devaient la vie, avec respect et ingratitude, c'était son problème, mais qu'il ne s'amuse pas à l'appeler "frérot" dans la foulée. Ces mots faisaient mal, parce qu'ils n'avaient plus rien de concrets. Ce n'était pas nouveau, dès l'instant où Sirius avait rejoint Poudlard et s'était fait ses nouveaux amis, s'était trouvé d'autres "frères", c'en avait été fini du peu qu'ils partageaient encore, et Regulus et ses propres fréquentations, lors de sa propre intégration à Poudlard n'avaient pas arrangé les choses. Mais là, c'était si... évident... S'il était à ce point dégoûté de faire partie de la famille Black, alors qu'il ne lui serve plus jamais de "frérot" de sa vie.

Il ne pouvait pas renier tout le reste et s'amuser à le prendre par les sentiments. Mais Regulus devait se raisonner. Pour Sirius, ce n'était jamais qu'un jeu, dans le fond, il s'en foutait, de lui, il s'était toujours foutu de tout de toute manière. Peut-être qu'il n'acceptait pas qu'on le qualifie d'égoïste, mais Regulus, de son côté, persistait et signait. Tout dans l'attitude du rouge et or, selon lui, donnait raison à son propos. Oui, Sirius était égoïste. Et il inversait les rôles, comme d'habitude.

Il ne valait pas mieux que ce qu'il avait, parce qu'il avait tout, tout simplement, et Regulus ne supportait pas les airs supérieurs de Sirius qui était visiblement convaincu d'avoir la science infuse, d'être engagée sur la meilleure voie entre toutes. Lui pensait valoir mieux que tout le monde, mais il se trompait, bien évidemment. Il ne valait déjà pas grand-chose. Maintenant, il ne valait plus rien du tout.

-Mais ouvrir les yeux sur quoi ? soupira Regulus d'un ton las, autant exaspéré par l'attitude de son frère que par son propre comportement, en réalité. Parce qu'il savait pertinemment qu'en continuant la conversation, il rentrait dans son jeu. Il aurait plutôt intérêt à lui fermer le clapet, à lui lancer un sort bien senti, un point c'est tout. A la place, il laissait cette discussion durer bêtement.. Sûrement, en réalité, parce qu'il savait pertinemment qu'elle évait de fortes chances d'être la dernière qu'ils auraient jamais. Qu'est-ce que tu as que je puisse vouloir, à quoi ressemble ta vie, maintenant ? Pourquoi tu t'imagines une seule seconde que je puisse vouloir ressembler à un raté, comme toi.

Sirius se la jouait, mais en vérité, il n'avait rien, c'est comme ça que Regulus voyait les choses. Et quelque part, il était impatient que son frère rejoigne le monde des adultes, quand il ne pourrait plus bénéficier de l'aide des membres de sa famille, quand il ne serait plus protégé par le joli cocon de Poudlard. Là, il réaliserait qu'il n'avait plus rien.

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**Sirius Black** Messages : 286

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.

Sirius avait conscience que ça ne servait sans doute à rien de répondre à son frère, de tenter de lui faire changer d’avis. Parce que son interlocuteur était borné. En même temps, on pouvait dire que c’était un trait appartement aux Black, très clairement, ils avaient tendance à être beaucoup trop bornés. Sirius de son côté était borné en tout cas, il n’allait pas le nier. Cela dit, il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de tenter de le convaincre de se défaire un peu de l’emprise de sa famille, de leur mère complètement cinglée. Oh, Regulus était un parfait enfant sang pur, contrairement à lui, mais en même temps le jeune homme se disait que ce dernier pouvait quand même très bien finir par ouvrir les yeux.

Ouvrir les yeux sur la réalité du monde, sur la bêtise dans laquelle il se trouvait. Sirius ne supportait pas cette idée, mais en même temps il ne pouvait pas s’empêcher de se dire que son cadet était tout simplement sur la voie la plus sombre de la sorcellerie. Le jeune homme ne serait pas spécialement choqué d’apprendre que son frère termine en mangemort au service de Voldemort… ce qui était quelque chose qu’il n’avait aucune envie de découvrir bien sûr. Même si en un sens, il ne pouvait pas non plus empêcher Regulus d’agir comme il le voulait. Il se disait qu’avec un peu de chance, il pouvait encore lui faire changer d’avis, mais il y avait quand même très peu de chance pour ça malheureusement.

« Il n’y a que toi et tes cinglés de parents pour penser que je suis un raté. » Affirma-t-il, ne pouvant pas s’empêcher de répliquer quelque chose à son cadet. Ça l’agaçait de l’entendre affirmer qu’il était un raté, et qu’il n’avait rien donc. « Tu serais libre, tu n’aurais pas besoin de jouer les toutous pour je ne sais pas qui et encore moins chercher à tout prix à être le fils parfait ! »

Il avait conscience que ça ne servait à rien de chercher à convaincre son frère, mais en même temps, s’il ne le faisait pas, il le regretterait. Pas de réussir, il se doutait qu’il avait très peu de chance réussir, mais il se devait quand même d’essayer, il devait faire en sorte d’essayer. Au moins, il sera parfaitement fixé, il pourra se dire qu’il avait quand même tout essayé. Qu’il avait tout tenté pour que Regulus ne devienne pas le mage noir que tout le monde attendait qu’il devienne. Celui que ses parents chérissaient simplement parce qu’il suivait cette voie idiote. C’était sans doute suffisant pour Regulus, c’était sans doute ce dont il avait besoin, ou qu’il pensait avoir besoin. Mais en même temps, Sirius savait bien que c’était parce que son frère était conditionné, qu’on lui avait rabâchait encore et encore qu’il devait suivre cette voie. Il en savait quelque chose, c’était exactement ce qu’il avait vécu également.

« Faire tes propres choix, tu connais ? »

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**Regulus A. Black** Messages : 1038

L'avenir appartient à ceux qui ne se lèvent pas

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egulus afficha un rictus méprisant en entendant Sirius affirmer qu'il n'y avait que lui et ses parents (ses parents, avait-il dit, pas "leurs parents"... mais on n'était plus à ça près, et c'était dans le ton de la conversation, puisque Regulus affirmait lui-même ne plus avoir de frère - quand bien même il ne le pensait pas vraiment, s'il suffisait de le dire pour que ça y change quelque chose, ça se saurait) pour le considérer comme un raté. Oh non, il n'y avait pas qu'eux. Regulus pouvait lui citer une liste longue comme son bras, s'il le mettait au défi.

Entre tous les sangs purs de leur famille (en même temps, ils étaient de tous de sang pur) et tous les élèves de serpentard ou presque, il y avait du monde pour considérer Sirius Black comme le dernier des ratés. Pour le moment, il pouvait encore se donner l'impression de valoir quelque chose, parce qu'il était entouré de sa clique et à l'abri entre les murs de Poudlard. Mais ça durerait pas. Oui, Sirius était intelligent, Regulus, même maintenant, mais en son fort intérieur, acceptait de le reconnaître, mais puisqu'il avait eu la bêtise de choisir le mauvais camp, il n'irait pas loin dans tous les cas. Et c'était son problème. Il fallait que ce soit son problème. Pas celui des Black.

Une fois encore, Sirius lui répétait qu'il serait libre, sauf qu'à aucun moment Regulus avait eu le sentiment de ne pas l'être. Certes, ses choix avaient été influencés par l'opinion et l'éducation de ses parents, mais et alors ? Il était très fier de son éducation et des valeurs qu'on lui avait inculqué. C'était facile de croire qu'on n'était pas un suiveur quand on décidait de se rebeller contre une autorité précise, mais Sirius aussi était le toutou de son meilleur ami James, qui lui avait mis toutes les idées débiles qu'il râbachait maintenant dans la tête. Personne n'était neutre ou immunisé contre les opinions de son entourage. Et Regulus ne voyait définitivement pas en quoi c'était un problème. Oui, il cherchait à être le fils parfait pour ses parents, encore plus maintenant qu'avant... Et alors ? Depuis quand était-ce honteux ou terrible de respecter ses aînés ? Sirius devait sans doute bien lécher les semelles des Potter pour qu'ils l'aient accepté sous leur toit tout un été, alors franchement, ce n'était pas spécialement différent.

-Je fais mes propres choix, rétorqua Regulus d'un ton sec, j'ai choisi de respecter ma famille, j'ai choisi d'atteindre l'excellence. J'ai choisi de devenir quelqu'un. Si tu as choisi d'être un verracrasse et qu'en plus tu es fier de ton choix, qu'est-ce que j'y peux ? rétorqua-t-il avec un haussement d'épaules qu'il voulait indifférent.

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**Sirius Black** Messages : 286

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.

Sirius savait bien que ça ne servait à rien du tout qu’il prenne la peine d’essayer de convaincre son frère, ce dernier était sans doute déjà bien perdu au final. Ça se saurait si Regulus Black avait eu des points communs avec son frère, mais ce n’était pas le cas. Ils étaient foncièrement différents. Ce qui attristait un peu Sirius, parce que dans toute sa famille c’était sans doute celui qu’il allait le plus regretter. Il n’avait aucune peine à abandonner sa folle de mère et son coincé de père. Il n’avait aucune peine à quitter tous ces cousin.es qui ne valaient vraiment pas mieux que tout le monde. Mais Regulus c’était un peu différent, il aurait bien aimé que son frère décide de le suivre, qu’il accepte de le rejoindre. Mais pour ça, il faudrait qu’il n’ait pas subi le lavage de cerveau de ses parents.

Le jeune homme lui affirma qu’il avait fait ses propres choix, qu’il avait décidé de respecter sa famille, d’être l’excellence que ces derniers demandaient. Sirius leva les yeux au ciel en entendant les paroles de son frère, ce n’était que le discours de formaté. On lui avait rabâché tout cela, il y croyait, et forcément il allait dans ce sens. En un sens, Sirius ne pouvait pas en vouloir à son frère, sans James, il aurait été fort possible qu’il finisse de la même manière que lui.

« Tu n’y peux rien non, et heureusement. » Répliqua-t-il après que son frère lui ait affirmé qu’il avait décidé de devenir un verracrasse. C’était toujours mieux que de devenir un mangemort. Parce que quand Regulus lui affirmait qu’il avait décidé de devenir quelqu’un, contrairement à lui donc, Sirius ne pouvait qu’entendre ça de la bouche de son frère. Ce n’était pas spécialement étonnant, beaucoup d’élève de la maison du cachot devaient rêver de devenir des mangemorts, ce qui ne faisait que prouver à quel point ce monde allait mal. Et jamais Sirius ne pourrait supporter de faire ce genre de chose de son côté. Il aurait aimé pouvoir faire changer d’avis à Regulus, mais ce dernier était surement perdu. « Décider de devenir un serviteur sans âme, c’est quand même d’un triste. Tu mérites tellement mieux que ça. »

Il le répétait encore, en sachant bien que Regulus n’en aurait que faire, mais c’était bel et bien ce qu’il pensait. Regulus pourrait faire de grande chose s’il prenait vraiment la décision de faire ces grandes choses. Le jeune homme aimerait pouvoir le convaincre définitivement d’arrêter cette voie sur laquelle il était en train de s’engager, mais il avait aussi conscience que c’était de toute façon trop tard. Ça ne voulait pas dire qu’il allait lâcher l’affaire et ne pas tenter encore et encore de changer l’avis de Regulus, ce serait mal le connaître. Quand il avait un os dans la gueule, il ne le lâchait pas si facilement. Mais en même temps, il se doutait qu’il faudra qu’il se fasse une raison, c’était définitivement brisé entre eux.

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**Regulus A. Black** Messages : 1038

L'avenir appartient à ceux qui ne se lèvent pas

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egulus encaissait, répliquer, et avait bien conscience de l'absence totale d'intérêt de cette discussion. Ils n'avaient peut-être plus grand-chose en commun à ce jour, mais il leur restait tout de même une chose qui n'avait pas changé, et qui manifestement ne changerait pas : ils étaient tous les deux têtus comme des mules et incapables de se remettre en question ou de mettre leur fierté de côté. Ils pourraient l'un et l'autre défendre leurs positions de toutes les manières possibles et imaginables que ça n'y changerait absolument rien. Ils étaient décidés, obstinés, convaincus qu'ils étaient sur la bonne voie et que l'autre était en revanche dans l'erreur. Là, ça commençait à devenir plus éprouvant mentalement qu'autre chose pour Regulus, qui n'appréciait pas de se sentir insulté, encore moins d'entendre Sirius affirmer, encore et encore, qu'il "valait mieux que ça". Chaque fois qu'il prononçait des mots pareils, Regulus n'y entendait absolument pas un compliment. Ce qu'il entendait, en revanche, c'était une insulte : envers leur éducation, envers leur famille, envers tout ce que leurs parents avaient voulu construire pour eux. Et ça, ça ne passait pas.

-Arrête de répéter ça, je ne veux pas de ta vie, et tu ne comprends rien à la mienne. Je mérite le meilleur, et contrairement à toi qui a choisi la facilité, je compte me battre pour obtenir ce qu'il y a de mieux. Il n'y a pas de déshonneur à être en position de serviteur si c'est au nom d'une noble cause. Et pour ce qui est de mon âme, elle est en sécurité, ne te fait pas de souci pour ça. Je m'inquiéterais surtout de la tienne. Au rythme où tu vas, tu moisiras à Azkaban avant d'avoir eu le temps de faire quoi que ce soit de ta vie.

C'étaient des mots qu'il prononçait sans véritablement les penser. Il ne s'imaginait pas un seul instant qu'ils pourraient se concrétiser si directement dans un avenir proche. Il songeait seulement qu'à force de jouer les délinquants de bas étage, de se foutre de tout constamment, et de s'opposer à l'ordre idéal qui lui garantirait l'avenir le plus brillant possible, alors oui, sa place finirait par être auprès des détraqueurs. Et c'était un fait bien connu : la compagnie des détraqueurs ne laissait à votre âme qu'un répit modéré.

Pour sa part, Regulus, en dépit de la cause qu'il poursuivait, considérait avoir autant une âme qu'un coeur, et c'était même parce qu'il en avait qu'il pouvait se montrer à ce point déterminé, à ce point passionné, à ce point décidé à se battre. S'il n'en avait que faire, alors il aurait jeté les armes depuis bien longtemps, ce n'était pas le cas. Au contraire, il était prêt à les prendre autant qu'il le faudrait.

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**Sirius Black** Messages : 286

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.

Sirius savait parfaitement que son frère ne l’écouterait certainement pas, parce que justement… ils étaient frères et qu’ils avaient le même caractère. Ils étaient têtus tous les deux. Si Sirius n’avait pas été têtu, il était évident qu’il n’aurait pas pu prendre la décision qu’il avait prise et partir de chez ses parents. C’était parce qu’il avait ce caractère qu’il avait réussi à agir comme ça. Et Regulus était aussi têtu que lui. Le rouge et or devait bien avouer qu’il avait envie que son frère change d’avis, il avait envie de le voir suivre la même voie que lui, mais il avait bien conscience que ça ne serait pas si facile que cela de le convaincre. Que ce serait même impossible en réalité de le convaincre. Mais il ne pouvait pas faire autrement qu’essayer, il se devait d’essayer, c’était la moindre des choses quand même.

Regulus lui rétorqua qu’il n’y avait rien de mal à être en position de serviteur, quand c’était au nom d’une noble cause. Une noble cause… la pureté de leur sang, il voyait cela forcément comme une noble cause parce que c’était ainsi qu’ils avaient été élevé avec leur cinglés de parents capables de se marier entre cousins tout cela pour la pureté de leur sang. Sirius leva les yeux au ciel en entendant son frère affirmer qu’il se ferait plus de souci pour son âme à lui, puisqu’au rythme où il allait, il allait finir par moisir en prison. Aux yeux de Sirius, ce n’était pas les personnes comme lui qui finiraient en prison, mais bien plus ceux que son frère voyait comme étant la voie. Évidemment, il était à milles lieues d’imaginer qu’il allait bel et bien passer de nombreuses années en prison.

« Tu me désespères Regulus. » Souffla Sirius.

S’il ne prenait pas grand-chose au sérieux dans sa vie, le jeune homme aurait quand même bien aimé que son frère décide de changer de perspective d’avenir. Le jeune homme le voyait beaucoup trop devenir un mangemort, suivre Voldemort, tout ça parce qu’il considérait que les moldus n’étaient pas dignes d’intérêt, qu’il fallait se montrer violent avec eux. Il n’avait aucune envie de le montrer, ce n’était pas vraiment son genre de se pencher sur ses sentiments en compagnie de son cadet – mais ça c’était un truc de famille –, cependant il tenait énormément à Regulus et il aurait aimé lui changer de vision du monde. Si seulement…

« Soit, continue d’être buté comme tu l’es. Moi en tout cas je vivrais parfaitement avec moi-même. Fais-moi le plaisir de ne pas donner de mes nouvelles à maman, ça risquerait de l’achever tant je dois lui manquer. » Honnêtement, au fond de lui, il aimerait bien en effet qu’il manque à sa mère, mais il se doutait que ce n’était pas le cas. Après tout, elle n’avait pas attendu pour le virer de la tapisserie familiale, donc elle devait considérer qu’elle n’avait plus de fils. Et lui en soit considérait qu’il n’avait plus réellement de famille en dehors des Potter.

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**Regulus A. Black** Messages : 1038

L'avenir appartient à ceux qui ne se lèvent pas

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egulus ne répliqua rien quand Sirius lui affirma qu'il le désespérait, ce n'est pas comme s'il s'attendait à autre chose de la part de son frère à ce stade. Il le désespérait, et réciproquement. S'ils avaient encore eu la moindre interrogations concernant le fait qu'il seraient un jour capables de s'entendre à nouveau, la réponse semblait à présent claire : ils avaient atteint le point de non-retour. D'accord, ils étaient jeunes, ils avaient encore le temps de changer et d'évoluer, mais dans l'esprit du vert et argent, c'était chose impossible. Il était dorénavant convaincu du fait que plus rien de ce qu'ils avaient eu de connivence et de complicité ne leur reviendrait... Et même s'il n'en montrait rien et préférait laisser la colère prendre le pas sur la tristesse, il en était en réalité malheureux. D'autant qu'il prenait le mépris affiché de son frère au premier degré, convaincu qu'il n'y avait rien derrière, et que son aîné le détestait, purement et simplement.

Tout ce que Sirius lui disait, Regulus pouvait le lui retourner. Ah, il était désespérant ? Eh bien, son frère l'était davantage. Ah, il était borné ? Et que dire du comportement de Sirius, dans ce cas ? S'il avait atterri à Gryffondor, ce n'était définitivement pas pour rien, il était aussi borné que l'intégralité de ses insupportables camarades de maison, cet abruti de James Potter en tête, bien évidemment.

-Ce serait compliqué pour elle de ressentir quoi que ce soit au sujet d'un fils qui n'existe plus à ses yeux, répliqua posément Regulus en adressant à Sirius son sourire le plus assassin.

Il en avait assez que leur mère en prenne pour son grade, constamment. D'accord, Walburga Black avait... son caractère, on va dire. Mais en attendant, elle les aimait (même Sirius, et malgré tout ce qu'elle disait... comme Regulus, en gros. Sa déception était à la hauteur de l'amour qu'elle avait eu pour lui), elle leur avait offert la meilleure éducation qui était, elle s'était assurée qu'ils ne manqueraient jamais de rien, elle avait été présente, elle avait été sévère, elle avait été... dérangée, mais elle avait été là. On ne pouvait définitivement pas lui retirer ça.

-Ou aux yeux du reste de sa famille. Il marqua une pause. Débarrasse le plancher, tu m'as déjà fait suffisamment perdre mon temps.

Une part de lui n'avait pas envie que le jeune homme obéisse, parce qu'il avait le pressentiment que cette discussion serait la dernière longue conversation qu'ils auraient. Même s'il n'aimait pas du tout cette pensée, il fallait se dire que c'était tant mieux. Ils n'avaient plus rien à se dire, ça faisait longtemps qu'ils n'avaient plus rien à se dire du tout. Alors pourquoi insister ?

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**Sirius Black** Messages : 286

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.

Sirius aimerait affirmer qu’il ne ressentait absolument rien en entendant son frère affirmer qu’il n’existait absolument plus pour leur mère. Ce n’était pas quelque chose qu’il apprenait réellement, il s’en était douté dès le moment où il avait passé le pas de la porte de leur “charmante” demeure, il serait mort pour les Black. Il savait d’ores et déjà que son nom avait été brûlé de la tapisserie infâme de la famille. Et ce n’était pas en soit quelque chose qui le chagrinait réellement, il avait toujours trouvé cette tapisserie vraiment immonde et idiote, juste parce qu’il fallait préserver cette idiote pureté du sang et détester les moldus. Il n’était plus qu’une brûlure sur un mur, comme toutes les personnes qui avaient décidé de s’éloigner de cette horrible famille. Ce n’était pas un souci donc, il assumait entièrement tout ça mais…

Eh bien, Sirius devait quand même reconnaître qu’entendre que Walburga Black le considérait comme mort, ça le touchait un peu. Il ne le montrerait certainement pas et encore moins à son frère. Ce frère qu’il aimait malgré tout et qu’il aurait aimé accepter sa décision et pourquoi pas le suivre, simplement parce que Sirius considérait que Regulus valait mieux que cette famille. Et même si sa mère était “compliquée” - même si ce n’était pas assez pour la décrire -, elle était quand même sa mère et Sirius était touché de se dire qu’elle devait considérer n’avoir plus qu’un seul fils. Mais bon, Black avait eu l’occasion de voir ce qu’était une vraie famille aimante, ce que devaient être de bons parents aimants. Il était hors de question qu’il décide de détester les moldus, de se croire supérieur juste à cause de son sang (même s’il y avait tout un tas d’autres raisons pour se considérer supérieur). Hors de question qu’il finisse par s'enrôler dans les mangemorts. Il avait pris la bonne décision.

Le rouge et or ne répondit rien à la remarque de son frère, se contentant de lui lancer un regard noir parce qu’il détestait le sourire qu’il lui adressait. C’était clair de toute façon que Regulus le détestait, ils ne pouvaient pas envisager d’être sur la même longueur d’onde. Et quand ce dernier lui ordonna de lui débarrasser le plancher, il semblait en effet évident qu’il n’était pas utile d’insister. Même si en partant Sirius avait l’impression de tirer définitivement un trait sur son frère, comme lors qu’il avait décidé de quitter la maison et donc de tirer un trait sur sa famille globalement. Il avait sû que c’était le tournant de sa vie, aujourd’hui c’était le tournant de sa relation avec son frère. Il aurait pu se contenter de partir sans rien dire, ou d’adresser une dernière saine parole à son frère… mais au lieu de cela, il décida d’enfoncer un peu plus le couteau.

« Profite bien de ta famille Black. Je m’en vais retrouver la mienne ! »

Il n’y avait plus rien d’autre à ajouter.

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