Invité
| #Sujet: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Dim 27 Oct - 21:29 | |
| Elizabeth Fitzduncan Informations Célébrité : Adelaide Kane
Âge : 17 ans Date de naissance : 10 Septembre Origine: Anglaise, son arbre généalogique s’embarrasse même d'aller flatter de ses racines quelques têtes couronnées. Statut de sang : Parfaitement bien née (moldue)
Maison et année de Poudlard : Serdaigle, sixième année
Histoire Elizabeth est née et a grandi dans un grand manoir du Kent, austère et froid, à l’image de son environnement familiale. D’un prénom royal s’en suivent plusieurs autres, hommages obligés à quelques ancêtres acariâtres, si peu utilisés en dehors de ses papiers d’identité qu’il serait bien inutile de les citer ici. Ses parents s’empressent de la confier à diverses nourrices, puis, plus tard, à quelques percepteurs qui viendront lui faire l’école à domicile.
Beth est d’abord une enfant turbulente. Privée de camarades de jeux par son éloignement d’un cursus scolaire normal, sa mère ne pourra pas non plus lui offrir de frères et sœurs, au grand dam de son père qui rêvait d’un « vrai » héritier. La petite fille ira donc trouver de la distraction dans les bêtises, faisant tourner en bourrique ses éducateurs qui ne s’expliquent pas le talent qu’à cette gamine de leur filer entre les doigts. Ils croient devenir fous lorsque des bonbons mis sous clés se retrouvent soudainement dans les poches de la jeune fille ou lorsqu’un livre un peu trop barbant se retrouve à faire un vol plané dans la gigantesque bibliothèque sans que personne n’ait posé le doigt dessus. Les parents, tout à leurs activités beaucoup plus importantes, blâment leur incompétence et en changent souvent. Cependant, vient un moment où ce petit personnel ne se fait plus si facilement remplaçable. C’est à ce moment que la grand-mère maternelle de Beth, alors âgée de 8 ans, vint prendre en charge l’éducation de l’enfant.
Harriet Fitzduncan n’avait rien de la grand-mère gâteaux qui couvre d’affection et de friandises ses petits-enfants. C’était une femme sèche et exigeante qu’Elizabeth n’avait jamais vu se fendre ne serait-ce que d’un demi sourire. Des Trente Glorieuses, elle méprisait l’idée des « nouveaux riches » qui sans éducation aucune venaient se permettre de manger à sa table avec leurs ongles salis par des années de travail et un sang qui n’avaient rien de noble. Conservatrice au possible, elle travailla sans relâche à ce que Beth devienne la parfaite future épouse pour quelqu’un de son rang, l’éduquant avec difficultés aux différents arts pratiqués par la femme mondaine. A l’aube de ses onze ans, elle finit par rentrer presque parfaitement dans le moule. Silencieuse et cultivée, elle participait à l’hypocrisie des tea parties de sa mère, se forçant à avaler le breuvage amer et à se tenir comme une grande dame du haut de son jeune âge. De sa grand-mère, elle garda en public le mépris des classes inférieures, certaine de la supériorité de ses nobles racines. En privée, elle ne pouvait s’empêcher de s’intéresser de près à ces gens en quête de justice et d’égalité sur lesquels son entourage se plaisait à cracher son venin. Socialistes, travaillistes, les mots étaient encore un peu flous pour elle et elle savait combien ils goûtaient l’interdit dans son milieu, mais peut-être était-ce là la raison de son intérêt.
Ce fut une simple (mais ô si étrange) visite qui bouleversa l’ennuyeux status quo de son début d’adolescence. Une femme, qui se présenta comme un des professeurs de l’école de sorcellerie Poudlard, vint se présenter à leur porte un après-midi d’août, portant avec elle la plus improbable des nouvelles. Elizabeth avait bien conscience des faits inexplicables qui survenaient parfois autour d’elle, mais jamais sa rationalité ne lui aurait permis de s’imaginer avec des pouvoirs magiques. Son scepticisme rejoignait celui de ses parents qui n’eurent cependant d’autre choix que de s’incliner face à la vérité lorsque Minerva McGonagall transforma devant leurs yeux la théière en raton laveur. La peur aida sans doute à ce qu’ils acceptent sans trop de difficultés à renoncer à de prestigieuses études pour leur fille unique en la laissant partir dès la rentrée suivante dans cette école inconnue.
Poudlard était magnifique, majestueuse, inquiétante et tout un tas d’autres qualificatifs qu’une liste à la Prévert ne suffirait pas à énumérer. Poudlard avait aussi ses coutumes étranges et Beth dû dès le premier jour s’y plier lorsqu’une espèce de test de personnalité dispensé par un chapeau rapiécé décida de ses pairs pour les sept années à venir. La jeune fille s’émerveilla tout de suite face aux nouveaux horizons qu’offraient la magie. Sa soif d’apprendre ne semblait jamais vouloir totalement s’étancher et les cours dispensés par ses professeurs ne nourrissaient pas assez ses ambitions. Elle poussait les questions jusqu’au bout, s’interrogeant sur les limites de ce que la magie pouvait faire et les gros volumes qui accompagnaient ses nuits n’étaient pas toujours très recommandés ni recommandables.
Peu de temps ne fut nécessaire avant que Beth ne se rende compte des conflits que connaissait le monde sorcier. Elle ne comprit cependant pas toute suite le mépris de certains élèves à son égard et fut encore plus confuse la première fois qu’une remarque sur son sang fusa au détour d’un couloir. L’incompréhension cependant laissa très vite place à la colère. Mais pour qui se prenaient-ils à lui parler de cette manière ? Il y avait sans doute cent fois plus de noblesse qui coulait dans ses veines que dans les leurs. Incapable de faire la part des choses, elle se mit très vite à associer tous ces prétendus « sang purs » aux partisans d’une guerre qui la dépassait et qui n’en était qu’à ses prémices.
Les années qui passaient ne firent que renforcer cette réponse à l’intolérance par l’intolérance alors que Beth devenait une jeune femme toujours plus distante et toujours plus hautaine. Si enfermée qu’elle était dans son royaume de cristal, elle ne se rendait même pas compte que tout, de son allure à ses discours, respirait la même éducation que ceux qu’elle se plaisait à regarder de haut. Intérieurement, elle avait aussi très peur. Peur de ce qu’on racontait sur ce qu’il se passait dehors, peur que les échanges acerbes et les regards en croix ne se transforment en quelque chose de plus violent et irrémédiable.
Caractère Elizabeth est si fière que son égo pourrait sembler trop lourd pour sa mince silhouette. Pourtant, il ne vient en rien diminuer son port de tête royale et son allure altière. Parfait produit d'une éducation mondaine, elle joue des mots comme elle se joue de ses interlocuteurs, ses paroles tantôt miel puis tranchantes comme des lames de rasoir. Elle aime avoir le dernier mot, mais se délecte des longs débats si tant est qu'elle trouve un adversaire à sa taille. Curieuse, elle chérit la connaissance à en oublier parfois les limites de ce qui est considéré comme décent en terme de magie. Très peu patiente face à la bêtise humaine et un brin cynique, elle finira sans doute par se coincer les yeux dans leurs orbites à force de les lever au ciel. Beth est aussi un savant mélange de pragmatisme et de créativité lorsqu'il s'agit de résoudre une énigme ou de se sortir d'un mauvais pas. Parfois décrite comme glaciale, elle est en effet assez avare en démonstrations d'affection, peu habituée aux échanges dégoulinants de bons sentiments. Il lui arrive pourtant de faire preuve d'une toute relative douceur quand son épaisse carapace se laisse attendrir par l'innocence d'un tiers. Très prompte à juger autrui, elle a tendance à ranger les gens dans des cases et se sent un peu perdue dès qu'un individu ne semble pas vouloir se cantonner à ce qu'elle avait décidé qu'il serait. Sa maturité ne l'empêche pas de réagir parfois avec l'excessivité de l'adolescente qu'elle oublie parfois d'être.
L'aristocratie d'Elizabeth se lit dans les traits de son visage tout en traits définis qu'un teint pâle vient faire sembler fragiles. Il est difficile sans bien la connaître de distinguer dans ses yeux sombres la froideur de l'indifférence ni dans les plis de son sourire l'hypocrisie d'un réel amusement. Gracieuse, elle semble toujours se déplacer comme si les lieux lui appartenaient et tient à adopter une posture irréprochable chaque fois qu'elle est en publique. Elle est aussi bourrée de manies, qu'il s'agisse de boire son café le petit doigt en l'air ou de jouer des sourcils quand elle n'a d'autre choix que de se frotter à la bêtise de ses camarades. Elle est, la plupart du temps, tirée à quatre épingles, plus par habitude que réel sens du style.
En vrai Prénom/pseudo :ely. Âge :23 ans Comment avez vous connu le forum ? En fouinant, à la recherche d'un forum HP assez libre où poser mes valises
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Dernière édition par Elizabeth Fitzduncan le Sam 2 Nov - 18:39, édité 4 fois |
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Peter Pettigrow Messages : 949
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Dim 27 Oct - 23:42 | |
| Bienvenue parmi nous !! Bon courage pour ta fiche !! N'hésite pas si tu as la moindre question |
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Xenophilius Lovegood Messages : 212
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Invité
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Lun 28 Oct - 5:38 | |
| Bienvenue sur le forum. Courage pour ta fiche. Hâte de voir ce que tu vas faire comme personnage. |
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Hazel McKinnon Messages : 121
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Lun 28 Oct - 9:13 | |
| Bienvenue Bon courage pour ta fiche |
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Damoclès Belby Messages : 93
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Lun 28 Oct - 11:16 | |
| Bienvenue !! |
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Lily Evans Messages : 164
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Remus Lupin Messages : 191
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Mar 29 Oct - 10:43 | |
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Invité
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Sam 2 Nov - 15:11 | |
| Merci pour ce joli accueil Je me dépêche de terminer cette fiche, j'ai très hâte de vous rejoindre ! EDIT: Je pense avoir terminé, si ça vous convient. |
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Peter Pettigrow Messages : 949
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Sam 2 Nov - 18:50 | |
| Bonsoir Est-ce que ta fiche est terminée ? |
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Invité
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Sam 2 Nov - 18:53 | |
| Oui, de mon côté je pense avoir terminé ! |
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Itinerarium Maraudentium Messages : 131
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Emmeline Vance Messages : 54
| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) Mar 5 Nov - 22:08 | |
| Bienvenue !! |
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| #Sujet: Re: (Beth) Mais comme Jacques disait des dames, c'est ton pire ennemi qui est en face. (TERMINE) | |
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