« Avec qui tu as dis que tu étais? – Belby, de Gryffondor. – Comment tu fais pour avoir toujours de la chance ! Quand j’ai commencé à cherché quelqu’un il ne restait plus que Suzy! Je veux direCette Suzy! Je suis a peu près certaine qu’elle ne se lave pas les cheveux toutes les semaines. – Mais tu sais ..je ne me lave pas les cheveux toutes semaines. »
Les yeux de Catherine Gray s’était écarquillés à cette annonce et elle n’avait pas réussi à lacher des yeux Sunny Blackwood, qui assise en tailleurs à même le sol du dortoir était en train de se vernir les ongles avec une application qui avait quelque chose d’absurde quand on savait qu’elle était incapable de le faire sans déborder et que quelqu’un devrai bientôt rattraper les dégâts a sa place. Et bien ce n’était peut-être pas la chose la plus absurde, ou surprenante qu’elle avait dit depuis qu’elles se connaissaient , mais ce qui était certain c’est qu’elle savait comment gérer ses entrées. Elle savait comment rendre ses annonces percutantes.
« Pourquoi est-ce que tu ferai une chose pareille?La plupart des gens le font plusieurs fois par semaine. – Pourquoi je ne pourrais pas? Il n’y à pas une règle qui dis que tu dois le faire a une fréquence particulière. Lave -les seulement quand ils sont sales, respecte un peu la planète, bon sang. – Sunny. Parfois tu me fait vraiment perdre patience ... »
Mais la métisse avait gloussé d’amusement en soufflant un peu sur ses ongles humides regardant le résultat avec une grimace de déception. Preuve était faite une nouvelle fois , qu’elle ne pouvait pas être compétente dans tout ce qu’elle faisait. Qu’importe. Elle avait écouté les conversation reprendre au sujet de ce qui rendait le fait que Suzy de Serpentard ne se lave pas les cheveux a la fréquence qu’elles avaient déterminée comme étant le minimum syndical de l’hygiène, plus insupportable que le fait que leur camarade de chambrée soit elle même assez négligente sur le sujet. C’était une question d’attitude, affirmait l’une ? Non, le problème c’était surtout une question d’odeur d’après une autre.
« C’est parce que je suis jolie. – Pardon ? – J’ai mauvais caractère et je suis comme tout le monde, quand ils sont sales mes cheveux sentent. Mais c’est ok. Parce que je suis jolie. »
Ah ..définitivement , comment est-ce qu’elles pouvaient seulement passer à côté de ce traits de sa personnalité. Oh, moins elle avait le bon goût d’en avoir conscience. En attendant , les trois autres filles étaient restées estomaquées et silencieuse alors que Sunny, se levait et enfilait ses chaussettes, visiblement pour quitter le dortoir.
« Yah ! Sunny ! Comment tu peux dire des choses pareilles sans rougir ?! Reviens! »
Mais elle s’était déjà carapatée, glissante comme une anguille.
►•◄
Elle était restée un long moment à essayé de parlementer avec le tableau de la grosse dame qui gardait farouchement le passage secret, mais elle avait refusé de céder. Comme si elle l’avait déjà fait. C’était assez peu important, Sunny savait s’armer de patience quand c’était nécessaire et au pire elle savait ruser. Sa chance s’était présentée quand deux élèves de Gryffondor s’étaient décidés à quitter leur salle commune et avec un rire clairement amusé et quelques provocations elle s’était faufilée dans le passage en sautillant d’un air vraiment enjoué.
Même si elle n’avait en sois pas grand-chose a y faire, sa présence dans cet endroit ne surprenait plus grand monde. Sunny Blackwood avait pour habitude de toujours se trouver ou on ne l’attendait pas et surtout là ou elle n’était pas supposée pouvoir entrer. Après avoir échangé quelques mots avec d’autres élèves présents a la recherche de quelqu’un de précis elle l’avait trouvé ; Damoclès Belby. Elle s’était donc approchée le plus silencieusement possible pour arriver dans son dos et avait posé ses mains sur ses épaules d’un geste brusque, agrémentant son geste d’un rire caricatural, emprunté à un méchant de dessin animé moldu.
Honnêtement, elle avait espéré le faire sursauter mais elle avait aussi parfaitement conscience que ses entrées passaient rarement inaperçues. Elles étaient bruyantes, et relativement percutante. La probabilité qu’il n’ai pas remarqué son arrivée était assez maigre. Pas dupe, elle s’était reculée un peu avant de le contourner pour lui faire face. Battant des cils et lui offrant son sourire le plus outrageusement innocent.
« Tu ne m’attendais pas, mais je suis quand même venue. Pourquoi?Je suppose que ton visage me manquait, puis que je n’ai pas été capable de l’admirer depuis au moins ...24 heures. »
Elle avait déclaré en agitant sa main ouverte devant son propre visage avec un air d’y croire moyennement elle-même. Pinçant les lèvres elle avait tenté d’offrir un visage plus sérieux. Comme si elle avait jamais réussi à être tout à fait sérieuse avec Damoclès. Leur relation n’était pas toujours la plus lisse qu’il soit, mais pour Sunny c’était ce qu’on pouvait appeler le « coup de foudre amical », quand elle l’avait rencontré pour la première fois, elle avait sus, qu’ils s’entendrait. Damoclès était le genre de personne avec laquelle il était facile de s’entendre et surtout, il ne semblait pas oublier qu’il avait 15 ans et qu’il avait encore de belles années desquelles profiter.
« Sans rire, hum. Je me demandais si on devais se mettre à travailler sur le devoir de sortilèges. Je ne pense pas que ça devrai nous prendre une éternité mais bon sang on est samedi et il pleut tellement que je n’ai pas le courage de mettre un pied dehors et ce n’est pas que je n’aime pas commérer mais si je ne fais rien de constructif, je pense que je vais éventuellement faire un truc fou. »
Elle avait babillé , comme si elle c’était habituel chez elle de se réfréner. Qui pensait-elle duper ?
en train de se vernir les ongles avec une application qui avait quelque chose d’absurde quand on savait qu’elle était incapable de le faire sans déborder.
Damoclès Belby
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#Sujet: Re: Damoclès ❀ l'Art et la manièreMar 17 Nov - 15:00
Avec Damoclès Belby & Sunny Blackwood
L'Art et la manière
Damoclès s'ennuyait ferme. C'était une de ces journées, comme ça, où tout vous invitait à la morosité et à l'ennui, et où toute perspective de s'occuper était immédiatement sapée par une envie bien plus profonde et pourtant lassante de rester enfoncé dans son canapé et de rien faire. La flemme. La procrastination. Il s'emmerdait mais ne savait pas quoi faire pour y remédier. Il refaisait en boucle le même château de cartes explosives, presque mécaniquement. C'était toujours mieux que de faire ses devoirs, par exemple, même si à force de ne pas s'en préoccuper, ils commençaient à vraiment s'accumuler. C'était pas l'année pour lésiner, tous les profs le disaient. Les BUSE guettaient, à la fin de l'année. Mais les BUSE, il s'en fichait un peu, en fait...
Il était à moitié à plat, à moitié focalisé sur son château, su bien qu'il n'avait pas prêtée garde à l'entrée remarquée de la bleu et bronze chez les rouge et or. Le château lui explosa joyeusement entre les doigts en même temps qu'il fit un bond magistral au moment où Sunny décida de le surprendre, sans doute dans ce but. Ben c'était réussi. Son coeur battait la chamade, il frôlait la crise cardiaque. Il se retourna vers elle alors qu'il reprenait doucement ses esprits.
"Tu déconnes j'espère ? Non seulement j'ai failli faire une syncope à cause de toi, mais en plus tu viens juste pour m'obliger à bosser ? UN SAMEDI ? Alors là, tu rêves, tu vas devoir trouver mieux que ça !"
Son ton n'était pas du tout désagréable ou agressif, il s'amusait, comme toujours, de la spontanéité de Sunny, qui lui était si caractéristique. Même si certains des traits de caractères usaient parfois le système de Damoclès, il adorait cette fille, qui était en plus une des seules filles de l'école avec qui il pouvait parler tout à fait normalement sans que ses ses se brouillent tout à coup parce qu'il se retrouvait en présence du sexe opposé. Ouais, les filles le rendaient très, très con. Encore plus que d'habitude. Mais pas Sunny. Pourtant, elle était très jolie, Sunny, mais ça comptait pas. Franchement, ça aurait été trop stupide de gâcher une amitié hyper-complice comme ce qu'était la leur pour quelque chose d'aussi vain.
"Je crois que je préfère encore attendre de voir quel truc fou tu vas faire en compensation", ajouta-t-il avec un sourire malicieux aux lèvres, tout en croisant les bras sur sa poitrine.
Sunny Blackwood
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#Sujet: Re: Damoclès ❀ l'Art et la manièreVen 20 Nov - 21:51
Honnêtement , elle avait rit. Le bond de Damoclès avait eu raison de sa tentative de sérieux et de discrétion et il lui avait fallut quelques secondes pour reprendre tout à fait son calme. Secouant la tête elle s’était accroupie pour ramasser les cartes , les secouant un peu pour en chasser la fumée et grimaçant légèrement quand elles étaient encore trop chaude de leur explosion précédente. Mécaniquement elle s’était mise à les trier entre ses mains les classant par ordre de grandeur numérique avec une application toute méthodique. C’était chez elle une forme de compulsion, elle se souvenait qu’on lui avait toujours dit de ne pas le faire parce qu’en suite cela prenait encore plus de temps à remélanger mais ça avait un aspect relaxant particulièrement thérapeutique pour elle. Enfin ça posait quand même une question ou deux, comme par exemple : qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire pour être stressée ? Si peux que ce soit, elle ne pouvait pas prétendre qu’elle aborder cette année avec plus de pression que les autres, de façon consciente mais finalement est-ce que les mots de Jay n’avaient pas été prophétiques en quelques sortes ?
Elle détestait cela. Elle détestait qu’il ai raison et elle détestait encore plus fait que ce soit elle qui lui donne raison. Comme s’il avait besoin d’une raison supplémentaire de jouer les aînés responsables avec elle.
Quelque part elle pensait que c’était pour ça qu’elle aimait autant Damoclès. Il n’était certe pas son aîné et pas non plus son frère mais il avait une personnalité facile a vivre et parce qu’il était si libre , quelle se plaisait a dire qu’il était sans doutes une des personnes qui la comprenait le mieux dans cette école et peut-être même dans cette jeune vie. Bien qu’elle ai assez conscience que ce genre de pensée la faisait passer pour une adolescente ingrate.
D’un autre côté est-ce qu’elle n’était pas justement en plein dans cet âge « ingrat » ou les jeunes nourrissaient cette pensée mégalomane d’être si parfaitement unique que leurs propres géniteurs et les adultes de manière plus générale ne pouvait rien entendre de leurs souffrances ou de leurs questionnements ? Franchement , elle se serai giflée elle même si elle s’était écoutée.
« Une syncope ? Je sais que je suis du genre, bouleversante, mais si tu me flatte trop : je vais trouver ça louche. » elle avait argué en s’installant finalemment en tailleurs sur le tapis de sol et s’était étirée jusqu’à faire craquer son dos. « Tu sais j’aime avoir de bonnes notes et il est évident que je t’aime d’un amour sincère et tout et tout, mais sincèrement : je n’en suis pas encore au point de rêver de torrides séances de travail dans la bibliothèque. Abandonne, ça ne marchera jamais entre nous. » elle avait ajouté avec un ton beaucoup sérieux pour le nombre de conneries qu’elle était en train de raconter. Elle poussa même le vice à émettre un petit reniflement et à lever vers lui des yeux remplis de larmes de crocodiles qu’elle fit même mine d’essuyer d’un doigt tremblant.
Elle supposait que si elle échouait scolairement , elle pourrais toujours tenter le cinéma ou le théâtre dans le monde moldu, non ? Riant un peu cependant elle avait repris contenance et poussé un soupire dangereusement long et s’était perdue un moment dans ses pensées.
« Tu sais, si on ne se fait pas prendre , on peux même faire les deux. Quelque chose de fou et étudier. Parce qu’est un excellent alibi. Comment est-ce qu’on pourrais être au courant de qui à enlevé le chat du concierge ou ...englué la serrure de la réserve de Potion, alors que nous étions en train d’étudier si durement? »
Tout y était . Les battement de cils, l’air franchement innocent . Finalement elle avait haussé les épaules.vraiment , en général elle était plutôt du genre à réfléchir plus qu’à agir mais pour Damoclès : elle pouvait bien faire une exception.
« En fait tu peux même choisir quelle chose folle on devrai faire. Mais n’empêche qu’à la fin on devra quand même étudier. Et si on dois finir en retenue ...Sache que ça aura été un honneur de passer tout ce temps avec toi, mon capitaine. »
Honnêtement. Il devait le savoir non ? La probabilité qu’elle trouve un moyen de se barrer et de le laisser dans les emmerdes si ils faisaient prendre était immense. Elle était Sunny Blackwood, l’erreur de répartition , la Serpentarde de Serdaigle. Et Damoclès la connaissait bien.
Trop bien.
Mais elle le vivait bien.
« Deal? »
en train de se vernir les ongles avec une application qui avait quelque chose d’absurde quand on savait qu’elle était incapable de le faire sans déborder.
Damoclès Belby
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#Sujet: Re: Damoclès ❀ l'Art et la manièreVen 27 Nov - 8:37
Avec Damoclès Belby & Sunny Blackwood
L'Art et la manière
Un jour, on retrouverait Sunny sur les planche, Damoclès en était absolument convaincue. C'était une des choses qu'il appréciait chez elle, cette propension non pas au mélodrame mais à l'emphase, elle était à la fois capable d'en faire des caisses et en même temps de se montrer convaincante quand elle le décidait. Des petits numéros comme celui-là, elle lui en faisait assez régulièrement, et le rouge et or ne s'en lassait jamais, ça contribuait à ce qui la rendait sympathique à ses yeux, et à tout ce qui avait construit et nourri leur complicité pour commencer.
Au moins, ils étaient sur la même longueur d'ondes. Bon, tout ça avait quand même l'air d'impliquer de devoir étudier à un moment ou à un autre, mais l'essentiel, c'est que pendant ce temps, ils allaient quand même pouvoir passer un bon moment. C'était pas forcément nécessaire non plus d'aller trop loin ou de s'embarrasser d'un coup foireux qui menacerait éventuellement leur place à Poudlard, mais même sans ça, ils avaient largement de quoi s'amuser et s'occuper. Bon, pour la peine, Damoclès lui adressa quand même une grimace franchement sceptique quand elle suggéra que s'ils finissaient en retenue ensemble, elle assumerait son sort. Il n'en était pas totalement convaincu, mais il ne se verrait même pas l'en blâmer. Quand on connaissait bien Sunny, quand on décidait en son âme et conscience de devenir son ami, c'était le genre de choses avec lesquelles il fallait savoir combiner. Alors il n'hésita pas au moment de lui répondre. Pour lui, de toute façon, le plus important, c'était de passer un moment marrant avec l'une de ses meilleures amies.
"Deal", répondit-il avec un sourire. Avant de lever le nez au plafond comme si c'était là qu'il décèlerait ce quelque chose d'extraordinaire et trouverait l'inspiration pour un premier plan foireux. "J'ai un devoir de soin aux créatures magiques, mais on apprend jamais mieux que sur le terrain, pas vrai ? Paraît que Brûlopot garde des grapcornes quelque part dans la forêt interdite. Ça te dirait d'y jeter un oeil ?"
Une simple suggestion, du moment qu'ils passaient du temps ensemble et en profitaient pour faire n'importe quoi, Damoclès était ouvert à toutes les suggestions, mais celle-ci lui plaisait vraiment bien.
Sunny Blackwood
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#Sujet: Re: Damoclès ❀ l'Art et la manièreLun 7 Déc - 16:52
Deal. C’était au moins ça de pris. Elle n’avait pas d’idée précise en tête , même si elle en avait cité quelques unes , elle n’était pas forcément du genre a préparer ce genre de coup d’ordinaire. Même si , elle ne mentirai pas en disant qu’elle ne passait pas de bon moment a sortir des clous de façon aussi ostentatoire avec Damoclès. Quelque part c’était quelque chose, un aspect de sa personnalité qu’elle lui réservait. D’une certaine manière en tout cas. Soupirant elle avait fait craquer sa nuque et son dos , ravie qu’il aie accepté. Pour tuer l’ennui elle était prête a tout.
« Je savais que tu étais un garçon raisonnable et que ... »
Mais elle avait manqué de ravaler ses mots sur l’instant. La forêt ? Et pour faire quoi au juste ? Est-ce qu’il avait perdu l’esprit ? Pendant un court instant elle était restée silencieuse – ce qui était assez rare pour être notifié – et l’avait dévisagé comme si elle le voyait pour la première fois. Elle supposait que c’était ce qu’on appelait le légendaire mais non moins stupide, courage griffondorien, comme on disait à Serdaigle. Franchement elle n’était pas certaine d’avoir bien entendu. Comment quelqu’un qui avait l’air aussi inoffensif et merveilleusement normal du point de vue de la construction mentale, pouvait suggérer quelque chose d’aussi fou ?
C’était presque suicidaire quand on y pensait et elle aurai certainement du lui demander si tout allait bien dans sa vie dernièrement , mais elle avait fini par ricaner nerveusement malgré sa grimace septique. De toute façon qu’est-ce qu’ils avaient à perdre ? La vie ? Tout le monde mourrai bien de quelque chose non ? Au moins ce serai un départ pour le moins spectaculaire.
« Tu es encore plus taré que moi tu sais ? Enfin j’imagine que c’est ce qui fait ton charme. » elle avait tenté, mais elle restait méfiante visiblement.
Comme si elle hésitait sérieusement entre accepter sa proposition ou la refuser en l’accusant de vouloir les tuer tous les deux. L’agressivité des Grapcornes était légendaire et la petite sorcière n’avait pas arrêté de suivre le cours de soins aux créatures magique pour rien. Son regard s’était tourné un moment vers la fenêtre couverte de vitraux qui ornait le mur a sa gauche , comme pour regarder ou en était la météo mais elle ne semblait pas s’améliorer.
« Avec cette pluie ? ...et puis la forêt ! C’est plein de ..de...nature »
Elle avait protestée visiblement au bord de faire un caprice en lieu et place. Et elle en était capable. Taper du pied, pleurer et lui faire comprendre a quel point elle ne voulait pas. Elle n’avait même pas besoin de réfléchir pour trouver une quinzaine de bonnes raison de ne pas faire ce qu’il suggérait. En bonne comédienne , son corps s’était déjà préparée et ses yeux s’étaient remplis de larmes qui menaçaient de tomber.
Sunny Blackwood était beaucoup de choses, mais elle n’était pas particulièrement courageuse. Elle admettait même qu’elle était généralement plutôt lâche et que c’était la qualité des gens qui vivaient longtemps. Alors aller a l’encontre de sa nature profonde n’était pas forcément quelque chose de facile. Par amitié cependant et par ce qu’elle était loyale a ceux qu’elle avait choisis elle avait tendu une main tremblante à Damoclès en signe d’acceptation.
« Très bien ..Très bien. je vais le faire ! Accroche toi à ton slip parce qu’on va le faire..mais je te préviens ..si on meure ...je te le ferai payer dans ma prochaine vie. »
Elle avait soufflé en ravalant son stress et en se secouant pour se donner une once de ce fameux courage qui lui manquait. Enfin elle supposait que ce serai une occasion de changer un peu sa routine. Est-ce qu’elle n’avait pas dit qu’elle prendrai n’importe quoi pour tuer l’ennui ? Il allait falloir qu’elle songe a consulter un astrologue pour savoir quand au juste son karma était devenu aussi mauvais.
« prête moi une cape, je n’avais pas prévu qu’on sortirai ...et aussi, si mes chaussures sont ruinées, je le dirai à mon papa. »
Elle avait prévenu, boudeuse, sans le lâcher des yeux. Elle n’était pas tout à fait sérieuse, mais quand même, il avait intérêt à se rendre compte des efforts monumentaux qu’elle faisait pour le satisfaire.
en train de se vernir les ongles avec une application qui avait quelque chose d’absurde quand on savait qu’elle était incapable de le faire sans déborder.
Damoclès Belby
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#Sujet: Re: Damoclès ❀ l'Art et la manièreJeu 10 Déc - 10:08
Avec Damoclès Belby & Sunny Blackwood
L'Art et la manière
Damoclès afficha un sourire ravi en entendant les propos de Sunny quand elle affirma qu'il était encore plus taré qu'elle. Il se permettait sérieusement d'en douter, mais ça ne l'empêchait pas de le prendre comme un compliment. En matière de coups foireux et de spontanéité, Damoclès avait de l'énergie et de la motivation à revendre. Ceci dit, il sentait que son plan ne l'emballait pas complètement. En même temps, le plan était effectivement foireux et, en plus du reste, très probablement dangereux. Damoclès le savait, mais prendre des risques ne le dérangeait pas.
Il n'avait pas atterri à Gryffondor pour rien, il était une vraie tête brûlée, il n'en faisait qu'à sa tête. Forcément qu'il flippait un peu à l'évocation de son propre plan, mais en même temps, c'était justement ça qui était intéressant dans l'affaire : s'ils se contentaient de quelque chose de simple, de classique, de banal... ben ça les empêcherait pas de passer un bon moment, c'est sûr, vu qu'ils seraient ensemble, mais ce serait quand même cent fois moins marrant, on peut pas le nier.
"Qu'est-ce que t'as contre la nature ? C'est vachement bien, la nature, espèce de... citadine."
On allait dire que c'était une insulte. Dans son vocabulaire, ça l'était un peu, parce que Damoclès, lui, avait grandi à la campagne, il passait ses week-ends en forêt à cueillir des champignons et des marrons en automne et à arpenter les bois par beau temps pour le simple plaisir de la randonnée. C'était d'ailleurs frustrant pour lui que la forêt soit... interdite et peuplée de créatures dangereuses. Ses expéditions sylvaines lui manquaient un peu.
Mais en dépit de ses protestations, Sunny était quand même décidée à le suivre, et le sourire de Damoclès s'élargit. De révisions éventuellement barbantes, ils passaient à un projet bien différent et évidemment beaucoup plus intéressant.
"Si tu meurs, je t'autorise à me hanter éternellement", répondit Damoclès avec enthousiasme. "Suis-moi", ajouta-t-il en la conduisant jusqu'à son dortoir qui était vide à cet instant de la journée.
Damoclès ne suggéra même pas à Sunny de ne pas faire gaffe au bordel tant c'était évident. Le dortoir des garçons était un vrai dépotoir et sentait le fennec. A quoi s'attendre d'autre quand on faisait cohabiter cinq élèves de quinze ans ? Il tira de sa malle en bordel un coupe-vent pour lui et un autre pour Sunny.
"Voilà, ça devrait faire l'affaire. Je te prêterais bien des chaussures, aussi, mais je crois bien que tu risques de flotter dedans." Une fois paré et prêt, je la regarde avec un accent de triomphe dans la voix et le regard. "Alors on y va ou tu te débines ?"
Il n'y avait qu'une seule bonne réponse à cette question, évidemment.
Sunny Blackwood
Messages : 49
#Sujet: Re: Damoclès ❀ l'Art et la manièreMer 16 Déc - 22:16
« Cita ..eh ! Je ne sais pas si tu es au courant mais ton humble servante viens d’un des patelins les plus paumés d’Ecosse, dans les Hébérides. C’est parce que je vis à ce point dans la cambrousse que je hais la nature. »
elle s’était défendue avec mauvaise foi. Tapant presque du pied a ses mots comme une petite fille capricieuse. Ce qui n’aurai pas été totalement hors de propos puisqu’elle était sans doutes les deux. Et petite et capricieuse. Il fallait bien plus de mauvaise fois que ce dont elle pouvait faire preuve pour le nier et honnêtement Damoclès et elle se connaissait assez maintenant pour qu’il ne soit pas dupe. Pas dupe du tout, ça aurai presque été une insulte de sa part qu’elle pense une seule seconde pouvoir le berner.
Malgré tout elle était encore assez lucide pour savoir que son idée était peut-être la plus tordue qu’il avait eu depuis des années. Elle ne s’était pas risquée à revenir dessus , de toute façon elle s’était engagée et il n’était pas arrivé chez les rouges et or parce qu’il était du genre à se laisser influencer. Belby ne changerai assurément pas son plan parce Sunny avait le culot de penser que c’était dangereux ou stupide. C’était même le genre de considération qui l’aurai peut-être poussé à aller encore plus en avait dans cette catastrophe. Elle en avait parlé avec humour mais quelque part l’idée qu’ils pouvaient effectivement être sérieusement blessé dans cette histoire s’était bien ancrée dans son esprit. Et déjà, elle était sur ses gardes. Elle n’était pas sure que la chance soit suffisante cette fois et ils n’étaient que des 5 eme année en train de se rendre dans un des endroits les plus dangereux des environs.
Qui était l’abruti qui avait dit que Poudlard était l’endroit le plus sécurisé du Royaume-Uni ? Mais quelle connerie ça encore. Elle n’était la que depuis cinq ans et elle avait déjà fait un inventaire non exhaustif de tout ce qui était potentiellement mortel dans cet endroit et pourtant , en libre accès à des jeunes sans cervelles ou sans conscience ( comme elle-même et Damoclès étaient en train de le prouver) dès sa première année. À cela se rajoutait l’existence d’une poudrière comme Gryffondor et voilà que maintenant il y avait un cinglé de professeur qui élevait des saletés de grapcornes.
Et elle ...et bien dans la vie tout était une question de bien choisir ses fréquentations et tout à coup, elle s’était mise à douter qu’elle l’avait aussi bien fait qu’elle s’en vantait. De toute évidence elle était en train de courir a toute vitesse vers sa propre chute. Il la laisserai le hanter si d’aventure elle mourrait durant leur entreprise.
« Bien sur que tu le fait. Je te manquerai beaucoup trop. N’oublie pas cette promesse. » Elle avait répondu, a moitité amusée seulement alors qu’elle lui emboîtait le pas en direction de son dortoir.
Elle n’avait pas fait de commentaire sur l’état de la chambrée mais son pincement de lèvre septique en disait vraiment assez. Elle devait se retenir de toutes ses forces pour ne pas tout ranger elle-même. Ce n’était pas qu’elle aimait spécialement ranger – loin de la – mais plutôt qu’elle détestait le désordre et dans sa propre chambre elle devait déjà dealer avec le bordélisme sans nom de Lorelei. Sans trop faire de manière cependant elle avait enfilé le coupe vent et regrouper ses cheveux dans une tresse vague pour qu’ils ne l’ennuie pas trop. Avec une moue contrariée elle avait mesuré visuellement la tailleurs de leurs pieds.
« Tu n’as pas de si grands pieds ... » elle avait marmonné et c’était peut-être vrai. Tout comme il était vrai aussi qu’elle en avait elle, de fort petit. Comme le reste de son corps par ailleurs. Elle avait peut-être hérité du cerveau mais son frère lui avait clairement pris sa part de grandeur.
Quel ingrat.
Pour faire bonne mesure elle avait retroussé avec soins les manches trop grandes du vêtement. Avant de le regarder d’un air franchement horrifié à ses mots. Se débiner ? Elle ? Bon et bien ce n’était pas totalement improbable. Il était le courageux de la bande. Mais elle allait le nier en bloc. Portant une main à son cœur dans un élan mélodramatique, elle avait maintenu l’image du choc.
« Après toutes ces années de bon et loyaux services, je n’arrive pas à croire que tu ose douter de moi. Poser une question pareille ...je ne t’intéresse plus c’est ça ? Ces derniers temps tu ne remarque même plus quand je change de couleur de cheveux ou quand je raccourcis ma jupe exprès pour toi. »
Elle avait fait mine de se sentir réellement blessée avant de ricaner et de lui attraper la main sans autre forme de procès pour le tirer vers la sortie d’une démarche sautillante. C’était sois du stress soit de l’impatience. Elle n’en était pas sure. Tout de même elle devait être honnête avec lui.
« je ne sais pas si j’ai plus peur que l’école l’apprenne ou que mes parents le découvrent. Si on se fait prendre on est bon pour un camps de redressement pour jeunes délinquants, tous les deux. Y’a pas moyen que j’aille dans un de ces endroits toute seule! »
Elle avait ajouté avec tout son sens du mélodrame alors qu’elle s’engouffrait dans le couloir qui menait à la sortie.
en train de se vernir les ongles avec une application qui avait quelque chose d’absurde quand on savait qu’elle était incapable de le faire sans déborder.
Damoclès Belby
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#Sujet: Re: Damoclès ❀ l'Art et la manièreVen 18 Déc - 10:43
Avec Damoclès Belby & Sunny Blackwood
L'Art et la manière
Mais oui, en plus ! Bon, Damoclès n'avait pas retenu l'info parce qu'il avait une mémoire de poisson rouge, mais c'est vrai en plus que Sunny avait grandi dans le trou du cul du monde. Bon ben, elle avait d'autant moins d'excuse. Comment est-ce qu'on pouvait vivre en rase campagne et ne pas y prendre goût ? Pour Damoclès, qui lui aussi avait été habituée aux recoins les plus paumés de la civilisation, avait bien du mal à comprendre. En comparaison de grandes étendues naturelles, la ville avait vraiment un attrait très limité. Mais il se doutait qu'il n'allait pas réussir à convaincre son amie sur la question.
Ce n'était pas bien grave du moment qu'il réussissait à la convaincre de l'accompagner dans sa nouvelle lubie. Plus ils se rapprochaient de le faire, plus le rouge et or admettait que c'était une mauvaise idée. Mais c'était hors de question. Quand il se mettait quelque chose en tête, il était impossible de l'en déloger. Et puis quoi, ça pouvait quand même être franchement marrant. Avec un peu de chance.
Une fois revêtue de son coupe-vent, elle lui confirma qu'elle ne se débinerait pas. Il savait qu'elle ne le ferait pas. Même si ce serait franchement sage. Pour elle-même mais peut-être pour lui aussi, parce que s'il devait arriver quoi que ce soit, elle allait le lui rappeler éternellement, il le savait bien. Mais en même temps, il y avait de bonnes chances pour que leur petite expédition se change en épée dans l'eau. Damoclès ne serait pas surpris qu'ils se contentent d'errer mollement dans la forêt sans rien trouver d'intéressant parce qu'il ne connaissait pas l'emplacement exact des grapcornes. Et même, il n'était pas sûr qu'il y ait effectivement des grapcornes.
Possible aussi que ce soient juste des bruits de couloirs. Parce que les ados étaient cons et pensaient se rendre intéressants en racontant des conneries. Alors qu'en fait, ça prouvait juste qu'il étaient encore plus cons. Pas forcément aussi cons que ceux qui écoutaient ces mêmes conneries et y croyaient, mais ça... Damoclès avait jamais prétendu être un modèle d'intelligence. Et encore heureux, parce que personne ne l'aurait cru.
"Rooo, sois pas si dramatique, y a pas de raisons pour que qui que ce soit découvre quoi que ce soit", répondit Damoclès d'un ton léger. C'était absolument faux. Et vu le nombre de fois où Damoclès se retrouvait à devoir se justifier de ses conneries auprès d'un professeur ou d'un préfet, il ne devrait vraiment pas parler aussi légèrement. "Allez, viens", ajouta-t-il en l'entraînant vers l'extérieur.
Ils quittèrent la salle commune des rouge et or et Damoclès fit dévaler à Sunny les escaliers qui menaient au hall d'entrée. Tout le monde, pour le moment, se fichait bien de ce qu'ils faisaient. C'était la suite qui serait plus compliquée. Mais ils atteignirent la lisière de la forêt interdite sans faire de rencontres déplaisantes.
"Une dernière volonté, peut-être ?" suggéra-t-il avec un grand sourire alors qu'ils s'apprêtaient à s'enfoncer dans les profondeurs de la forêt.
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