Le pouvoir sans abus perd le charme { Damoclès

**Alecto Carrow** Messages : 104

Le pouvoir sans abus perd le charme.

ft. Damoclès Belby

Comme c'est bien souvent le cas, elle n'a pas suffisamment travaillé. Elle le reconnaît sans mal. Elle n'aime pas travailler, c'est ainsi. Elle pense que dans la vie, seules certaines compétences lui seront utiles et que les autres sont accessoires. Il y a quelques matières dans lesquelles elle a des facilités, et elle en use et abuse... puis il y a toutes les autres, et là, c'est de certains de ses camarades dont elle use et abuse pour passer entre les gouttes en s'en sortant toujours à peu près (même s'il lui est arrivé plus qu'à son tour de se faire avoir par ses professeurs, ce serait trop beau, sinon). Parmi eux, elle a ses favoris, ceux qu'elle est capable de mener par le bout du nez, et Damoclès Belby est de ceux-là.

Il espère en vain, avec elle. Alecto ne le trouve pas laid du tout, certes, mais elle a ses standards, à commencer par le plus important : elle ne sort qu'avec des sangs-purs. Tout le reste, toutes les autres conquêtes potentielles, relèverait de la disgrâce à ses yeux. Elle sait qu'elle lui plaît, elle sait que Damoclès est attiré par toutes les jolies filles de l'école sans forcément rencontrer un franc succès. Pour Alecto, ce genre de personnes sont des cibles idéales. Elle le mène par le bout du nez, lui fait miroiter juste ce qu'il faut de possibilités, et le tour est joué.

Et là, elle a vraiment besoin de lui. Damoclès a beau avoir un an de moins que lui, il est le meilleur élève en potions qu'elle connaisse. Et justement, les potions, c'est la matière où elle a le plus de faiblesses, ce qui la frustre évidemment beaucoup, parce qu'elle n'aime pas l'échec, même si elle en rencontre beaucoup en cours. Et parce que Slughorn, leur professeur de potions, est le directeur de leur maison. Elle aimerait l'impressionner, pouvoir un jour intégrer le fameux club de Slug... mais on en est loin. Elle pourrait ceci dit s'en approcher si elle réussissait complètement son devoir, et pour ça, elle a besoin d'aide.

Elle a besoin de Damoclès, mais elle n'est pas sûre de savoir le retrouver... Elle le cherche un peu à travers l'école, dans les cachots, dans le parc, enfin, à la bibliothèque, où elle le trouve enfin. Il est attablé, il est seul. Pour Alecto, c'est une aubaine. Elle se rapproche, sur d'elle, passe une main dans ses cheveux blond-argent, et lui décoche son sourire le plus enjôleur.

"Enfin je te trouve", dit-elle en s'installant à côté de lui sans lui demander son avis. "Je t'ai cherché par-tout. J'ai désespérément besoin de toi."

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

Le pouvoir sans abus perd le charme

Aujourd’hui, et comme cela lui arrivait bien souvent, Damoclès n’était pas du tout motivé. Il s’était levé du pied gauche, la faute à… lui-même, parce qu’il avait veillé tard. Il avait préféré enchaîné les parties de bataille explosive dans la salle commune des rouge et or plutôt que d’aller se coucher histoire d’avoir son quota de sommeil. Il avait fait n’importe quoi et il était le seul à blâmer pour cela. Résultat des courses, il était complètement décalqué et au-delà d’épuisé. Il avait à peine réussi à garder les yeux ouverts en cours, et il avait dû conjuguer des efforts remarquables pour tenir debout tout du long sans finir par ronfler au fond de la classe. Et le pire, c’est que c’était pas fini, encore. Là, il ne rêvait que de monter dans son dortoir et de faire la sieste, mais il ne pouvait pas, parce qu’il avait une dissertation de Défense contre les forces du mal à rendre pour le lendemain, et il avait à peine rédigé son introduction et à peine décidé du plan de son devoir.

Pas le choix pour Damoclès, sa seule option était de se rendre à la bibliothèque (s’il décidait de travailler dans sa salle commune, ce qu’il préférait, il allait forcément se faire alpaguer par l’un ou l’autre de ses camarades et il oublierait de bosser pour s’en rappeler après minuit… sauf qu’il était si crevé qu’il s’endormirait sur sa copie à coup sûr). La tentation de se faire porter pâle était très, très grande, mais ça ne ferait que retarder le problème. Alors, penché sur son parchemin, il essayait d’avancer. Le devoir ne serait pas bon, il était en train de l’éjecter, vite fait, mal fait, mais au moins ce serait fait. Il finalisait une dernière partie quand il fut interrompu par une voix séduisante et féminine.

Son regard se tourna vers Alecto. Merlin, Damoclès la trouvait irrésistible. La preuve, il ne lui résistait jamais. Elle remplissait un critère remarquable le concernant, en plus d’être jolie : elle remarquait son existence. Pour le gryffondor un peu benêt dominé par ses hormones, c’était un exploit. Quand elle en faisait des caisses en lui disant qu’elle avait « désespérément » besoin de lui, il ne savait pas lui résister. Genre, pas du tout.

"Tu sais que j’ai toujours du temps pour toi." C’était faux, il n’avait pas de temps du temps, mais il le prendrait malgré tout. "Qu’est-ce qui t’arrive ? Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?"

**Alecto Carrow** Messages : 104

Le pouvoir sans abus perd le charme.

ft. Damoclès Belby

Damoclès sait comment lui parler. Ou plutôt, Alecto sait quoi faire pour que Damoclès lui dise exactement ce qu'elle a envie d'entendre. Il a tout intérêt, oui, à vouloir faire les choses ainsi qu'elle le souhaite, car elle ne supporte pas qu'on lui tienne tête. Elle l'apprécierait s'il l'attirait, mais ce n'est pas le cas, la seule chose qu'elle recherche avec Damoclès, c'est à se servir de lui, et elle pense qu'elle ne s'en sort pas si mal. Chacun de leurs échanges le lui prouvent largement, et cette fois ne fait pas exception. Elle n'a rien besoin de faire ou de dire de particulier pour que, déjà, il se mette à sa disposition. et accepte de faire ainsi qu'elle le lui demanderait, peu importe ce qu'il lui demanderait.

Et ça tombe bien. Elle compte mettre son talent et ses connaissances à profit, en échange de quelques battements de cils. Il lui demande ce qu'il peut faire pour elle, il va être servi. Il peut faire beaucoup pour elle, voilà ce qu'elle peut lui répondre. Il doit faire beaucoup pour elle, surtout. C'est ce qu'elle attend de lui, et il a tout intérêt à ne pas la décevoir. Dans le cas contraire, elle saurait lui faire regretter son refus, en lui faisant comprendre que cette situation allait lui faire perdre tout ce qu'elle prend un malin plaisir à lui faire miroiter à l'heure actuelle, autant de choses qu'il n'obtiendra jamais, mais qu'il doit croire pouvoir obtenir. Car c'est pour le mieux.

"J'aurais besoin que tu m'aides avec mon devoir de potions. Tu es tellement doué, ça a l'air si simple pour toi, et moi j'ai désespérément besoin de m'améliorer."

Le couvrir de compliments, se diminuer pour lui donner le sentiment qu'il a l'ascendant sur elle et qu'elle dépend de lui. Les mecs aiment ça, qu'on leur donne l'impression qu'ils sont au centre du monde. C'est une illusion totale. Elle est convaincue que ce monde, et de longue date, est dirigé par les femmes. Cela ne se voit pas car les hommes sont majoritairement en position de pouvoir.

Mais il suffit d'y regarder d'un peu plus près pour le réaliser, pour s'en rendre compte. Les femmes peuvent avoir le pouvoir, pour cela, il faut qu'elles acceptent de le saisir et fassent mine de jouer le rôle qu'on attend d'elles. Pour Alecto, c'est du tout cuit. Elle est sûre, vraiment sûre d'obtenir ce qu'elle voudra. Elle obtient toujours ce qu'elle veut, voilà tout.

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

Le pouvoir sans abus perd le charme

Pour être totalement honnête, Damoclès aurait vraiment voulu qu'Alecto demande son aide et sa présence pour autre chose qu'un devoir de potion, mais il ne tombait pas des nues non plus. Il s'y attendait. Ce n'était pas la première fois que la vert et argent lui formulait ce genre de requête, et à chaque fois, il acceptait. Bien souvent, d'ailleurs, Damoclès faisait plus qu'aider Alecto et finissait par faire ses devoirs à sa place. Mais il ne s'en plaignait pas du tout, il le faisait de bon coeur, il savait que ça lui faisait plaisir, il espérait que ça lui donne le beau rôle, celui d'un type intelligent et intéressant. Pas assez intelligent pour admettre qu'il se faisait totalement mener par le bout du nez, mais ça...

Il n'arrivait pas à se montrer insensible à ses compliments, quand elle disait qu'il était si fort et doué. Et c'était vrai, c'était le point sur lequel il savait qu'il excellait. Les potions étaient son domaine de compétence, et il se disait que, forcément, s'il fallait qu'il se distingue vis-à-vis de son interlocutrice, c'était la bonne chose à faire. Il devait se donner l'occasion de briller à ses yeux, et il n'avait pas beaucoup d'autres options à sa disposition sinon celle-ci, justement.

Et aussi, ça allait lui permettre de grapiller du temps en présence d'Alecto. A partir de là, c'était à lui de jouer et d'essayer de faire en sorte qu'elle ne voit pas juste en lui l'adolescent qui était très doué en potions mais un type vraiment intéressant, avec qui elle aimerait passer tout son temps. Déjà, elle savait qui il était, elle lui accordait du temps et de l'importance. C'était beaucoup pour lui.

"Je suis sûr que tu te dévalorises", répondit Damoclès, avec l'intention, surtout, de complimenter Alecto à son tour. Ce n'était pas difficile. Forcément, on lui demanderait de la décrire en un mot, il dirait "belle", "canon", "magnifique", il n'arriverait pas à s'en empêcher. Mais elle avait d'autres qualités aussi, en creusant bien. Et en mettant mes hormones de côté. "Mais bien sûr que je vais t'aider. Il est sur quoi, ton devoir ?"

Il était déjà prêt, en esprit, à faire ce devoir de bout en bout, et sans regret.

**Alecto Carrow** Messages : 104

Le pouvoir sans abus perd le charme.

ft. Damoclès Belby

En cet instant, c'est vrai, Alecto se dévalorise, mais ce n'est qu'en surface. Elle ne pense pas vraiment ce qu'elle dit. Elle ne croit pas vraiment dans son discours, elle ne croit pas vraiment ne rien valoir. Elle est sûre d'elle, absolument certaine de ses compétences, de sa valeur, de qui elle est et de ce qu'elle mérite. Mais il y a une vérité quand même, et cette vérité, c'est que les potions ne sont pas, en effet, son domaine de prédilection. Mais ce n'est pas quelque chose de grave à ses yeux. Pour elle, l'essentiel n'est pas d'être doué pour tout mais d'exceller en tout. S'il faut en passer par des moyens détournés pour cela, alors autant ne pas hésiter.

Elle a le talent de savoir comment réussir où elle n'est pas prédisposée à réussir... pour elle, c'est ça, le vrai talent. Il ne lui fait pas défaut, visiblement, car Damocles accepte de l'aider une fois de plus. Elle sourit, ravie, comme si elle avait eu le moindre doute quant au fait que l'adolescent accepterait de l'aider, mais elle n'a pas douté une seule seconde. Elle sait comment l'amadouer, et Damocles n'est pas difficile du tout à amadouer, par ailleurs. Le pauvre est un bouillon hormonal sur pattes, et elle... Elle sait y faire avec l'autre sexe. Elle a la prétention de le croire, en tout cas.

-Les philtres d'amour, dit-elle alors. J'imagine que ça doit être un jeu d'enfant pour toi, mais moi, à chaque fois que j'essaie d'en préparer une, mon chaudron est au bord de l'explosion, je sais pas comment ça se fait. Pourtant, je me dis que ce serait pas un luxe dans avoir à disposition de temps en temps. On sait jamais, ça peut toujours servir.

Elle le pense vraiment. Elle aime se dire qu'il existe dans le monde de la sorcellerie des potions si puissantes qu'elles ont le pouvoir de véritablement saper votre volonté. En ce qui la concerne, elle ne pense pas non plus qu'un philtre d'amour soit forcément nécessaire, elle a d'ailleurs trop d'orgueil pour vouloir en dépendre, mais on ne sait jamais où peuvent nous mener les circonstances, et aussi, c'est surtout pour faire la conversation et voir jusqu'où Damoclès serait capable de bien vouloir l'aider.

Elle n'a pas inventé son sujet de devoir, c'est bien de l'armotentia qu'il est question. Et si elle ne fait pas un miracle, elle aura un très, très, très mauvais résultat, et il faut qu'elle réussisse à améliorer ses scores en potion. Elle continue de croire que, avec un peu d'effort, elle pourra enfin rejoindre le club de Slug, et ce serait l'accomplissement, le but qu'elle cherche à atteindre dans l'espoir d'un accomplissement social.

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

Le pouvoir sans abus perd le charme

Ah, les philtres d'amour, tout un sujet. Quand on savait quels effets ces derniers pouvaient avoir sur un être humain, au point de dominer sa conscience et altérer sa vision de la réalité, on pourrait s'étonner que ces potions soient si simples de confection, et pourtant... Enfin, pas toutes, si on voulait qu'elles durent, il fallait faire preuve d'un certain effort et d'une minutie encore différente, mais quand même, c'était une chose qui avait toujours fasciné Damoclès... et qui l'avait tenté, aussi.

Il devait bien l'avouer, il était parfois tenté par l'idée d'utiliser cette potion sur une fille de son choix, mais il ne serait pas capable de se contenter d'un sentiment factice juste pour avoir le sentiment de plaire, ce serait vraiment la chose la plus triste qu'il puisse faire, et il était bien loin encore de croire qu'il n'avait aucune autre possibilité de plaire ou d'intéresser... Même si parfois, c'était à se désespérer tant les filles avaient l'air de le trouver transparent... Enfin, pas tout à fait, visiblement, puisque, de toute évidence, Alecto le remarquait, mais le rouge et or savait, même s'il aimait qu'elle sache apprécier sa présence, et voulait croire qu'elle aimait quand même passer du temps avec lui au-delà de ses talents pour les potions (preuve donc de son infinie crédulité.

"Tu veux rire ? Comme si une fille comme toi devait avoir besoin d'un philtre d'amour. Tous les garçons sont à tes pieds."

Damoclès se demanda s'il n'avait pas été maladroit dans ses paroles. Sans doute, c'était sa spécialité, avec les filles. Mais en attendant, il pensait quand même qu'il ne disait pas des conneries plus grosses que lui en affirmant ça. Il voyait bien que ce n'était pas que son regard qu'Alecto Carrow. Et c'était normal, en même temps. Alecto Carrow était une fille vraiment mignonne. Forcément, tous les goûts sont dans la nature, et tout le monde ne devait pas penser que c'était le cas, mais objectivement, il estimait qu'on ne pouvait pas dire qu'elle était laide. En ce qui le concernait, il était plutôt du genre à trouver absolument toutes les filles de Poudlard à tomber, mais ça c'était encore une autre affaire.

**Alecto Carrow** Messages : 104

Le pouvoir sans abus perd le charme.

ft. Damoclès Belby

Partir à la pêche aux compliments, quand on le fait avec Damoclès Belby et que l'on est une fille, c'est d'une simplicité enfantine. Certains diront que c'est trop facile, mais Alecto n'a jamais compris ce raisonnement. Devrait-on se passer de certaines choses sous prétextes qu'on ne doit pas faire des pieds et des mains pour les obtenir ? Non, certainement pas. Alecto, elle, prend tout ce qui est à sa disposition. Elle ne fait pas de manière, elle ne fait pas de distinctions, elle prend, c'est tout, et avec le sourire, je vous prie. Elle avait un peu deviné à l'avance la réponse du rouge et or et avait même cherché à l'obtenir, ce n'est pas pour autant qu'elle allait cracher sur cette même réponse, puisque celle-ci lui convient très bien, la met en valeur et a le mérite de dévier le sujet de conversation sur un domaine qu'elle aime bien plus que les potions et leurs ingrédients : elle, elle-même, et encore elle.

Elle sourit et fait mine d'être modeste, pourtant elle le pense. Bon, "tous les garçons", c'est sans doute excessif, il y en a bien un ou deux, toujours, pour lui faire de la résistance (même si Alecto, dans tout son orgueil, pense pouvoir faire céder n'importe qui à ses charmes du moment qu'elle y met les moyens), et elle le sait bien. Mais c'est un nombre risible à ses yeux, et qui ne vaut pas la peine d'être souligné, elle préfère se concentrer sur les faits, et dans les faits, elle trouverait assez déshonorant, pour elle-même en tout cas, de commencer à utiliser ce genre de subterfuges, comme si ses charmes ne pouvaient pas suffire en eux-mêmes. Peut-être que dans certaines circonstances, il n'y avait effectivement pas le choix, et dans ce cas, ça pouvait être un bon subterfuge.

"Pas tous, n'exagère pas", fait Alecto pour prétendre à la modestie. "Je n'ai pas dit que le philtre serait pour moi, il peut servir à d'autres."

Elle le pense réellement. Elle se dit que ce serait drôle d'humilier certaines de ses ennemies en leur faisant prendre du philtre d'amour à leur insu, et en les faisant tomber amoureux des pires ratés de l'école. En fait, ça pourrait vraiment être amusant à observer, et semer une belle zizanie. Elle allait se faire un plaisir de creuser le sujet. Mais pas tout de suite. Là, elle voyait une occasion de s'épancher sur le sujet de conversation qui l'intéressait plus que n'importe quelle autre : autrement dit, elle-même.

"Mais je suis curieuse, développe. C'est quoi une fille comme moi ?"

S'il lui prend l'envie de la couvrir de compliments, elle sera la dernière à le lui reprocher ou à le retenir, elle aime beaucoup trop l'idée d'être caressée dans le sens du poil.

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

Le pouvoir sans abus perd le charme

Alecto pouvait bien dire ce qu'elle voulait, aux yeux de Damoclès, la question ne se posait pas, si elle devait avoir un garçon dans le collimateur (et malheureusement, les chances pour que ce garçon soit lui étaient maigres, il aimait se bercer d'illusions mais pas au point de ne pas s'en rendre compte), elle réussirait forcément à le faire craquer. La vert et argent pouvait être une sacrée peste, quand elle le décidait, mais elle était aussi intelligente, charmante, sûre d'elle, autant de qualités qui étaient susceptibles de vous faire craquer à coup sûr si votre coeur n'était pas en pierre, et celui de Damoclès ne l'était vraiment pas. Il était plutôt fait en artichaut, ce qui ne justifiait pas forcément son comportement envers le sexe opposé, mais avait le mérite de l'expliquer en partie, en revanche.

Donc non, il n'exagérait pas. Si Alecto voulait un garçon elle pouvait l'avoir, parce qu'elle était indéniablement belle, en plus de savoir exactement quoi vous dire pour que vous restiez suspendu à ses lèvres jusqu'à ce qu'elle ait arrêté de parler. Franchement, elle avait un truc. Ou bien c'était Damoclès qui était complètement stupide, abruti devant tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une fille ? C'était l'hypothèse la plus probable qu'on puisse imaginer.

Elle finit par lui assurer que le philtre n'était pas pour elle mais qu'il pourrait servir à d'autre. Damoclès, avec un peu plus d'objectivité, pouvait bien admettre que ce n'était pas franchement une très bonne idée de remettre entre les mains d'une personne telle que la jeune Carrow ce quelque chose d'assimilable à une arme de destruction massive si elle atterrissait entre les mauvaises mains. Donc il devrait s'abstenir, sans doute, d'orienter Alecto dans ce sens, mais il aimait beaucoup trop avoir toute l'attention de l'adolescente pour passer à côté de l'opportunité qu'elle lui donnait de poursuivre cette conversation, qui plus est en s'engageant sur un sujet de conversation qui n'avait pas forcément à voir avec les devoirs de l'adolescente.

Damoclès le savait, la question d'Alecto avait vocation à le pousser à la complimenter le plus possible. Mais il ne voyait pas quel mal il pourrait bien y avoir à cela, donc il laissait faire. Une fille comme elle, qu'est-ce que c'était ? Tout en même temps. Une fille comme elle, c'était... quelque chose de tentant à rêver, mais de bien sûr complètement inutile à espérer. Mais l'espoir fait vivre, quelque chose dans ce goût-là, donc il pouvait bien continuer encore un peu, après tout.

"Ben..." Damoclès chercha ses mots, un peu mal à l'aise. "T'es super intelligente, t'es sûre de toi, t'es... très belle, ça tu dois le savoir. C'est ça, une fille comme toi."

**Alecto Carrow** Messages : 104

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ft. Damoclès Belby

Alecto avait déjà entendu dire que certaines personnes détestaient être caressées dans le sens du poil, flattées, complimentées. Autant dire qu'elle ne se reconnaissait absolument pas. Elle avait non seulement du mal à s'identifier mais également du mal à comprendre que l'on puisse passer à côté de ce sentiment incomparable qui vous enveloppe quand on flatte votre ego. Pour elle, c'était limite un gage de stupidité, en fait, mais qui ne devrait pas vraiment l'étonner tant certaines personnes semblaient à des millénaires d'un comportement social élégant et normal. C'était toujours les moins sûrs d'eux qui crachaient sur les compliments quand ils auraient le plus besoin de les entendre. Le problème, c'était sans doute qu'ils n'étaient pas capables d'y croire, qu'ils s'imaginaient forcément qu'il y avait une entourloupe derrière. Là encore, il était impossible pour la vert et argent de se reconnaître.

Elle ne pensait pas être prétentieuse, elle estimait par contre avoir parfaitement conscience de sa valeur, ce qui étaient deux choses bien différentes, selon elle. Donc, évidemment, quand Damoclès la couvrait de compliments, elle ne rougissait pas comme une petite fille, à se demander si elle méritait les fleurs qu'on lui lançait. Non, pas du tout, elle estimait les mériter toutes et encore davantage. Elle ne pensait pas que Damoclès mentait sur aucun point, par ailleurs. On pourrait facilement lui rétorquer qu'elle n'était pas "super-intelligente" et que ses piètres résultats scolaires parlaient d'eux-mêmes à ce sujet, mais elle estimait qu'il y avait plein de formes d'intelligence, et elle avait choisi la sienne, qu'elle considérait être redoutable, et qui reposait entre autres sur un petit talent pour la manipulation, qui portait ses fruits à en juger la réaction de Damoclès.

Pour le reste, il n'y avait pas photo. Bien sûr qu'elle était sûre d'elle. Certains diront trop, mais comment peut-on être trop sûr de soi ? Elle transpirait l'assurance, et ceux pour qui c'était trop devraient prendre exemple sur elle, ils étaient forcément jaloux, c'est tout. Enfin, le dernier point, elle passait bien assez de temps dans la salle de bain pour ne pas vouloir entendre autre chose. Bien sûr qu'elle était belle, elle faisait tout pour.

"Tu vas me faire rougir", répondit-elle. C'était faux. "T'es pas mal non plus, dans ton genre, tu sais", ajouta-t-elle. Elle ne le pensait pas. "Je ne comprends pas pourquoi tu n'as pas plus de succès avec les filles, tu sais."

Si, elle comprenait parfaitement. Comme pour tout le reste, il s'agissait d'endormir toute défiance chez le rouge et or, cible facile. Elle n'était pas la seule à adorer les compliments, elle était absolument sûre et certaine de ça.

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

Le pouvoir sans abus perd le charme

Damoclès pouvait être crédule, mais pas au point quand même de croire que ses propos pouvaient faire rougir son interlocutrice... Même s'il aimerait bien. Voir le rose lui monter aux joues, et se dire qu'il en était responsable. Elle serait sans doute encore un peu plus adorable avec un peu de rouge aux joues. Mais il se faisait une raison. Le seul des deux susceptible de rougir dans ces circonstances, c'était bel et bien lui, et il n'en était pas franchement fier. Surtout qu'il savait qu'il n'était pas suffisamment discret, raison pour laquelle elle n'avait aucune difficulté à tordre et distordre ses sentiments pour en faire ce qu'elle voulait. Et lui, il la laissait jouer avec comme si c'était de la pâte à modeler.

Il savait donc que certains discours venant de la vert et argent étaient évidemment à prendre avec des pincettes. Quand elle lui disait que lui non plus n'était pas mal, dans son genre, il ne fallait absolument pas qu'il commette l'erreur de la croire sur parole. N'empêche que ça restait quand même vachement tentant et qu'il avait bien du mal à s'en empêcher malgré tout. Entendre une jolie fille vous dire que vous étiez pas mal, c'était quand même assez difficile d'y être indifférent. Surtout quand on s'appelait Damoclès Belby et qu'on recherchait à tout prix l'approbation du sexe opposé, à tout prix.

"Ben moi non plus", répondit-il tout d'abord avant de réaliser à quel point ça devait être prétentieux. "Enfin non, c'est pas ce que je voulais dire. Je sais bien que je suis pas un canon de beauté, ce genre de chose. Mais j'ai souvent l'impression d'être invisible, pour les filles."

Il n'en revenait vraiment pas de discuter de ça directement avec Alecto, Alecto la poupée de porcelaine. Il ne savait pas trop s'il grillait ses chances (pour peu qu'il en avait) avec elle en s'exprimant aussi directement ou s'il affichait au contraire des failles qui étaient susceptibles de lui plaire et d'éveiller son intérêt. Dans un cas comme dans l'autre, il était de toute façon lancé et quand il était lancé sur quelque chose, il avait bien du mal à faire à s'arrêter, jusqu'à ce qu'il ne soit plus vraiment possible de faire marche arrière.

"T'aurais peut-être des conseils à me donner pour... tu sais ? être plus intéressant..."

Il baissa le regard. Il devrait vraiment apprendre à se taire.

**Alecto Carrow** Messages : 104

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ft. Damoclès Belby

La réaction toute spontanée de Damoclès suscite le premier sourire sincère que la jeune femme ait adressé à son interlocuteur depuis les débuts de leur conversation alors qu'il affirme que lui non plus ne sait pas pourquoi il n'a pas plus de succès avec le sexe opposé. C'est pure maladresse de sa part, évidemment, et une maladresse qui l'amuse vraiment beaucoup. Elle pense comprendre où il veut en venir par là, c'est plutôt qu'il ne voit vraiment pas ce qu'il pourrait faire pour que les filles s'intéressent à lui. Il se pose sans doute trop de question, mais il n'a pas tort de s'en poser non plus. On n'attire pas les mouches avec du vinaigre.

Alecto le sait parce qu'elle-même s'arrange pour n'être que miel en apparence, ce qui n'est pas bien difficile en tant que reine des abeilles. Elle sent en tout cas que la discussion commence à prendre une tournure qui va définitivement l'intéresser, et elle est clairement ravie de pouvoir lui donner davantage d'intérêt et de consistance. Elle pense qu'elle pourra aisément dominer le jeu, et elle ne veut surtout pas se priver de le faire.

Il se corrige en affirmant qu'il sait ne pas être un canon de beauté. Ce qui est vrai. Enfin, il ne faut pas exagérer non plus. Ce n'est pas comme si tout était à jeter chez lui. En s'arrangeant un peu, il pourrait très certainement plaire. Pas forcément à elle, certes, mais à d'autres sans doute, même si le but n'est pas d'en faire un coq de basse-cour. Il y a quelque chose de séduisant dans l'idée de jouer les Pygmalion, mais c'est une idée qu'Alecto préfère réserver à ses camarades de sexe féminin, sur lesquelles elle considère avoir davantage de pouvoir.

En tout cas, elle a vu juste quant à la manière dont la conversation allait dévier. Voilà maintenant que Damoclès Belby lui demande des conseils pour paraître plus séduisant. Oh, comment ne pas vouloir y mettre son grain de sel quand c'est si gentiment demandé ? Elle est sûre et certaine de bien pouvoir s'amuser avec ces prémisses, et elle va faire ce qu'il faut pour, on peut compter sur elle à ce sujet.

"Si tu veux un premier conseil, arrête de dire que tu n'es pas intéressant, il n'y a rien de plus tue-l'amour que l'absence de confiance en soi", décrète-t-elle.

Ce n'est pas entièrement vrai. Il y a des filles qui raffolent des mecs peu sûrs d'eux, parce qu'elles se donnent la mission de les sortir de leur coquille, ce genre de conneries. Mais Alecto, elle, est loin d'être ce genre de fille. Et elle parle selon ses critères. Surtout, elle a envie de voir jusqu'où elle peut aller.

"Et puis... il y a sans doute deux ou trois choses qu'on pourrait facilement arranger dans ton... apparence." Elle marque une pause. "Ecoute, on va passer un deal, toi et moi. Tu fais tous mes devoirs de potion pour le reste de l'année, et moi je fais de toi le plus grand Don Juan que Poudlard ait jamais connu, qu'est-ce que tu en dis ?"

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

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Damoclès avait du mal à déterminer comment ils en étaient arrivés là, mais voilà, ils y étaient, et à présent, il recueillait les conseils de son interlocutrice, sans savoir s'il grillait ses éventuelles et très maigres chances en la prenant pour coach de vie. D'un autre côté, si son interlocutrice pouvait l'aider à plaire un peu plus... pourquoi il négligerait cette possibilité ? Il en avait assez d'être invisible aux yeux de filles. D'autres garçons réussissaient à sortir du lot et à plaire, alors pourquoi lui-même n'y arriverait-il pas, hein ? Il n'était pas si horrible non plus, mais c'est sûr qu'en présence du sexe opposé, il perdait carrément ses moyens, et c'était pas loin d'être ridicule, à ce stade.

Elle avait sans doute raison, les filles aimaient les garçons confiants, sûrs d'eux, pas forcément qui roulaient des mécaniques (encore que), mais qui au moins savaient s'imposaient. Il ne remplissait pas franchement ces critères de son côté, pas en présence des filles, mais il avait bien remarqué que c'était quelque chose qui marchait et qui plaisait, en revanche. Qui plaisait même beaucoup, s'il se fiait au succès qu'avait notamment Sirius auprès des filles.

Oui, rien de plus tue-l'amour que le manque de confiance en soi. Mais le pire, c'est que quand il n'était pas question de tenter de séduire, Damoclès était justement quelqu'un d'à l'aise et de confiant, le genre pas prise de tête et qui n'avait aucune gêne particulière à s'exprimer ou à évoluer au milieu des autres. Comme beaucoup de personnes, il avait plusieurs facettes, et il y en avait qui étaient plus simples à assumer que d'autres, dont il se passerait carrément.

Damoclès se rembrunit un peu quand la vert et argent évoqua son apparence et lui dit qu'il y aurait de quoi l'améliorer. Encore un peu et elle ajouterait qu'il était moche. Damoclès avait conscience de ne pas être un canon de beauté, il n'était pas au point de se leurrer totalement sur la question non plus, il ne se le permettrait pas.

"Bon OK, marché conclu", répondit Damoclès, qui était assez amusé par ce petit marché, qui en plus lui permettrait de passer plus de temps avec Alecto. Alors, ça lui donnerait plus de devoirs à faire, mais quand il s'agissait des potions, ce n'était pas tant une corvée que ça, puisque ce domaine le passionnait. Et il se disait que ça pourrait être amusant, en fait. "Je peux savoir ce qu'elle a, mon apparence ?"

**Alecto Carrow** Messages : 104

Le pouvoir sans abus perd le charme.

ft. Damoclès Belby

Le sourire le plus satisfait du monde s'affiche sur les lèvres d'Alecto alors qu'elle constate avoir obtenu gain de cause. Elle adore avoir raison, elle adore l'emporter, même quand ce doit être pour des détails, même quand ce doit être pour rien. Ce qui importe, à ses yeux, c'est de se montrer... sous son jour le plus victorieux, et ce jour n'est pas une constante, même si elle s'évertue à laisser penser le contraire.

Dans le cas de Damoclès, elle triche sûrement un peu. La partie n'était pas forcément difficile, certains diront qu'elle était gagnée d'avance, même, et ils n'auront peut-être pas tort. Mais on prend ses victoires où on le peut, l'essentiel étant de savoir les savourer. Et elle ne l'emporte pas qu'avec la petite satisfaction personnelle d'avoir réussi, au passage, elle l'emporte aussi avec la possibilité d'exploiter jusqu'à la corde les talents du rouge et or, et elle ne va surtout pas s'en priver, bien sûr que non.

Damoclès Belby en a peut-être beaucoup à apprendre quand il s'agit d'avoir la cote auprès du sexe opposé, mais personne n'a plus rien à lui enseigner, par contre, au sujet des potions, son domaine d'expertise qu'il érigerait presque au rang d'art. En exagérant à peine, bien évidemment. Elle pense qu'ils peuvent être gagnants tous les deux.

Alecto irait bien prétendre qu'elle n'a qu'une parole, mais c'est faux. Elle sait tenir ses engagements, mais elle aime en passer par des voies détournées quand l'affaire n'est pas aussi simple qu'elle l'aurait voulu. Certaines choses ne coulent pas forcément de source, mais là, ça l'amuse plutôt de s'engager à remplir sa part du marché. Tenter de transformer Damoclès Belby en Sirius Black bis, c'est un défi plutôt stimulant. Le genre de défi qu'elle adore relever en tout cas.

"Ne te vexe surtout pas, hein", répond Alecto quand Damoclès lui demande ce qu'elle a, son apparence. Elle dit ça, mais elle n'a pas l'intention d'y passer par quatre chemins.

C'est juste une formule, mais concrètement, elle ne compte pas faire dans la dentelle, c'est pas son genre.

"Mais déjà, ta tenue. T'es débraillé, ça peut être un style, mais toi tu fais juste... négligé. Pareil pour ta coiffure. Faut qu'on te réinvente. Le style premier de la classe, ça t'iras pas, mais on peut sûrement trouver quelque chose qui colle un peu plus à ta personnalité. Si on oublie ton côté un peu trop... demandeur."

S'il arrêtait de baver sur toutes les filles qui passent, déjà, il aurait peut-être un peu plus de succès, va savoir.

EPSILON

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Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

Le pouvoir sans abus perd le charme

Quand votre interlocuteur commence une phrase par "Te vexe surtout pas", on sait d'avance que c'est mal barré. Et en effet... Damoclès, c'était pas le genre susceptible. C'était un grand marrant, qui avait beaucoup d'autodérision et était le premier à savoir se payer sa propre tronche, mais il avait quand même ses limites. Et aussi, une vérité un peu crasse balancée par un pote ou par un serpentard dont il se fichait de l'opinion, c'était pas la même chose qu'une vérité dite par une fille super mignonne qui tentait de vous donner des conseils pour arrêter de se prendre râteau. Il allait prendre sur lui pour ne pas commencer à prendre la mouche, surtout vu la tournure que prenait la discussion, mais quand même, heureusement que le rouge et or était pas du genre à se vexer pour rien.

Bon, sa tenue, il voulait bien le reconnaître... C'est qu'il était pas soigné du tout, Damoclès. Généralement, quand il s'habillait le matin, il se contentait d'enfiler la première tenue qui lui passait sous la main, il s'emmerdait pas forcément à réfléchir plus que ça, faut bien le dire. En plus, vu qu'ils portaient tous l'uniforme, il ne voyait pas pourquoi il s'embarrasserait de prendre plus de soin que ça. En plus, le côté bien propre sur soi, il était pas complètement sûr que ça fasse craquer toutes les filles non plus. Il fallait être négligé, mais pas trop, un vrai travail de pointe juste pour attirer ne serait-ce qu'un regard. Il ne savait vraiment pas dans quoi il s'embarquait, pour le coup.

"Oui, bon, ça va...", répliqua-t-il d'un ton légèrement embarrassé quand elle évoqua son côté "demandeur".

Il aimerait pouvoir répliquer que c'était faux, pas du tout, qu'il n'était pas demandeur pour un sou. Mais ce serait de la mauvaise foi pure et dure. Clairement, il était en demande, beaucoup trop, et c'était pas un trait de caractère apprécié. Mais il faisait pas exprès, vraiment. Il pouvait peut-être réussir à y travailler, mais il y avait une condition, en revanche, qu'il n'avait absolument pas envie de remplir, peu importe l'insistance de son interlocutrice.

"Tu fais ce que tu veux avec ma tenue." Il était préférable de ne pas sortir cette phrase de son contexte. "Mais il est hors de question que tu touches à mes cheveux."

**Alecto Carrow** Messages : 104

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ft. Damoclès Belby

Alecto n'y va pas avec le dos de la cuillère, elle se doute que son discours doit embarrasser son interlocuteur. Est-ce qu'elle ressent le moindre scrupule pour autant ? Non, pas le moins du monde, ce serait même tout l'inverse, elle s'amuse beaucoup de son propre comportement. En tout honnêteté, elle aurait tendance à se trouver particulièrement désopilante. Oui, oui, rien que ça, désopilante. Elle sait que pour obtenir ce que l'on veut des autres, les rabaisser relève d'une méthode claire, simple, efficace. Pas le genre de méthodes qui plaît aux masses, mais le genre de méthodes qui fonctionnent, en revanche.

La vert et argent sait aussi bien caresser les autres dans le sens du poil que piétiner leur estime d'eux-mêmes selon les circonstances. Et présentement, elle sait même faire les deux en même temps sans aucune forme de recul ou de scrupule. Elle n'a rien contre Damoclès, en faire son petit projet très personnel, c'est une chose qui l'amuse et qui lui plaît.

Mais elle ne peut pas le ménager non plus, ce n'est pas dans ce qu'elle estime être son intérêt. L'adolescente a des projets pour lui, des projets de plus en plus clairs, et avec des projets comme ceux-là, on s'épargne de prendre des gants. Non, au contraire, on y va très franchement, et on hésite surtout pas. C'est comme ça que ça marche, tout simplement.

Et son petit discours est efficace, d'ailleurs. Même si Damoclès semble un peu piqué au vif, il ne remet pas son discours en question. Il ne faut pas être un génie pour comprendre qu'il est quand même un petit peu vexé, mais il prend sur lui malgré tout, il sait que le jeu en vaut la chandelle. Il a envie qu'elle l'aide, donc à partir de là, Alecto sait qu'elle a absolument tout gagné, elle n'a vraiment aucune forme de souci à se faire.

Même les vagues protestations de son camarade n'ont le don que de lui faire lui adresser son plus charmant sourire. Elle le tient au creux de sa poche. Ou en tout cas c'est ce qu'elle pense. Elle aura peut-être une mauvaise surprise par après. C'est toujours le souci, quand on se croit invincible. On a tendance à ne pas voir ce qui se trouve pourtant juste sous notre nez. Et pourrait bien nous exploser à la figure en un temps record.

"Bon, d'accord, on va commencer par ta tenue, déjà, on rediscutera de tes cheveux plus tard." Faire semblant de lui céder du terrain pour finalement ne rien céder du tout. Une méthode largement éprouvée par l'adolescente. "Tu m'emmènes dans ta salle commune ? Je veux voir ce que tu as dans ta garde-robes."

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

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Damoclès ne savait pas trop comment ils en étaient arrivés là. Ce qu'il voyait bien, c'est qu'il n'allait pas avoir d'autre choix que de se laisser porter par le courant et d'accepter les choses comme elles étaient. Il l'avait cherché, et même s'il n'était pas sûr du tout de ce que ça allait donner, ça avait le mérite de retenir l'attention d'Alecto, et de lui permettre de passer un peu plus de temps avec elle. Il n'en était pas au point de s'imaginer qu'ils allaient secrètement se rapprocher et qu'il allait se passer quelque chose entre eux pour autant, mais il aimait passer du temps avec elle malgré tout. Et puis, il était curieux de voir ce qu'elle serait capable de faire du cas désespéré qu'il avait le sentiment d'être. Il avait le temps, bien sûr, d'attirer l'attention et les faveurs du sexe opposé, il n'avait que quinze ans, après tout. Mais c'était en demander beaucoup, énormément même, à ses hormones en vrac total.

"Tu vas pas être déçue du voyage", s'autorisa à plaisanter Damoclès avant de consentir à la proposition de son interlocutrice quand cette dernière suggéra qu'ils se rendent dans son dortoir pour aller jeter un oeil dans sa garde-robes.

Utiliser le mot "garde-robes" est déjà très exagéré compte tenu du fait que le nombre de vêtements que Damoclès avait en sa possession et qui ne soient pas juste des uniformes scolaires était assez ridicule. Il n'était pas un grand fan de mode, et ses parents n'étaient pas bien riches, donc on avait tout de même assez vite fait le tour de ce qu'il portait. Mais bon, elle pourrait toujours voir ça par elle-même, après tout.

"T'es déjà allée dans la salle commune des Gryffondor ?"

Il était curieux de sa réponse. Il la conduisit donc jusqu'à la salle commune des rouge et or à grand renfort de "Bienvenue chez nous", avant de le mener dans son dortoir, un peu mal à l'aise quand au bordel ambiant. C'était clairement une chambre de cinq adolescents de quinze ans. On ne pouvait avoir aucun doute là dessus.

"Fais pas gaffe au bordel..." Puis il ouvrit sa valise dans laquelle il y avait ses vêtements, pas du tout pliés et en vrac. "Vas-y, fais-toi plaisir."

**Alecto Carrow** Messages : 104

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ft. Damoclès Belby

Alecto apprécie de se laisser entraîner dans la salle commune de son camarade. De manière générale, elle aime bien entrer dans les salles communes qui ne sont pas les siennes, il plane dans ce genre de démarche ce léger parfum d'interdit qu'elle est incapable de ne pas apprécier au moins un peu. L'adolescente estime que rien n'égale la sienne, de salle commune, parce qu'elle est beaucoup trop fière de sa maison pour envisager l'inverse, mais elle admet par contre qu'il y a aussi quelque chose d'agréable à celles qu'elle ne fréquente que de loin.. Elle a déjà eu l'occasion de toutes les visiter, au gré de ses conquêtes masculines, mais à chaque fois, elle prend plaisir à les retrouver. Rentrer dans la salle commune des Gryffondors, c'est un peu comme mettre un pied dans le camp ennemi. En toute franchise, ça n'a rien de déplaisant.

"Oui, ça m'est arrivé une ou deux fois", répond-elle en laissant planer volontairement le mystère sur les circonstances dans lesquelles elle avait pu voir cet endroit.

Elle se doute que Damoclès aurait sûrement voulu avoir la primeur de la visite, mais ce serait lui donner un avantage... Ridicule, minime, mais un avantage tout de même, donc il n'en est pas question. Elle veut dominer la conversation, la situation. C'est ainsi qu'elle fonctionne, ainsi qu'elle a toujours fonctionné, il ne faut pas attendre d'elle qu'elle daigne procéder différemment, par conséquent. Non, c'est sa manière de faire, et elle aime l'idée que le rouge et or puisse se figurer tout et n'importe quoi quant à ce qui a pu la conduire à venir ici pour commencer.

Elle se laisse entraîner jusqu'au dortoir de son camarade, et elle n'est effectivement pas déçu du voyage. Une vraie chambre de mec, une porcherie. Elle en a déjà vu d'autres, des comme ça. Enfin, sauf celle de son jumeau. Son coin de chambre est toujours impeccablement rangé. Il est, à vrai dire, bien plus ordonné, organisé qu'elle, qui estime ne pas être une souillon non plus. Belby lui donne accès à ses fringues, qu'il étale sur son lit. Alecto n'a presque pas envie d'y toucher, impossible de savoir où elles ont traîné.

"Tu plaisantais pas, y a vraiment pas beaucoup de choix. Va falloir que je t'emmène faire du shopping, y a urgence." Elle sélectionne une chemise blanche assez simple et un pantalon noir. "Essaie déjà ça, ce sera un petit progrès", dit-elle alors.

Elle sent qu'elle va prendre plaisir à ce petit projet. Moins à sa présence dans ce dortoir. Elle a l'impression de devoir retenir sa respiration tout du long. On a fait mieux.

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

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Quand Alecto lui répondit que ça lui était déjà arrivé de se rendre dans la salle commune des Gryffondors, forcément, Damoclès se posait des dizaines de questions. Surtout, il se demandait dans quelles circonstances exactement ça avait bien pu arriver. La vert et argent n'avait pas l'air de vouloir détailler la question, de sa part rien d'étonnant. Cela faisait partie du caractère de la jolie blonde. Elle aimait laisser un parfum de mystère planer sur leurs conversation, parce qu'elle dominait complètement la conversation.

Elle mentait peut-être, mais il ne pensait pas. Elle avait l'air de clairement savoir où elle se trouvait exactement, et n'avoir aucun doute à ce sujet. Par ailleurs, elle aurait ses raisons d'être déjà venue. De ce qu'il savait, il était déjà sortie avec des Gryffondors, alors ce n'était pas improbable. Mais il n'avait pas trop envie d'y penser. Il préférait ne pas se poser trop de questions, surtout.

A la place, il laissait Alecto fouiller dans ses maigres affaires. Il n'était pas spécialement à l'aise de la voir maintenant faire le tri dans ses vêtements. Surtout qu'elle ne mâchait pas ses mots pour ce qui était de jauger leur qualité. Bah oui, il y pouvait rien : il n'était pas bien riche, c'était comme ça, il n'avait pas les moyens d'avoir une centaine de talents, ni de vraiment avoir des fringues de qualité. Quand il disait qu'elle aurait du boulot avec lui, il ne plaisantait pas. Il était conscient de qui il était, tout simplement.

Finalement, elle s'arrêta sur une tenue qu'il ne portait jamais. Lui, en chemise ? Il aurait le sentiment de jouer un rôle, mais il se plia au jeu. C'était lui qui avait demandé l'aide d'Alecto, alors il fallait bien qu'il en assume les conséquences, pas vrai ? Et puis, il était curieux du résultat.

"OK... regarde pas, surtout...", dit le rouge et or, mal à l'aise, évidemment. C'est avec des gestes nerveux et empressés qu'il changea de tenue, mal à l'aise à l'idée de ressembler à un clown, de ne pas se ressembler dans cette tenue. "Bon... Alors... qu'est-ce que t'en penses ?" dit-il une fois changé. "C'est horrible ou pas ?"

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ft. Damoclès Belby

Alecto affiche un sourire amusé quand Damoclès lui suggère de ne surtout pas regarder dans sa direction tandis qu'il se change. Elle est bien tentée de le faire dans l'unique but de le contrarier, et un peu par curiosité aussi. Elle est assez certaine que son camarade rouge et or est bâti comme une crevette, mais on n'est parfois surpris, et la vert et argent n'est pas la dernière à apprécier laisser traîner ses yeux où on ne le souhaite pas forcément. Mais l'adolescente n'en fait rien. Cette petite opération relooking l'amuse beaucoup et elle n'a pas envie de la gâcher en mettant Damoclès dans une situation qu'il trouverait embarrassante (même si, en fait, il devrait déjà se sentir embarrassé de l'avoir conduite ici pour commencer tant ce dortoir est dans un bordel sans nom et sent le fennec - quant aux fringues de Damoclès, allez savoir si elles ont été lavées récemment. Alecto aurait presque pitié des elfes de maison... non, je déconne, elle s'en contrefous).

Finalement, Damoclès reprend la parole et attend son opinion. La blonde péroxydée se retourne et prend le temps et le soin d'examiner l'adolescent sous toutes les coutures, sans aucune forme de pudeur et d'embarras.

"J'imagine que tu repasses jamais tes chemises", constate-t-elle pour commencer en pressant sur le tissu froissé dans l'intention de le rendre plus acceptable visuellement. "T'es pas obligé d'être aussi raide, détends-toi un peu", ajoute-t-elle tout en faisant tout pour forcer son embarras.

Contradictoirement, elle aime bien provoquer cet effet-là sur lui et donc en jouer. Autant dire qu'il n'est pas sorti de l'auberge avec elle.

"Sinon, ça te va plutôt bien, on tient quelque chose", confirme-t-elle du ton de l'experte en la matière. "Mais il va vraiment falloir qu'on garnisse ta garde-robe, parce qu'on va vraiment pas aller très loin comme ça."

Elle passe une main dans la chevelure ébène du rouge et or qu'elle ébouriffe à sa convenance, en essayant d'imaginer quelle coupe de cheveux pourrait lui convenir. Elle aime vraiment l'idée de le modifier du tout au tout, elle se demande à quel point elle peut le façonner exactement. A quel moment il décidera que ce sera trop ? Est-ce qu'il se décidera à admettre que c'est trop ou il continuera de le laisser faire ?

"On va se faire une virée à Pré-au-Lard, juste toi et moi, tu es d'accord ?"

Elle n'attend pas de savoir s'il l'est ou non, elle ne lui laisse pas le choix. Bien sûr qu'ils vont faire cette virée ensemble. C'est même nécessaire.

EPSILON

**Damoclès Belby** Messages : 93

Avec Damoclès Belby & Alecto Carrow

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Damoclès leva les yeux au ciel quand Alecto affirma qu'il ne repassait jamais ses chemises. Il voudrait lui donner tort par esprit de contradiction. Mais non, elle avait raison. Bien sûr qu'il ne repassait jamais ses chemises, il ne voyait pas l'intérêt : pour lui, c'était une grosse, grosse perte de temps, et il préférait se l'épargner. L'effet négligé, c'était un style, quand même.

"Je suis détendu...", protesta Damoclès, même s'il ne se sentait pas serein du tout.

Il n'était pas du tout détendu, et être scruté par la vert et argent, c'était vraiment perturbant. D'autant qu'elle savait bien qu'elle lui plaisait. Et elle, ça l'amusait de se jouer de lui. Bien sûr qu'il voulait se donner des airs détendus et décontractés, mais il était pas en présence de n'importe qui, là, il était en présence d'Alecto, la belle Alecto. Alors ça changeait la donne, ça l'impressionnait, et ça l'intimidait vraiment beaucoup. Il n'allait pas argumenter beaucoup. Il ne serait pas suffisamment convaincant, il le savait très bien.

"Tu sais, je roule pas sur l'or", répondit mollement Damoclès quand Alecto affirma qu'il faudrait refaire sa garde-robes.

Il savait qu'il n'avait pas un style exceptionnel, mais en même temps, dilapider toutes ses économies dans des fringues hors de prix, très peu pour lui. Alecto était une gosse de riche comme on n'en fait pas. Pour elle, les choses s'achetaient sans doute en un claquement de doigts. Mais lui, il avait vu ses parents bosser comme des forcenés pour un maigre salaire. Ils lui avaient appris le goût des choses simples, ils lui avaient appris que tout devait se gagner, dans la vie, et qu'il fallait toujours faire l'effort d'aller au bout de ses ambitions, quoi qu'il arrive.

"Mais on pourra toujours voir... ce que ça donne."

Il était incapable de lui refuser ça. Cette virée à Pré-au-Lard juste avec Alecto, ça avait de quoi le perturber, mais ça avait de quoi lui plaire, aussi. Même s'il savait qu'il ne lui plaisait pas, il se disait que plus il lui donnerait d'opportunités de passer du temps avec elle, plus il se donnait d'occasion de faire basculer leur histoire vers autre chose. Même si c'était espérer dans le vide, au fond. Et il n'allait pas faire mine de ne pas le savoir.

**Alecto Carrow** Messages : 104

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ft. Damoclès Belby

Alecto affiche un air pas du tout convaincu quand Damoclès proteste en affirmant que si, évidemment, il est détendu. Tu parles, Charles ! Elle n'y croit pas une seule seconde, mais elle laisse faire. Même si elle aimerait bien voir jusqu'où elle pourrait être capable de pousser la "métamorphose" de son interlocuteur, elle n'a pas l'intention non plus de trop le voir gagner la confiance. A coup sûr, ce ne serait pas une bonne chose. Elle aime avoir le contrôle sur les autres, et pour le garder, il faut qu'elle s'assure qu'elle a l'ascendant. C'est pour ça, bien sûr, qu'elle s'amuse autant de la compagnie de son interlocuteur, elle considère très sincèrement qu'elle est bien au-dessus de lui, et l'absence de confiance de l'énergumène en présence du sexe opposé y contribue forcément.

Il ajoute qu'il ne roule pas sur l'or. Alecto lève les yeux au ciel. Elle a bien envie d'ajouter un "sans blague" bien senti, mais elle s'abstient. Elle n'a pas l'intention de ménager ses sentiments, mais l'idée est de conserver un juste milieu qui la laisse en position de domination et de contrôle. Elle l'aurait parié, oui, qu'il ne roulait pas sur l'or. Damoclès Belby ne fait pas partie de ces riches et influentes familles de sang pur qui obtiennent tout rubis sur l'ongle sans fournir aucun effort. Contrairement à Alecto. Même si en ce qui la concerne, tous les privilèges dont elle bénéficie ont toujours une contrepartie relativement sinistre. Trop sinistre. Mais qu'elle cache et dont elle n'ira certainement pas se plaindre auprès de qui que ce soit si ce n'est son frère. Question de fierté... comme si la fierté avait sa place là-dedans. L'essentiel, c'est que Damoclès lui cède au bout du compte.

"Bon, eh bien parfait. Réserve-moi ta journée de vendredi, d'accord ? On va avoir du pain sur la planche, mais tu vas pas le regretter, tu verras."

Elle adresse un clin d'oeil à Damoclès. Bien sûr, la journée de vendredi, elle a cours et lui aussi, mais se rendre à Pré-au-Lard un week-end hors sortie officielle, c'est prendre le risque de croiser des professeurs, donc non, mieux vaut y aller en semaine. Elle, ça ne la dérange pas de sécher les cours et de faire le mur, ça lui arrive souvent.

"Allez, je t'embête pas plus, on va pas pouvoir faire grand-chose de plus avec ce qu'on a à disposition, là, de toute façon." Elle adresse un sourire amusé à Damoclès avant de déposer une bise sur sa joue. "C'était cool, j'ai passé un bon moment."

EPSILON

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