Le temps passe toujours plus vite en bonne compagnie | Edgar & Mary O.

**Edgar Bones** Messages : 151

Le temps passe toujours plus vite en bonne compagnie

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Edgar attendait patiemment que le cours débute. Il était en avance, comme souvent. Il avait une sainte horreur d’arriver en retard, et il s’arrangeait donc toujours pour que cela n’arrive pas. Parfois, ce n’était pas de notre fait, les accidents pouvaient arriver, mais Edgar tentait de les anticiper autant que possible, histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises. Ce qui n’était pas plus mal. Quoiqu’il en soit, il attendait patiemment devant la salle de cours, en profitant pour lire un peu, et ainsi s’occuper intelligemment.

Edgar n’était pas un bourreau de travail, mais il mettait un accent important sur les études. Pour lui, c’était important de réussir, et d’avoir de bons résultats, surtout s’il voulait entreprendre une carrière d’Auror, ce à quoi il réfléchissait de plus en plus. Certains diraient que c’était un peu tard, puisque les résultats aux BUSE étaient importants dans ce genre de projets, mais Edgar avait eu de très bonnes notes à ses examens de l’an passé, aussi, il n’était pas handicapé à ce sujet, d’autant qu’il avait gardé presque toutes les matières, histoire de, on ne sait jamais après tout.

Cela faisait un petit moment déjà, que l’idée lui trottait dans la tête, et sa conversation avec Pandora l’avait quelque peu encouragé sur cette voie. Ce n’était pas très original, c’est sûr, mais cela restait quelque chose qu’il avait envie de faire. Après, en être capable était une toute autre chose. On pouvait poser la question à n’importe quel Auror, c’était une voie très compliquée, et parsemée de sacrifices, mais bon, Edgar avait tout de même envie de se dire qu’il en serait peut-être capable, et il ne pourrait pas le savoir s’il n’essayait pas. Au pire, il ferait autre chose s’il se révélait que cela ne lui convenait pas, rien n’était jamais irrémédiable.

Quand il fut temps d’enfin entrer en classe, Edgar s’installa à une table. Il restait encore quelques minutes avant le début du cours, il avait donc le temps de terminer son chapitre, en théorie. Il releva la tête quand quelqu’un s’installa à côté de lui et afficha un petit sourire.

« Salut Mary, tu vas bien ? »

black pumpkin

**Mary O'Neill** Messages : 43

C'était l'heure du cours de sortilèges et ce n'était pas forcément un cours dans lequel Mary avait des facilités. Parlez-lui de potion, de botanique, de soins aux créatures magiques et elle vous répondait avec tout le savoir et les compétences qu'on attendait d'une guérisseuse qui étudiait depuis maintenant neuf ans. Mais dans les sortilèges, en dehors de ceux spécifiquement réservés aux soins, la jeune fille était tout au plus moyenne. Pourtant, elle aimait bien ses cours, surtout que le professeur Flitwick était particulièrement gentil. Du coup, elle ne rechignait pas trop à s'y rendre.

Quand elle entra dans la pièce, il n'y avait pas encore beaucoup d'élèves, elle était un peu en avance mais elle préférait ça plutôt que d'être en retard comme certaines personnes de son entourage ne semblaient pas gêné d'être. Pour sa part, elle prenait toujours un peu de temps en plus au cas où il se poserait un problème. Du coup restait à savoir si elle allait attendre un ami toute seule à une table aussi ou si elle allait rejoindre quelqu'un qui était déjà là. Remarquant un de ses amis, Edgar, en train de lire tranquillement, elle se décida à venir s'installer auprès de lui. Il la repéra tout de suite et la salua gentiment.

« Salut ! Ça va et toi ? Tu lis quoi,c'est intéressant ? »

Elle commença à sortir toutes ses affaires pour le cours, parchemin, plumes et livres, non sans porter une attention toute particulière à l'ami qu'elle venait de retrouver. Mary était toujours particulièrement attentive à ceux à côté de qui elle se trouvait et ce, même quand elle paraissait faire autre chose à côté. C’était une de ses facultés de réussir à faire plusieurs choses en même temps. Un sourire aux lèvres, elle se tourna vers Edgar dès lors que toutes ces affaires furent sorties et qu'elle fut fin prête pour démarrer le cours.

« Je me demande ce qu'on va étudier aujourd'hui. »

**Edgar Bones** Messages : 151

Le temps passe toujours plus vite en bonne compagnie

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Edgar essayait toujours d’être le plus agréable possible avec ses camarades. C’était humain de ne pas s’entendre avec tout le monde, évidemment, mais le jeune homme ne voulait pas s’enliser dans des combats inutiles, et il n’aimait pas spécialement les conflits d’intérêt, et les disputes entres les gens. Il trouvait cela très pénible à supporter, et il se sentait rapidement très mal à l’aise. Alors il faisait en sorte de ne pas provoquer ce genre de situations. Et même s’il était en présence de quelqu’un qu’il n’aimait pas, il s’efforçait de ne pas faire de vagues, et d’ignorer cette personne. Bon évidemment, si on le cherchait un peu trop, ou s’il était témoin d’un geste, ou d’une parole inacceptable, il lui était difficile de ne rien faire, mais c’était encore autre chose.

Mais Mary était une gentille fille, et Edgar n’avait rien contre elle. Ils n’étaient pas non plus les personnes les plus proches du monde, mais il l’appréciait à sa juste valeur, et il la considérait comme une amie. Discuter un peu avec elle, ne relevait donc pas d’un effort à faire. Et c’était un moyen comme un autre de passer le temps en attendant que le cours débute.

« Salut ! Ça va et toi ? Tu lis quoi,c'est intéressant ? Je me demande ce qu'on va étudier aujourd'hui. »

Edgar ne connaissait pas le programme du cours, mais ça ne l’intriguait pas plus que cela. Quoiqu’ils étudient, il se montrerait assidu et motivé, comme toujours. Mais il concevait que certains élèves avaient besoin d’aborder un sujet qui les intéressait, pour réussir à se montrer attentif, et assidu. Quoiqu’il en soit, il ne pouvait pas renseigner Mary à ce sujet. Quant à ce qu’il lisait, il ne voyait pas de raison de s’attarder dessus durant des heures… même si oui, l’ouvrage était très intéressant, mais Edgar ne voulait pas trop s’avancer dessus, parce qu’il n’était encore sûr de rien.

« Je vais bien, merci. Oh, c’est un livre sur la carrière d’Auror, je lis juste ça comme ça. »

black pumpkin

**Mary O'Neill** Messages : 43

Mary appréciait la simplicité et la tranquillité des échanges avec Edgar. Même s'ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde, ils arrivaient toujours à converser gentiment au début d'un cours ou s'ils se rencontraient quelque part dans les couloirs. La Poufsouffle appréciait sa passion et sa nature tranquille, ainsi que sa façon de se lancer dans chaque expérience avec la même détermination, quelles que soient les attentes qu'on pouvait avoir de lui en face. Il était celui qui exigeait le plus de lui-même. Il était ainsi rare qu'il déçoive quelqu'un car il aurait, avant, fallu qu'il se déçoive lui-même.

Quand Mary le rejoignit, il était en train de lire un livre sur le métier de Aurors. L'apprentie guérisseuse fut curieuse de savoir si la lecture de cet ouvrage n'était mue que par la curiosité ou si c'était un projet du jeune homme d'intégrer le corps des Aurors. Il n'en avait jamais parlé avant et c'était donc une information qu'elle n'avait pas. Pour sa part, ce n'était pas quelque chose qui l'intéressait et, de toute façon, il était probable que son futur métier serait lié à l'héritage familial plutôt qu’à tout autre domaine d'activité.

« C'est ce que tu veux faire plus tard ? Auror ? »

Elle savait que c'était une voie très prisée par les gens qui étaient à l'école, mais qu'en réalité, il n'y en avait pas beaucoup de recrutés. Le niveau demandé était tel qu'il existait des gens qui travaillaient toute leur vie sans pouvoir l'atteindre mais quand votre fonction était d'éliminer les mages noirs, il était normal que l'on se montre très exigeant à votre égard.

« Moi j'avoue que je ne suis pas complètement décidée. Bien-sûr, je voudrais faire quelque chose en lien avec les potions ou les plantes. Peut-être guérisseuse, mais peut être simplement potioniste. Ça me permettrait de rester à la maison et de m'occuper de mes enfants. »

Mary ne vivait pas vraiment à l'ancienne mais l'idée d’élever elle-même leurs futurs enfants à elle et James remplissait son cœur d’expectative.

**Edgar Bones** Messages : 151

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Mary n’était pas la camarade d’Edgar dont il était le plus proche, mais il l’appréciait tout de même. Du moins, c’était assez facile de discuter avec elle, puisqu’elle était d’un naturel doux et aimable. Cela changeait de certains autres. Ils pouvaient donc discuter tranquillement, de tout et de rien, comme deux amis. En même temps, c’est ce qu’ils étaient, des amis. Edgar devait remettre sa lecture à plus tard, mais ce n’était pas si grave. C’était plus intéressant de discuter avec quelqu’un d’autre que de passer son nez plongé dans un livre, même si le dit livre était très intéressant.

« C'est ce que tu veux faire plus tard ? Auror ? »

Edgar n’était pas encore totalement sûr de ce qu’il voulait faire. C’était un choix important, qu’il ne pouvait pas prendre à la légère. Après tout, ce n’était pas n’importe quelle ambition. Auror ce n’était pas un métier à prendre à la légère. Aucun ne l’était, mais Auror était quelque chose à part. C’était dangereux, et cela demandait un réel don de soi. Mais Edgar se sentait prêt à faire les sacrifices nécessaires, il craignait juste de ne pas être à la hauteur de ce qu’on lui demanderait de faire. Il manquait un peu de confiance en lui, mais il tentait de travailler là-dessus.

« J’aimerais bien… mais j’y réfléchis encore. »
« Moi j'avoue que je ne suis pas complètement décidée. Bien-sûr, je voudrais faire quelque chose en lien avec les potions ou les plantes. Peut-être guérisseuse, mais peut être simplement potioniste. Ça me permettrait de rester à la maison et de m'occuper de mes enfants. »

Potioniste, c’était intéressant. Cela le surprit, qu’elle pense déjà aux enfants. Ils étaient encore jeunes. Mais il est vrai qu’ils faisaient des enfants assez jeunes. Edgar en voulait aussi, mais il n’y pensait pas vraiment. Cela lui semblait être à des années lumières. Déjà parce qu’il était célibataire. Les choses pouvaient aller vite, mais il n’était pas du tout en position de fonder une famille pour le moment. Mais il verrait bien quand l’occasion se présenterait. Pour le moment, il voulait surtout se concentrer sur ses études.

« Guérisseuse est une belle profession. Je suis tout de même surpris que tu penses déjà aux enfants. »

black pumpkin

**Mary O'Neill** Messages : 43

Pour la plupart des gens, il n’était pas facile de décider de son orientation professionnelle. Pour elle, c’était différent parce qu’elle avait un héritage auquel elle tenait, mais pour ceux qui n’avait pas ce guide-là, il leur appartenait de trouver une voie où ils se sentent bien et qui puissent leur donner envie. Mary savait que c’était une réflexion compliquée, dont il commençait à poser les bases en fin de cinquième année, mais qui ne serait pas complètement définie avant la sortie de l’école concrètement. Et certaines personnes ne faisaient pas la même chose toute leur vie. Ce n’était pas simple.

Edgar avait une autre difficulté. Le choix de carrière qu’il semblait vouloir prendre état restrictif et on ne voyait pas beaucoup de personnes emprunter ce chemin avec succès car les Aurors étaient exigeants et demandaient de lourdes compétences. Il ne s’agissait pas seulement de savoir si on voulait emprunter ce chemin, mais avant tout, si on le pouvait. Cela donnait donc un obstacle supplémentaire qui ne facilitait pas la réflexion. Mais Mary savait que si le jeune homme avait vraiment envie de prendre ce chemin, elle serait là pour le soutenir, comme une amie se devait de le faire. C’était ainsi qu’elle était.

« Ce n’est pas une décision facile à prendre. Quelles sont les autres options que tu envisages ? »

De son côté, évidemment, ce serait lié à leur héritage, mais de quelle manière, elle ne le savait pas encore complètement. Elle envisageait quand-même de veiller sur ses enfants à la maison et un travail à domicile serait plus pratique pour ça. Edgar sembla surpris qu’elle pense déjà à sa vie de famille. Mary baissa les yeux et rosit légèrement. Depuis qu’elle avait ouvert son cœur à James Kirte, elle ne cessait de penser à la famille qu’elle allait pouvoir construire avec lui et son cœur se remplissait un peu plus de joie au fur et à mesure que le temps la rapprochait de cette vie de femme et de mère dont elle rêvait.

« Avec James, nous en avons beaucoup parlé. Nous savons même quel sera le nom de notre premier enfant. Matthew si c’est un garçon et Kathleen pour une fille. »

**Edgar Bones** Messages : 151

Le temps passe toujours plus vite en bonne compagnie

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Ils en étaient à des âges où il fallait déjà commencer à réfléchir à ce qu’on allait faire plus tard. Bien sûr, certains de leurs camarades en étaient encore à flemmarder, à se dire qu’ils avaient le temps. Certains avaient leur avenir tout tracé, à suivre les traces de leurs parents, certaines femmes ne se destinaient à rien d’autres que de devenir mères au foyer. Mais il y en avait tout de même un certain nombre qui se préoccupaient de leur avenir. Edgar avait encore deux ans pour se décider, mais il avait parfois le sentiment que c’était bien trop peu. Pourtant, il avait une idée de ce qu’il voulait, mais il se cherchait aussi des échappatoires, des issues de secours, si jamais il n’arrivait pas à ce qu’il souhaitait.

Être Auror était une voie qui le tentait, évidemment, comme beaucoup de jeunes sorciers, mais il savait aussi que c’était très compliqué d’y parvenir. Il fallait des résultats scolaires exemplaires, et même avec cela, la route était encore longue, et demandait beaucoup de sacrifices. Il voulait croire qu’il pouvait y arriver, mais parfois, il doutait un peu de ses capacités. Il n’avait pas envie de voir trop grand et d’être déçu, et en même temps, il ne voulait pas avoir de regrets.

« Ce n’est pas une décision facile à prendre. Quelles sont les autres options que tu envisages ? »

En réalité, Edgar n’avait pas d’option vraiment concrète. Il ne savait pas réellement, il y avait tellement de possibilités, que c’était pour lui compliquer de réussir à choisir quelque chose qui vraiment lui plaisait autant qu’Auror. Mais comme il ne voulait pas paraître prétentieux, il se disait que ce serait bien d’avoir d’autres options, pour être conscient du fait que ce n’était pas une voie facile, et que le taux d’échec était tout de même conséquent.

« Je ne sais pas vraiment pour tout te dire, c’est assez confus dans mon esprit. »
« Avec James, nous en avons beaucoup parlé. Nous savons même quel sera le nom de notre premier enfant. Matthew si c’est un garçon et Kathleen pour une fille. »

Eh bien, pour en venir à déjà connaître le nom de leurs futurs enfants, c’était qu’ils s’étaient beaucoup projetés. Mais ce n’était pas un reproche qu’il faisait, loin de là. Il trouvait cela très bien, qu’ils soient si bien ensemble qu’ils pensent déjà à leurs futurs enfants, et il leur souhaitait vraiment qu’ils auraient tout ce qu’ils voulaient, et qu’ils soient heureux en ménage, et dans leurs vies professionnelles.

« Vous êtes déjà sacrément avancés, et projetés vers l’avenir. En tout cas, ce sont de jolis prénoms. »

black pumpkin

HJ : Désolé pour le délai ! Je suis passée à côté de ta réponse Embarassed

**Mary O'Neill** Messages : 43

Ils n'étaient qu'en cinquième année et le moment de décider de leur orientation ne viendrait pas tout-de-suite, mais les choses étaient faciles pour Mary qui avait un destin tout tracé et une vie de famille prometteuse qui s’annonçait. Les choses roulaient presque toutes seules naturellement et elle ne se faisait donc aucun souci pour son avenir. Elle n'avait même pas franchement à y réfléchir et c'était pour cette raison qu'elle était aussi confiante. L’héritage de la famille, pour un enfant qui décidait de s'y consacrer, avait cet avantage. Quand on adhérait à cet univers, il vous offrait beaucoup de possibilités.

Elle pouvait comprendre que son ami n'en soit pas à ce stade. Les choses étaient parfois confuses et, dans ce monde où l'univers prenait un chemin dangereux et tortueux, il ne devait sûrement pas être le seul à envisager l'avenir avec incertitude. Mary avait horreur de ressentir ce degré d'incertitude et il lui était pourtant familier, puisqu'elle avait pu expérimenter au quotidien ce que le conflit entre le bien et le mal pouvait provoquer. Une amitié déchirée par ce monde était ce qu'il y avait de plus triste. Pourtant, c'était ce à quoi elle s'était confrontée. L'incertitude était un mal cruel à ses yeux.

« Je te comprends. C’est dur de ne pas être plongé dans la confusion actuellement. En tout cas, si tu as besoin de te sortir ce que tu as dans la tête, je serai toujours là pour t'écouter. Tu peux compter sur moi. »

Elle savait depuis un moment maintenant qu'elle voulait absolument faire sa vie avec James. Il avait su capturer son cœur et ils étaient tellement en harmonie que la possibilité de se marier qui en aurait terrifié plus d'un autour d'elle était un rêve en ce qui la concernait. Bien entendu, cela surprit son camarade. La plupart des élèves de leur âge n'en étaient pas à ce niveau de conception. Mais Mary avait longtemps réfléchi et elle savait les rêves qu'elle avait pour sa vie future. Ça ne rendait pas tout évident mais ça aidait à supporter la douleur de ce monde parfois injuste et des troubles qui la faisaient douter que l'avenir puisse être plus lumineux.

« Je sais que tout le monde ne fait pas de projet aussi jeune, mais cela dit, je pense qu'il y aura un nombre plus important de jeunes qui vont se marier simplement par peur de ne pas pouvoir le faire par la suite. Cela dit, qui sait, ça ne veut pas dire que ce ne seront pas des mariages heureux. Tu as quelqu’un toi ? »

**Edgar Bones** Messages : 151

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Discuter de leur avenir, était quelque chose de normal, et d’important. Il ne restait que deux ans d’études à Edgar, avant de passer ses examens finaux, et étant donné les voies qu’il envisageait, il ne devait pas se louper. Mary avait une idée de chemin de vie totalement différente de la sienne, mais Edgar restait tout de même content pour elle, qu’elle est une idée précise de ce à quoi elle voulait que sa vie ressemble. C’était loin d’être évident, de savoir ce qu’on voulait faire de sa vie, et nombreux étaient ceux qui n’en avait pas la moindre idée. On leur demandait de prendre des décisions importantes alors qu’ils n’étaient pas encore adultes, mais rien n’était vraiment irrémédiable, heureusement.

« Je te comprends. C’est dur de ne pas être plongé dans la confusion actuellement. En tout cas, si tu as besoin de te sortir ce que tu as dans la tête, je serai toujours là pour t'écouter. Tu peux compter sur moi. »

Edgar appréciait les paroles de Mary. Ce n’était pas forcément la personne dont il était le plus proche ici, mais ce n’était pas pour autant qu’il n’appréciait pas passer du temps avec elle, et prendre de ses nouvelles. Pour ce qui était de se confier, c’était quelque chose qu’il pourrait être en mesure de faire, mais il n’en ressentait pas forcément le besoin, parce qu’il n’avait rien de précis à dire. C’était des questions qu’il devait se poser seul, sans avoir besoin d’en avertir tout le monde, parce qu’il devait faire ses propres choix.

« Je te remercie, c’est gentil de ta part. »

Il le pensait, ce n’était pas qu’une formule polie qu’il lui adressait. Mais Mary lui avait toujours paru être une jeune femme gentille et altruiste envers les autres. Des qualités précieuses, qui se devaient d’être protégées, car parfois, il semblait qu’elles étaient de plus en plus rares.

« Je sais que tout le monde ne fait pas de projet aussi jeune, mais cela dit, je pense qu'il y aura un nombre plus important de jeunes qui vont se marier simplement par peur de ne pas pouvoir le faire par la suite. Cela dit, qui sait, ça ne veut pas dire que ce ne seront pas des mariages heureux. Tu as quelqu’un toi ? »

Edgar ne pensait pas que le mariage était une case obligatoire à cocher. Et ne comprenait pas vraiment dans quel but certaines personnes allaient presser les choses au risque de ne pas pouvoir le faire plus tard. Mais bon, chacun pouvait faire ce qu’il voulait de ce côté-là, c’était propre à chacun. En revanche, sa question le fit légèrement rougir. Il n’y avait pas de quoi, puisqu’il n’avait personne, mais ce n’était pas une question qu’on lui posait souvent.

« Oh…non, je n’ai personne. »

black pumpkin

**Mary O'Neill** Messages : 43

Mary était toujours là pour écouter les autres, cela lui venait naturellement. Elle se demandait souvent si cela était une conséquence de son héritage de guérisseuse, et c’était possible. Toutes les femmes qui naissaient dans cette famille avaient au fond d’elle la nature même de la guérisseuse, même si, pour certaines, d’autres traits étaient plus importants dans le choix de leur avenir. Toutes les femmes de sa famille n’étaient pas obligées de travailler dans l’un des domaines de la lignée, mais il était possible que cela inclue malgré tout certains aspects dans leur personnalité. Mary savait que cela lui venait naturellement.

Edgar la remercia et elle sentit que si son remerciement était identique à ce que pourrait dire une personne par politesse, le sien était un peu plus que cela. Il lui était sincèrement reconnaissant de ce qu’elle lui proposait. Pourtant, il ne semblait pas avoir envie d’en profiter et elle ne lui en voulut pas. Après tout, elle avait beau être là pour lui, s’il n’avait rien à dire, c’était à lui de le savoir. L’écoute devait être proposée, jamais imposée. Si on essayait de forcer quelqu’un à se confier, c’était bien simple, ça ne marchait jamais. Pas complètement, en tout cas.

« Il n’y a pas de quoi. »

Elle était peut-être un peu trop curieuse et quand elle le vit rougir, elle faillit s’excuser et lui dire de ne pas répondre. Elle parlait avec tellement de facilité du fait d’être quasiment fiancée qu’elle pouvait un peu trop facilement poser la même question aux autres. Mais avant qu’elle ne s’excuse, il avait déjà répondu gentiment et non sans un peu de gène qu’il n’avait personne. Il n’avait pas de raison d’en être mal à l’aise, car Mary était certaine qu’il trouverait quelqu’un un jour. Il était gentil et mignon et il méritait vraiment d’être heureux. Elle en était convaincue.

« Ca viendra sûrement en son temps », affirma-t-elle, avant de voir l’attitude du professeur. « Le cours va commencer, il vaut mieux être attentif. »

HRP : je te propose de conclure là et si tu veux un autre rp je suis opé

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