Mieux vaut faire envie que pitié. (Dorcas)

**Severus Rogue** Messages : 261

Mieux vaut faire envie que pitié.

Severus Rogue ne chomait pas du tout, il ne manquait pas de travail. Et pour d'aise, le jeune homme avait gardé la plupart de ses cours après ses buses. En même temps, le Serpentard avait de bonnes notes à peu près partout, c'était normal qu'il garde le plus de matière possible. Il ne manquait pas de travail donc, bien au contraire, il coulait sous les devoirs. Mais ce n'était pas un souci, bien au contraire Severus préférait ça que de ne pas avoir grand chose à faire. Au moins, il avait de quoi s'occuper. Ce qui n'était pas une mince affaire quand même.

Severus préférait largement se concentrer sur ses études, sur ses devoirs, sur ses cours. Ça lui évitait de penser à la rouquin qui emplissait encore beaucoup trop son esprit. Sans doute que le vert et argent devrait envisager d'enfin tirer un trait sur elle, de tourner la page puisque Lily n'avait plus envie de lui parler et d'avoir à faire à lui. Oui, il devrait donc, dans doute… mais c'était évidemment plus difficile à faire qu'à dire. Au fond, le jeune homme n'avait aucune envie de tourner la page, il aimerait parvenir à régler les choses, qu'elle accepte de lui parler. Sans pour autant avoir l'intention de changer. Lily était son exception, il aimerait bien qu'ils redeviennent amis comme avant, en sachant qu'il y avait quand même peu de chance que ça arrive. Alors pour compenser un peu, Severus se concentrait sur ses études. Bon en même temps, c'était déjà le cas avant.

Notamment la défense contre les forces du mal, qui était une des matière préférée du jeune homme, avec la potion. Il appréciait les autres matières bien sur, mais comme tout le monde, il avait ses affinités. Ils venaient de suivre un cours de défense d'ailleurs, ce qui était habituelle sans nul doute pour tout le monde, mais qui était important aux yeux du jeune homme. À la fin du cours, Severus prit tout le temps possible pour ranger ses affaires, parce qu'il n'était pas spécialement le plus pressé. Il n'avait pas de cours ensuite et il n'avait pas envie de suivre le flot des élèves. Dans ces élèves d'ailleurs, un groupe de Serpentard ne manqua pas de se moquer d'une sang de bourbe. En les entendant, Severus afficha un léger sourire. C'était bien fait pour elle. Clairement, le jeune homme n'allait pas commencer à avoir des scrupules pour les sang de bourbe et puis quoi encore ? Il n'y en avait qu'une qu'il tolerait, pour ne pas dire qu'il aimait, les autres étaient tous à mettre dans le même panier. Même si elle n'avait sans doute rien demandé à personne. Enfin, dans tous les cas ce joli groupe venait de quitter la pièce et Severus finissait à peine de ranger ses affaires.

Code by Gwenn

**Dorcas Meadowes** Messages : 66

Dorcas prenait sa matière très à coeur. Elle ne se permettrait pas de dire que ça n'avait pas été le cas de ses (nombreux) prédécesseurs, elle aurait bien du mal à en juger, mais elle avait en tout cas le sentiment que reposait sur ses épaules une responsabilité importante, et qui n'avait aucun droit d'être négligée.

Pour chaque cours qu'elle donnait, elle consacrait donc le maximum de son énergie, et quand ses élèves suivaient, elle en éprouvait forcément une certaine forme de satisfaction personnelle. Il était important que la jeune génération dispose des armes de choix qui lui permettrait d'affrontait le monde, ce monde cruel qui ne faisait aucun tri dans ses victimes. Certains lui diraient peut-être qu'il fallait laisser ces adolescents vivre leur jeunesse. C'était vrai, bien sûr... Mais combien avaient voulu vivre leur jeunesse et l'avaient vu être fauchée en plein élan ? Sa fille, pour commencer...

Oui, chacun de ses cours était à la fois stimulant et éprouvant pour elle, car elle donnait le meilleur d'elle-même... afin que ses élèves donnent également le meilleur d'eux-mêmes. Elle avait le sentiment d'y avoir réussi, en l'occurrence, car aucun de ses élèves ne s'était plaint, et tous avaient joué le jeu, même.

Le fait d'avoir affaire à des sixième années aidait, bien sûr, déjà parce qu'ils avaient acquis un certain niveau, ensuite parce qu'ils avaient forcément pris la décision de poursuivre dans sa matière et devaient donc être un tant soit peu intéressés (même si Dorcas était d'avis que dans les circonstances actuelles, la défense contre les forces du mal devrait être obligatoire quoi qu'il en soit).

Malgré tout, quand des serpentards étaient dans sa classe, c'était toujours une épreuve supplémentaire. Parce que les verts et argent, sans faire de généralités, étaient tout de même pour beaucoup partisans des idées avancées par Voldemort, et ne prenaient pas la peine de s'en cacher, malheureusement. Combien avait-elle croisé d'aspirant-mangemorts ! C'était à vous désespérer d'essayer de leur inculquer quoi que ce soit.

Enfin, pas d'incident majeur à déplorer pour cette fois. Ou presque, une petite incartade à la fin du cours. Elle surprit des élèves en train de traiter une de leurs camarades de sangs de bourbes. Elle les rappela à l'ordre, bien sûr, mais ils avaient rapidement filé.

Le regard de Dorcas s'était alors posé sur Severus Rogue, sur le visage duquel elle avait surpris un sourire en coin. Encore un élément brillant qui risquait fort d'être victime de l'effet de masse si l'on ne faisait rien pour le raisonner... et à ce sujet, d'ailleurs.

"Severus ? Vous auriez un moment, j'aimerais vous parler."

**Severus Rogue** Messages : 261

Mieux vaut faire envie que pitié.

Severus terminait tranquillement de ranger ses affaires, maintenant que ses camarades avaient quitté la pièce. Ça lui allait très bien, le jeune homme n’était pas réellement adepte de la foule. Même parmi les verts et argents on ne pouvait pas réellement dire qu’il avait énormément d’amis. Il avait bien quelques amis, mais il ne s’entendait évidemment pas avec tout le monde, donc c’était une bonne chose pour lui qu’ils se contentent de quitter cette pièce et que lui suive d’un peu plus loin. Ainsi, le flot d’élève allait avoir le temps de s’en aller et il allait être tranquille dans les couloirs. Bon… Severus savait bien qu’il ne pouvait pas réellement éviter le monde entier de Poudlard, mais au moins il mettait un peu plus de chance de son côté pour ne pas être trop dérangé. En espérant surtout que les Maraudeurs n’allaient pas s’amuser à tourner autour de la salle de défense contre les forces du mal.

Le jeune homme rangeait son dernier parchemin dans son sac, quand il entendit la voix de son professeur s’adresser à lui. Severus leva son regard vers son professeur, ne parvenant pas réellement à se réjouir du fait qu’elle lui demandait de lui accorder un moment. En un sens, Severus n’avait aucune raison de refuser de parler à son professeur, mais pris comme cela… il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’elle allait potentiellement lui faire des reproches. Severus était sans aucun doute trop paranoïaque, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Il n’avait rien directement contre le professeur Meadowes, mais en même temps ça n’enlevait pas le fait qu’elle était professeur tout court. Il s’en sortait très bien cela dit dans sa matière, avec les potions c’était celle qu’il affectionnait le plus d’ailleurs.

« Oui, bien sûr professeur. » Répondit-il simplement.

Parce que dans tous les cas, le jeune homme n’avait aucune raison de refuser quoi que ce soit à son professeur. Si elle décidait qu’elle voulait lui parler, le jeune homme ne pouvait pas se permettre de refuser, même si elle lui demandait gentiment. S’il avait eu un cours à la suite, Severus aurait pu affirmer qu’il n’avait pas le temps, malheureusement ce n’était pas le cas… et s’il prenait le risque de mentir au professeur Meadowes, il risquait ensuite d’être confronté à ses paroles.

Donc, il allait l’écouter, en appréhendant un peu ce qu’elle allait lui ire. Avec un peu de chance, elle n’allait rien lui dire du tout au final, elle avait peut-être juste quelque chose à lui affirmer rapidement, et ça n’aurait pas de conséquence. Bizarrement, Severus avait quand même du mal à croire qu’il puisse s’en sortir si facilement, même s’il considérait vraiment qu’elle n’avait aucun reproche à lui faire. Bon, il était loin d’être le plus saint de Poudlard, mais il restait quand même le plus souvent dans son coin en tentant de faire le moins de vague possible.

Code by Gwenn

**Dorcas Meadowes** Messages : 66

« Oui, bien sûr professeur. »

Severus Rogue n'était pas un garçon impoli ou insolent, raison pour laquelle Dorcas avait la faiblesse (peut-être ?) de penser qu'il subissait simplement une mauvaise influence de la part de ses camarades quand il se permettait de se joindre à leurs opinions contestables, plutôt que d'admettre qu'il pensait réellement ce que nombre de ses camarades de serpentard pensaient également.

Il était au moins ouvert au dialogue, et respectait la hierarchie imposée par ses professeurs, ce qui était évidemment deux excellentes choses. Maintenant, restait à savoir de quelle façon aborder la question. Car même si Dorcas avait envie de raisonner son jeune interlocuteur, elle savait qu'il était très possible qu'il nie en bloc, et elle ne pourrait peut-être pas y faire grand-chose. Elle n'avait qu'un pouvoir limité, après tout, même si, des deux, elle était "l'adulte". S'il décidait de ne faire que semblant de l'écouter, elle aurait perdu son temps pour rien, mais ça valait la peine d'essayer, malgré tout.

Elle envisagea de lui dire de but en blanc qu'elle s'inquiétait des fréquentations du jeune homme, mais reprocher au solitaire Severus Rogue de s'être fait quelques amis semblait être une remontrance particulièrement hypocrite. Il allait falloir qu'elle trouve autre chose... une démarche un peu moins hypocrite, peut-être ? Ou un peu plus "juste", en tous les cas. Elle avait encire du travail à faire en matière de diplomatie, même si elle pensait qu'elle s'améliorait.

"Je voulais savoir si tout se passait bien pour toi. Je sais que certains de tes camarades ont...tendance à te mener la vie dure."

Ce n'était pas forcément la manière la plus honnête d'engager le dialogue, mais elle se disait que de cette manière, il lui serait plus facile de ne pas braquer directement le jeune homme. Elle ne savait pas tant de choses que cela sur lui, si ce n'est qu'il était un jeune garçon intelligent mais très renfermé sur lui-même, le genre à facilement se replier sur lui-même. Si elle voulait réussir à le comprendre et à s'assurer qu'il s'engage sur la meilleure voie possible, il fallait par-dessus tout qu'elle gagne sa confiance, dans la mesure du possible. Dans la mesure où un professeur était susceptible de gagner la confiance de son élève... ce qui était presque impossible, somme toute.

**Severus Rogue** Messages : 261

Mieux vaut faire envie que pitié.

Severus n’avait pas réellement de raison de refuser de parler au professeur. Le jeune homme avait suffisamment de respect pour les professeurs pour ne pas aller à leur encontre, surtout qu’il n’avait rien contre le professeur Meadowes. Elle était le professeur de défense contre les forces du mal après tout et lui, il s’en sortait quand même plutôt bien dans ce cours. C’était son cours préféré, avec les potions (mais s’il devait faire un choix entre ces deux cours, il était évident qu’il se concentrerait sur la défense contre les forces du mal), autant dire qu’il n’avait vraiment aucune raison de ne pas parler avec la jeune femme.

Le jeune homme attendit donc simplement de savoir ce que le professeur voulait de lui. Elle prit la parole, lui affirmant qu’elle voulait savoir si tout se passait bien pour lui. Severus dû bien avouer qu’il était quand même surpris de cette demande, il ne s’était pas attendu à ce que la femme lui demande une telle chose. C’était rare qu’on lui demande comment les choses se passaient pour lui, s’il allait bien. Non pas que personne ne se souciait de lui, mais quand même. Cela dit, quand le professeur lui affirma ensuite qu’elle savait que certains de ses camarades avaient tendance à lui mener la vie dure, le jeune homme sentit le rouge monter dans ses joues. Parce qu’il était honteux d’entendre ce genre de mot, parce qu’il n’aimait pas ça, parce qu’il ne supportait pas la situation dans lequel il se trouvait. Et le pire, c’était que ça venait en plus d’un professeur…

« Tout va bien pour moi. » Répondit-il simplement.

Le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de se renfermer sur lui-même en ce moment même, il n’avait aucune envie d’aborder ce sujet en cet instant précis et avec cette personne en particulier. Severus avait du respect pour cette femme, il n’avait aucune envie d’être diminué comme c’était le cas en ce moment précis, parce que les maraudeurs s’en prenait à lui et qu’il était incapable de faire quoi que ce soit contre eux. Au point qu’un professeur venait même lui demander comment les choses allaient. Ça prouvait bien qu’il se trouvait dans une position délicate, qu’il n’était pas apte à s’en sortir seul… Ce n’était pas forcément le cas, mais c’était ainsi que le jeune Rogue voyait les choses à présent.

Il avait simplement envie de quitter cet endroit et de ne plus revenir dans cette pièce en compagnie de ce professeur. Il ne se sentait pas à sa place, il ne se sentait pas bien.

« Ils ne me font rien de spécial. » Reprit-il, comme si c’était une manière de se justifier du mieux qu’il pouvait. Alors qu’il n’y avait aucune raison qu’il se justifie, il n’avait pas besoin de le faire. Surtout pour le faire dans ce sens-là, parce qu’il s’enfonçait un peu.

Code by Gwenn

**Dorcas Meadowes** Messages : 66

« Tout va bien pour moi. »

Dorcas n'était pas du tout convaincue. Et elle regrettait que son élève doive se sentir embarrassé à la seule idée d'admettre ce qu'il en était, comme si cela pouvait être perçu comme un signe de faiblesse, malheureusement, ainsi est faite l'adolescence, et le fait que Severus soit un garçon, avec les attentes qui incombent au sexe que l'on qualifie de fort n'arrangeait rien.

C'était, pour Dorcas, à la fois déconcertant et frustrant. Elle avait envie d'aider Severus à se recentrer, à s'engager sur la bonne voie, à ne pas se laisser influencer, à ne pas laisser son intellect être gâché par ses fréquentations ou par le comportement de certains de ses camarades à son encontre.

Dorcas prenait peut-être les choses un peu trop à coeur, elle le savait. C'était un reproche qu'elle se faisait souvent à elle-même, d'ailleurs, mais contre lequel elle ne faisait pas grand chose non plus. Elle avait accepté le poste de professeur de défense contre les forces du mal parce qu'elle n'était plus capable d'assumer convenablement ses fonctions d'Auror après le décès des membres de sa famille, mais il n'étaitpas seulement question de ça.

Elle avait envie de donner à la nouvelle génération les meilleures chances de s'en sortir et de se défendre dans un monde en crise. Elle voulait sauver le moindre de ses élèves et leur donner les meilleures chances possibles. Voir certains d'entre eux se perdre en chemin était par conséquent une chose difficilement acceptable à ses yeux.

« Ils ne me font rien de spécial. »

C'était un mensonge, et elle le savait. Les élèves avaient peut-être l'impression que les professeurs vivaient dans leur bulle et n'avaient pas conscinece de ce qui se passait dans la vie de leurs élèves. C'était entièrement faux. Au contraire, Dorcas avait découvert, en rejoignant le corps enseignant, que la plupart de ses collègues étaient très attentifs à la vie des élèves, même s'ils n'en donnaient pas l'impression de prime abord. Et c'était son cas. Severus subissait à la fois du harcèlement et une mauvaise influence. Et pour que ça cesse, l'encourager à se confier pourrait peut-être aider.

"Tu n'as pas à prétendre que tout va bien", répondit posément Dorcas. "Il n'y a personne d'autre que nous ici, et ce que tu pourras me dire ne quittera pas cette salle de classe, je te le promets."

**Severus Rogue** Messages : 261

Mieux vaut faire envie que pitié.

C’était bien plus facile de prétendre que tout allait bien, que personne ne l’ennuyait, que d’avouer qu’il était quand même sacrément malmené par certain de ses camarades. Severus avait honte, bien sûr qu’il avait honte, il n’était clairement pas bien traité par ces adolescents de son âge. Et même s’il avait quelques amis dans sa maison, on ne pouvait pas réellement dire qu’il était bien vu par tout le monde. C’était comme ça, il était solitaire. Peut-être qu’il n’avait pas fait assez d’effort de son côté ? Le jeune homme n’en savait rien, ce qu’il savait en revanche c’était que dire quoi que ce soit à un professeur allait être la preuve d’une grande faiblesse. Après tout… aller se plaindre à un professeur, c’était sans doute encore plus la honte que de subir tous les mauvais traitements de ses camarades.

La professeure affirma qu’il n’avait pas besoin de prétendre que tout allait bien. Soit. Severus ne réagit pas tout de suite, il se contenta de laisser la femme parler et lui affirmer qu’il n’y avait personne d’autre qu’eux ici, et donc qu’il pouvait tout lui dire parce que ce qu’il allait dire n’allait pas quitter cette salle de classe. Elle le lui promettait. Severus avait beaucoup de respect pour Meadowes, il trouvait qu’elle était une bonne professeure. Mais en même temps… il trouvait qu’elle était peut-être un peu trop idéaliste. Le jeune homme comprenait bien qu’elle avait envie de l’aider et c’était quelque chose qu’il était capable d’apprécier, mais il ne pensait pas qu’elle pouvait réellement faire quelque chose. Disons… eh bien, que quoi qu’elle fasse, ça allait forcément lui retomber dessus.

« Et vous allez faire quoi ? » Demanda-t-il, peut-être un peu trop sèchement.

Elle allait faire quoi s’il disait quelque chose ? Elle allait décider de punir Black et Potter ? Si c’était le cas, en un sens, Severus sera parfaitement ravis, mais en même temps ce n’était pas comme si ces deux énergumènes n’avaient pas déjà l’habitude des retenues. Une de plus, une de moins, ça n’allait pas changer grand-chose. Et si jamais elle les punissait comme ça, sans raison, sous les dires confidentiels de quelqu’un, c’était évident que ces idiots allaient comprendre que cela venait de lui. Autant dire que le vert et argent ne voyait vraiment pas l’intérêt de dire quoi que ce soit à une professeure qui ne pourrait de toute façon rien faire de plus et qui, si elle cherchait à faire plus, risquait surtout de lui causer des ennuis. La seule solution serait de les renvoyer tout simplement de l’école de magie, mais Severus n’y croyait pas une seule seconde. C’était à se demander si les Gryffondor n’étaient pas des privilégier. Black tout pénible qu’il était, était un bon élève. Potter était un bon joueur de Quidditch, le directeur de leur maison ne prendra pas le risque de les perdre. Rien ne sera fait contre ces élèves, même si le fait que l’un des leur était un loup-garou et donc dangereux pour l’école en entier, ça ne changerait rien du tout.

Code by Gwenn

**Dorcas Meadowes** Messages : 66

« Et vous allez faire quoi ? »

La réponse du jeune vert et argent était particulièrement sèche, mais le professeur de défense contre les forces du mal décida de ne pas en prendre ombrage pour autant. Même, il n'en était pas question. L'avantage, quand on finissait par se familiariser avec le métier de professeur (et quand on avait comme elle suivi une formation aussi exigeante que celle qui vous apprenait les subtilités du métier d'Auror), c'est que plus rien n'était franchement susceptible d'entamer votre patience.

Des élèves compliqués et récalcitrants, Dorcas en avait déjà recadré plus d'un, et Severus n'était certainement pas le pire d'entre eux. Bien au contraire, même. Le jeune vert et argent était un adolescent brillant, mais Dorcas devinait qu'il n'exprimait pas son plein potentiel, en grande partie parce qu'il se laissait brimer par certains de ses camarades. A ces âges, les jeunes étaient cruels et beaucoup trop avaient tendance à penser que ce qu'ils vivaient entre les murs du château finirait par conditionner leur vie future. C'était entièrement faux, encore heureux, mais compréhensible. Poudlard était un microcosme à part entière, et ceux qui y évoluaient ne se faisaient pas de cadeaux entre eux.

C'était une chose assez éprouvante à observer avec la distance d'un adulte, raison pour laquelle elle ne se voyait pas rester en marge et ne pas intervenir. C'était son rôle, après tout. Les jeunes pouvaient négliger l'influence de leurs aînés, mais Dorcas ne se voyait pas faire mine de rien face au mal qui troublait Severus. Tous les problèmes n'avaient pas toujours de solution, elle l'avait appris à ses dépens, mais ceux de l'adolescence étaient souvent bien moins insurmontables que ce que d'aucuns pouvaient bien s'imaginer.

"Pour le moment rien puisque tu ne me dis rien." Dorcas marqua une légère pause, elle comprenait qu'il allait falloir s'armer de patience en présence de Severus. Très bien, elle en prenait son parti. Ce genre de situations devaient ne pas se régler dans la précipitation de toute manière. Cela ne donnerait évidemment rien de bon. "Parle-moi, ensuite nous aviserons. Au pire, si tu ne souhaites vraiment pas que j'intervienne - ce qui serait une erreur de ta part, crois-le bien -, tu auras au moins pu te décharger de ce que tu as sur la conscience. Qu'est-ce que tu en penses ?"

**Severus Rogue** Messages : 261

Mieux vaut faire envie que pitié.

Severus se retint de lever les yeux au ciel en entendant son professeur affirmer qu’elle ne ferait rien pour le moment, parce qu’il ne lui disait rien. Le jeune homme trouvait ça vraiment facile. Ça faisait longtemps qu’ils auraient du faire quelque chose, ça faisait longtemps que rien n’était fait du tout parce qu’on préférait largement protéger les mauvaises frappes. Les verts et argents étaient vus comme les élèves malsains, il ne servait à rien de les protéger, surtout pas contre les rouges et or si courageux et si forts. Severus ne pouvait pas s’empêcher de se dire que la bande Potter/Black étaient simplement les chouchous des professeurs et qu’il n’y avait rien de fait contre eux. Pas même contre le monstre de service. Preuve en était du fait que le professeur Dumbledore savait parfaitement qu’un monstre se trouvait dans l’école de magie et il le laissait faire, il avait même sans doute dû l’aider à entrer. Ce n’était pas juste…

Mais en attendant, c’était lui qu’on cuisinait pour qu’il parle ? Le Professeur Meadowes avait sans doute toutes les bonnes intentions du monde, mais ça n’enlevait pas le fait que Severus se sentait pris dans un étau. Elle lui affirmait qu’il pouvait parler, qu’ils verraient ensuite s’il voulait qu’elle fasse quelque chose (mais qu’elle attendait évidemment son aval pour faire quelque chose, comme s’il pouvait y croire une seule seconde), et donc qu’il pourrait simplement se décharger un peu. Le Serpentard n’était vraiment pas sûr que ça soit une bonne idée, il était plutôt d’avis qu’il devait tout garder pour lui. Mais en même temps, pour une fois, peut-être qu’il pourrait effectivement dire ce qu’il avait sur le cœur.

« Ce que j’en pense c’est que vous vous donnez seulement bonne conscience. » Severus ne devrait pas parler comme ça, surtout qu’il n’avait pas non plus grand-chose contre son professeur. Il l’appréciait, elle était un bon professeur, il apprenait beaucoup avec elle. Il en était même admiratif souvent. Mais là, il avait vraiment besoin de se décharger en effet. « Ça fait des années que c’est comme ça et tout le monde fait semblant de rien voir alors que c’est visible, ils ne prennent même pas la peine de se cacher. » Évidemment, il parlait des maraudeurs. « Mais non, on ne fait rien contre eux parce qu’ils sont trop importants, trop gentil. Et puis il s’en prenne à un Serpentard, tout le monde s’en manque. Surtout un qui n’entre dans aucun cas, pas assez sang pur, et trop serpent. » Severus serra des dents, détournant son regard en continuant. « Mais non, on préfère protéger des monstres, qui n’ont même pas leur place ici. »

La condition de Lupin n’était évidemment pas la pire des situations pour Severus. Lui rêvait simplement de voir Potter et Black se faire renvoyer de l’école de magie, perdre toute la possibilité d’exercer la magie. Ce qui n’arriverait jamais. Il n’aura surement pas d’autre choix que de se venger une fois qu’ils ne seraient plus à l’école et protégé par les professeurs.

Code by Gwenn

**Dorcas Meadowes** Messages : 66

« Ce que j’en pense c’est que vous vous donnez seulement bonne conscience. »

Dorcas serra les dents. Inutile de s'offusquer d'une telle remarque. Ce n'était jamais que le discours d'un adolescent mal dans sa peau et qui pour la peine en voulait à la terre entière. Elle, de son côté, savait très bien qu'elle n'avait rien à se reprocher, et le mieux qu'elle puisse faire encore était d'écouter Severus jusqu'au bout plutôt que de lui offrir sur un plateau un prétexte pour lui confirmer que ses professeurs ne faisaient jamais rien pour lui.

Dorcas n'avait définitivement pas que ça à faire que de prendre sur son temps libre pour questionner ses élèves sur leur bien-être. Si vraiment le but devait être de se donner bonne conscience, elle s'y prendrait autrement... même si dans son cas, il n'y avait pas grand-chose à faire. Sa bonne conscience avait été tuée et enterrée en même temps que sa famille. Elle ne dormirait plus jamais sur ses deux oreilles, que l'une d'elles se soit montrée attentive au vert et argent ou non n'y changerait rien du tout.

« Ça fait des années que c’est comme ça et tout le monde fait semblant de rien voir alors que c’est visible, ils ne prennent même pas la peine de se cacher. Mais non, on ne fait rien contre eux parce qu’ils sont trop importants, trop gentil. Et puis il s’en prenne à un Serpentard, tout le monde s’en manque. Surtout un qui n’entre dans aucun cas, pas assez sang pur, et trop serpent. Mais non, on préfère protéger des monstres, qui n’ont même pas leur place ici. »

"Modère-toi, Severus", répliqua Dorcas d'un ton sévère. "Contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas ton ennemie, en revanche, je suis ton professeur et tu me dois le respect, alors je te demanderais de parler différemment." Elle marqua une pause. "Je regrette que tu ne te sois pas senti assez écouté." Et au passage, elle ne pensait pas pouvoir être blâmée pour ça. Cela ne faisait même pas un mois qu'elle enseignait dans cette école. "Mais rejeter les personnes qui veulent t'aider et te plaindre ensuite que personne ne veut t'apporter son aide, tu admettras que ce n'est pas la solution, n'est-ce pas ?" Elle reprit. "Alors j'aimerais, poliment si possible, que tu me parles de ce qui te préoccupe, et crois-le ou non, je prendrais les mesures nécessaires pour que les choses s'arrangent." Elle marqua une pause. "Ces "ils" dont tu parles, c'est James Potter et sa bande, n'est-ce pas ?"

Pour ce qui était de les avoir qualifié de monstres (car c'était comme ça qu'elle l'interprétait), c'était forcément excessif mais elle ne comptait pas y revenir.

**Severus Rogue** Messages : 261

Mieux vaut faire envie que pitié.

Severus sentit le rouge monter à son visage en entendant son professeur le remettre à sa place. Ça n’avait jamais rien d’agréable que de se faire réprimander par un professeur et Severus se tendit immédiatement, n’osant plus rien dire, n’osant plus bouger et n’osant même pas maintenir le regard du professeur Meadowes. C’était son professeur et il lui devait le respect… d’accord, il voulait bien l’accepter, mais en même temps le jeune homme s’était contenté – pour une fois – de dire ce qu’il avait sur le cœur et il ne regrettait en aucun cas ce qu’il venait de dire, ni la manière qu’il avait eu de lui dire. Il en avait assez de toute cette histoire, il en avait assez des Maraudeurs, de Potter et Black qui réussissaient tout, tout le temps. Il en avait assez de tout ça donc, il était à bout de nerf.

Mais au final, le pire, fut quand la professeure affirma que ce n’était pas en rejetant l’aide des personnes qu’il allait trouver une solution adéquate. Severus se sentit touché dans son orgueil, parce que forcément cela ne fit que lui rappeler un peu trop vivement ce qui était arrivé avec Lily. Elle l’avait défendu, il s’était vexé de devoir être défendu par sa meilleure amie et… il avait agit comme le dernier des connards. Maintenant, il n’avait plus d’autres choses à faire que de pleurer sur son sort. La professeure reprit la parole en lui demandant de lui parler de ce qui le préoccupait, mais d’une manière polie, afin qu’elle puisse prendre des mesures nécessaires. Il n’y croyait pas une seule seconde. Oh, Severus se disait que la jeune femme avait peut-être vraiment envie de l’aider et de faire quelque chose, mais il avait conscience que ça ne changerait pas. Pour la simple et bonne raison que rien ne pouvait changer dans cette histoire, ils gagnaient forcément. Et quand on savait que Lupin le monstre avait la possibilité de se promener dans l’école de magie sans aucune honte, protégé par le professeur Dumbledore lui-même.

« Peut-être bien. » Répondit-il, en décidant de ne pas donner entièrement la réponse à son professeur. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas les nommer directement, mais il ne voyait pas l’intérêt de le faire si elle pensait connaître la réponse. Et puis, ça ne servirait à rien. « Mais vous embêtez bien, rien ne peut être fait. » Dit-il dans un haussement d’épaule, parlant d’une manière bien plus posée sans provocation. Ce n’était pas l’envie qui manquait en réalité, mais il décidait de prendre sur lui du mieux qu’il pouvait. « Le professeur Dumbledore lui-même les protège. » Ajouta-t-il en détournant son regard.

Il ne savait même pas pourquoi il prenait la peine de dire ça, il devrait juste se contenter de ne rien dire du tout, de partir et de ne rien chercher. En fait il ne cherchait rien, c’était son professeur qui cherchait à avoir des réponses.

Code by Gwenn

**Dorcas Meadowes** Messages : 66

« Peut-être bien. »

Dorcas n'était pas surprise de la réponse de son interlocuteur. Elle réussissait à apprécier la bande qui se faisait appeler les maraudeurs, parce que même s'ils étaient plutôt chahuteurs, ils étaient aussi des élèves très brillants, et l'on sentait qu'ils n'avaient pas un mauvais fond, même si leurs actions allaient parfois trop loin. Ils souffraient de l'inconséquence de la jeunesse, en gros.

Mais forcément, Severus Rogue n'avait pas la distance nécessaire pour supporter cette situation sans en souffrir, et c'était bien normal... Et il était normal aussi de le préserver des provocations et des mauvaises actions de ses harceleurs. Dorcas avait la ferme intention d'y mettre son grain de sel et de ne pas laisser passer cela, sous aucun prétexte.

« Mais vous embêtez bien, rien ne peut être fait. »

Le fatalisme, de manière générale, avait le don d'agacer Dorcas. Si tout le monde se contentait d'agir et de réfléchir ainsi, d'affirmer que rien ne pouvait être fait, alors on en venait à ne jamais rien faire, peu importe les circonstances, et ça c'était insupportable pour elle. Il fallait toujours garder espoir, et se dire que des solutions pouvaient être trouvées à tous les problèmes, sans quoi, à quoi bon vivre seulement, au final ?

Mais là encore, la jeunesse de Severus ne lui rendait pas un fier service. Il était mal dans sa peau, à l'évidence, et cela se ressentait forcément. Le jeune homme souffrait clairement d'un sentiment de persécution, qui était en partie justifié. Pas totalement, certes, mais quand même un petit peu.

« Le professeur Dumbledore lui-même les protège. »

Dorcas n'était pas du genre à aller tout répéter aux instances supérieures, mais Severus devrait tout de même modérer son discours. Ce n'étaient pas le genre de choses qui étaient bonnes à dire, en présence d'aucun de ses professeurs. Un certain respect de la hiérarchie était évidemment de mise, et ne devrait jamais être oublié.

"Le professeur Dumbledore protège également chacun de ses élèves, c'est une chose qui lui tient à coeur. Je devine que tu penses qu'il fait du favoritisme, mais tu te trompes."

Ou peut-être pas, il était possible qu'il en fasse un peu, mais Dorcas ne reprocherait jamais rien à ce grand homme... Articuler le moindre reproche au sorcier le plus juste et le plus puissant qui ait jamais existé, c'était loin, très loin d'être une bonne idée.

"Tu ne peux pas te reprocher ton sort et refuser catégoriquement les mains que l'on te tend. J'ai l'intention de t'aider, ne t'invente pas des prétextes pour me le refuser."

**Severus Rogue** Messages : 261

Mieux vaut faire envie que pitié.

Severus avait tout bonnement envie de prendre ses jambes à son cou et sortir de cette salle. Il en avait assez de cette conversation, parce qu’il avait conscience que ça ne servirait à rien et que… il ne parvenait pas à complètement exprimer ce qu’il avait à dire. Ce n’était pas faute d’avoir des choses sur le cœur, mais soit il ne parvenait pas à les exprimer, soit il le faisait de la mauvaise façon. C’était à lui ensuite qu’on allait faire des reproches, sur sa façon de parler, d’être et de réagir. Alors que la seule chose qu’il demandait, c’était qu’on le laisse tranquille et qu’on arrête de défendre ceux qui ne méritaient pas de l’être.

Quand le professeur Meadowes affirma que Dumbledore ne faisait pas de favoritisme, il avait juste envie de rire… d’un rire sacrément jaune. S’il n’en faisait pas, certaines personnes dans cette école n’aurait pas le droit d’être là. S’il ne faisait pas de favoritisme, pourquoi un loup-garou se trouvait parmi l’effectif des élèves, un monstre capable de tuer un autre élève en prime. Sans… à cette idée, Rogue serra les dents… sans Potter, il serait mort et le professeur Dumbledore aurait bien du mal à justifier la présence de ce monstre dans cette école.

Il avait envie de contredire le professeur donc, mais quelque chose lui disait que ce ne serait pas une bonne chose, qu’on allait encore le lui reprocher. Et au fond, peut-être que le professeur Meadowes était de mèche dans tout ça, qu’elle savait parfaitement ce que les maraudeurs faisaient et qu’elle avait l’intention de s’assurer que Rogue ne parlait pas. Ou Severus commençait à devenir trop paranoïaque aussi.

« Et… » Severus marqua une pause, réfléchissant un peu à comment il pouvait dire les choses. Il ne pouvait pas nier être un peu touché par les paroles de son interlocutrice. Il se plaignait que personne ne faisait rien, mais en même temps quand on lui tendait la main, on ne pouvait pas réellement dire qu’il l’attrapait… Mais en même temps, il avait tellement de mal à se dire qu’ils ne seraient pas du côté des Maraudeurs, comme tout le monde. « Vous pensez pouvoir faire quoi pour m’aider ? » Demanda-t-il alors, ne pouvant s’empêcher d’être sur la réserve.

Elle lui avait déjà dit qu’il fallait qu’il parle pour qu’elle l’aide, certes… mais lui il avait besoin de savoir ce qu’elle pouvait bien faire pour pouvoir réellement parler. Même si en même temps, le jeune homme avait beaucoup de mal à imaginer ce qu’elle pourrait bien faire, justement parce que ces personnes étaient protégées. Quoi qu’on lui dise, Rogue continuait d’en être convaincu. Les paroles de Lupin continuaient de résonner dans son esprit, quand ce dernier lui affirmait que Dumbledore était parfaitement au courant et faisait tout pour l’aider…

Code by Gwenn

**Dorcas Meadowes** Messages : 66

Dorcas savait avancer les bons arguments, on peut dire qu'elle avait l'habitude. C'était dans sa nature que d'agir de cette manière, que de faire porter sa voix pour qu'elle réussisse à atteindre ce qui ne se sentaient pas écoutés. Ce n'était pas toujours suffisant, mais dans les circonstances où ça l'était, c'était une nécessité.

Dorcas tenait à ce que tout le monde se sente entendu et à ce que personne ne soit mis de côté. En ce qui la concernait, c'était à ses yeux une véritable priorité.

Severus Rogue n'était pas le jeune homme le plus facile à convaincre, mais petit à petit, Dorcas sentait qu'il baissait sa garde, et c'était une excellente chose, car ainsi, elle allait réussir, qui sait, à obtenir quelque chose de sa part. Est-ce qu'elle parviendrait à vraiment obtenir des résultats en son nom ? Elle avait la ferme intention de faire tout le nécessaire, en tout cas.

« Et… Vous pensez pouvoir faire quoi pour m’aider ? »

Dorcas se sentait particulièrement rassurée. Oui, Severus Rogue était un jeune homme intelligent, et secret, qui avait accumulé les mauvaises expériences, mais il savait tout de même apprécier une main tendue le moment venu.

"Je te l'ai déjà dit, pour pouvoir prendre des mesures concrètes, j'ai besoin que tu me parles, que tu me dises concrètement ce qui t'es arrivé." Elle marqua une pause. "Le harcèlement est un comportement que je ne tolère pas le moins du monde, si tu en as été victime, tes harceleurs recevront une punition adéquate. Par ailleurs, écouter est déjà une façon d'aider, et on néglige trop souvent la valeur d'une oreille attentive", reprit-elle avec sincérité.

Elle ne pouvait pas en dire plus, elle ne pouvait pas faire à Severus des promesses qui ne seraient peut-être pas tenues tant que cette situation ne serait pas démêlées. Ses confidences étaient absolument nécessaires, d'une nécessité ce qu'il y a de plus absolue, même.

Elle espérait de tout son coeur que cette situation réussirait à s'arranger, elle ne supportait pas de voir des élèves en détresse : elle avait décidé de faire ce métier justement pour palier une telle détresse : à ses yeux, c'était quelque chose de nécessaire, quelque chose d'important, et elle n'avait toujours pas changé d'opinion sur la question. Au contraire, ses convictions n'allait que grandissant.

Contenu sponsorisé

» Ceux qui restent ♢ Dorcas
» Il n'y a rien de mieux que de ne pas se prendre la tête. (Gwenog)
» Les rps de Dorcas
» Les liens de Dorcas
» Dorcas Meadowes (En cours)