Il n'y a rien de mieux que de ne pas se prendre la tête. (Gwenog)

Sirius n’avait vraiment pas besoin de travailler pour avoir des bonnes notes, c’était un avantage qu’il appréciait fortement. Il s’en sortait quand même sacrément bien en classe, alors qu’il n’en foutait pas une. Bon, d’accord, il travaillait quand même un peu, mais il ne se donnait vraiment pas de mal. Quand on voyait les efforts que Peter faisaient dans le but d’avoir des bonnes notes et que ça ne donnait rien, Sirius n’avait clairement aucune envie d’échanger leurs position. Ça lui convenait très bien en tout cas. Autant dire que depuis le début de l’année, Sirius n’avait pas spécialement pris la peine de se mettre au travail. En même temps, ça ne servait pas à grand-chose. Il n’avait pas fait plus d’effort l’année précédente et il avait obtenu de très bon résultat à ses BUSEs contrairement à Peter justement.

Il n’était donc pas spécialement motivé à se mettre au travail donc, même si en un sens Sirius avait conscience qu’il faudrait juste qu’il le fasse un petit peu. Histoire de ne pas se faire coller à chaque fois parce qu’il n’avait pas pris la peine de rédiger le devoir qu’on lui avait demandé de faire. Comme c’était le cas ce soir-là. Il avait dû passer du temps à nettoyer des statuts, parce qu’il n’avait pas pris la peine de rédiger un devoir en classe. Ce qui n’avait rien de plaisant, il aurait sans doute perdu beaucoup moins de temps à pondre quelque chose rapidement, pour donner l’illusion d’avoir quand même pris la peine de travaillé. Enfin… il avait effectué ses deux heures de retenues et maintenant, Sirius avait l’intention de profiter de sa soirée pleinement. De ce qu’il savait, ses amis étaient partis dans leur salle commune après le diner que lui-même avait raté pour l’occasion. Tant pis, il avait pris la peine de planquer de la nourriture volée dans son sac, alors il allait pouvoir grignoter un peu. Et il se disait que peut-être qu’il allait les rejoindre donc, histoire de passer la soirée avec eux. Mais alors qu’il marchait dans les couloirs dans le but de rejoindre les escaliers, son chemin croisa celui d’une charmante… très charmante compagnie.

« Salut Gwenog ! » Lança-t-il en s’approchant d’elle, un de ces sourires dont il avait sur le visage. Sirius devait bien avouer qu’il appréciait grandement la jeune femme, en grande partie parce qu’ils se ressemblaient pas mal. Ils aimaient s’amuser, sans se prendre de trop la tête. Autant dire qu’ils n’avaient pas pu faire autrement que de se trouver parfaitement et de ne pas avoir spécialement envie de se perdre d’ailleurs. « Comment tu vas ce soir ? » Lui demanda-t-il, tout de même sincèrement intéressé par la réponse à cette question.

Il appréciait suffisamment la jeune femme pour se soucier d’elle. Ils étaient amis après tout et quand Sirius était ami avec quelqu’un, ce n’était pas rien. Du moins, ça avait quand même une sacrée valeur à ses yeux.

Sirius sourit un peu plus en entendant Gwenog l’appeler beau brun – il savait qu’il était beau, il en jouait même énormément d'ailleurs –, tout en souriant. Il aimait bien la voir sourire, il aimait bien sentir qu’elle était contente de le croiser. Parce que clairement, le jeune homme appréciait quand sa route croisait celle de Gwenog. Elle était le genre de jeune femme sympa, avec qui il pouvait rire et passer un bon moment. Pas au point de s’attacher non plus, parce qu’il ne s’attachait en vérité jamais réellement – à part à ses trois amis, mais il n’était pas du tout de ce bord là non plus –, mais il appréciait sincèrement la présence de Gwenog. Franchement, elle était quand même sacrément mignonne, il n’allait pas le cacher.

La jeune fille lui précisa qu’elle appréciait toujours plus le soir au matin, parce que les perspectives étaient plus intéressantes sans les cours. Ça, Sirius devait bien reconnaître qu’il était plutôt d’accord, les cours c’était clairement une perte de temps. Même si de son côté, le jeune homme n’avait pas vraiment besoin de se donner beaucoup de mal pour s’en sortir, il préférait largement faire un tas de chose autre que d’aller en classe. Sauf qu’ils n’avaient pas le choix. Quand ils allaient quitter Poudlard, ils allaient avoir l’occasion de profiter pleinement de cette liberté (ou pas…).

« Oh eh bien, pas grand-chose. » Commença Sirius. En soit, c’était un peu la routine, alors il pourrait très bien se contenter de répondre ça et de tourner la question vers la jeune femme, mais en réalité il y avait eu quelques changements dans sa vie. C’était surtout qu’ils avaient eu lieu avant son retour à Poudlard et depuis qu’il avait reprit les cours, la routine avait repris le dessus. Ils étaient toujours aussi complices avec les autres mauraudeurs, leur carte était parfaitement parfaite, ils s’amusaient toujours autant et ils soutenaient toujours autant Remus dans ses transformations lunaires. Les cours, ça se passait bien et Sirius profitait de la vie. Rien de neuf donc. « Pour la première fois cette année, je n’étais pas aussi pressé de retourner à Poudlard. » Affirma-t-il. Il avait été pressé quand même, parce que c’était toujours mieux quand James et lui se trouvaient en compagnie de Peter et Remus, mais forcément l’été qu’il avait passé était bien différent de tous les autres qu’il avait vécu dans sa vie. « J’ai passé l’été chez James, ma vie a prit une toute autre direction ! »

Parce que les Black l’avaient officiellement reniés parce qu’il avait décidé de s’en aller. Enfin, sa tarée de mère avait décidé de le renier, ce qui revenait au même donc.

« Et toi quoi de neuf ? » Sirius appréciait de parler de lui, mais il aimait tout autant parler des autres.

Sirius afficha un sourire charmeur quand Gwenog affirma que tout le monde savait que le grand Sirius Black avait quitté sa famille pendant l’été. Ça lui plaisait assez qu’on ait parlé de lui en ce sens, il aimait bien le fait qu’il ait fait des vagues. Ce n’était pas réellement le but premier de sa fugue, mais c’était une bonne récompense. Le jeune homme appréciait d’avoir fait parler de lui. En mal sûrement par une grande partie des dégénérés de sang pur, mais il avait quand même fait parler de lui et c’était quelque chose qui lui plaisait. En tout cas, Gwenog semblait apprécier son geste et forcément, ça plaisait à Black qu’elle le félicite.

C’était en partie ce qui l’avait le plus amusé à l’idée de revenir à Poudlard. Bon, il y avait bien sûr le fait qu’il avait hâte de retourner dans l’école de magie parce qu’il s’y amusait constamment avec ses amis, mais aussi parce qu’il espérait bien pouvoir se vanter du fait qu’il avait bel et bien quitté sa famille dégénérée.

« Eh bien, c’est vachement original ça dit donc ! » Répondit-t-il en continuant de sourire quand la jeune femme lui répondit par trois mots identiques sur ce qu’il y avait de neuf chez elle. Sirius savait que le Quidditch avait une part importante dans la vie de la jeune femme, il y avait comme ça un truc avec les joueurs de ce sport, ça leur prenait clairement la tête. La preuve avec James, des fois il lui en parlait à longueur de temps avant et après ses matchs alors que lui… bon, Sirius n’avait rien contre le sport, mais il avait quand même plein d’autre passion dans la vie. « Mais en dehors du Quidditch, rien de neuf ? » Demanda-t-il, un sourire charmeur sur son visage. « Même pas quelque chose de croustillant ? »

Bon, le jeune homme n’était pas forcément très discret dans son approche, mais ce n’était pas comme s’il avait réellement besoin de l’être. Clairement, il appréciait la présence de Gwenog, mais pas pour l’entendre parler de Quidditch. Ils avaient d’autres passions qu’ils pouvaient partager. Et si Gwenog n’avait réellement rien à raconter, eh bien Sirius était certain qu’ils seraient capables de raconter quelque chose ensemble, à deux. Sirius adorait parlait, mais parfois, il n’y avait pas forcément besoin e faire de si long discourt non plus. Enfin, peut-être que Gwenog aurait quelque chose à lui raconter en dehors de son sport qui semblait lui prendre quand même beaucoup de temps et lui prendre beaucoup l’esprit.

Sirius ne prenait clairement pas le Quidditch au sérieux, il ne voyait ça que comme un pastant pour ceux qui appréciaient ce sport. Comme James donc. Mais il ne prenait clairement pas ça au sérieux, pas comme il le faudrait vis-à-vis de Gwenog sans doute qui avait l’intention d’en faire carrière. Sirius afficha un sourire amusé quand la jeune femme lui affirma qu’elle était certaine qu’il serait sexy en joueur de Quidditch. Peut-être ouais.

« Je considère que je suis sexy tout le temps en fait. » Répondit-il d’ailleurs, ne se privant pas pour se lancer des fleurs.

À quoi bon se priver ? On était bien mieux servi par soit même après tout. Sirius avait de la chance de pouvoir compter sur de nombreuses personnes pour lui lancer des fleurs, il ne se retenait pas de le faire lui-même parce que ça faisait du bien tout simplement. Le jeune homme n’avait pas une fausse confiance en lui-même, caché derrière son attitude, Patmol avait réellement confiance en lui.

Gwenog lui précisa ensuite qu’elle n’avait pas eu beaucoup de croustillant pendant l’été, puisque quand elle rentrait chez elle, elle était plutôt sage. Ça l’amusa d’entendre de tels mots, parce que s’il y avait une chose qu’il n’associait pas à la sagesse, c’étai Gwenog. Mais on était forcément différent quand on se retrouvait dans un autre cadre que Poudlard. Après tout, Sirius n’était absolument pas le même quand il était chez les Black, il était beaucoup plus… renfermé. Il était broyé par sa famille, raison pour laquelle il avait fini par prendre la tangente d’ailleurs.

« Toi sage ? Je demande à voir ça. » Dit-il dans un sourire en coin, avant de reprendre avec un peu plus de sérieux. « Pas réellement, j’ai eu plein de chose à faire cet été. Je ne sais pas si tu sais, mais je me suis barré de chez mes parents, j’ai passé l’été chez James. Mais j’ai bien l’intention de me rattraper maintenant qu’on est de retour. »

Pour agrandir son tableau de chasse. Même si à force, Sirius allait quand même manquer un peu de matière. Mais bon… pourquoi se retenir hein ? Il se contentait juste de mordre la vie à pleine dent, c’était tout ce qui comptait. Il y avait beaucoup trop de malheur dans ce monde pour qu’on se retienne de profiter de chaque instant. C’était maintenant ou jamais.