Lorelei Aisling

Elle était assise avec ses parents dans la salle à manger en face de ce qu’il semblait être un professeur. Le regard faussement noir, les mains croisaient devant elle, elle essayait d’imiter son père qui se voulait intimidant face à cette énergumène qui avait osé traiter sa petite fille chérie de sorcière. Autant dire, que ce n’était pas chose aisée avec sa mère qui tenait des propos qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce n’était pas la faute de maman. Elle vivait juste dans un monde à part. Lorelei aimait bien la rejoindre de temps en temps. Quant à ses frères, ils cherchaient clairement un moyen d’assassiner le pauvre type.  Ils étaient en train de débattre entre utiliser la batte de Baseball ou le vase horriblement moche que grand-mère avait offert à leur mère à noël dernier.

Et bien après démonstration du sorcier, ils ne pouvaient qu’avouer que c’était possible. Qu’elle pouvait bien être une sorcière. Il y avait bien eu la fois où le chien du voisin est devenu rose. Son père avait juste dit à la voisine que sa fille avait un bon goût artistique. Il y avait aussi le moment où ses instruments de musique jouaient tout seul alors qu’elle était en train de chanter du ACDC avec ses frères. Ces derniers avaient juste haussé les épaules. Ou quand les objets lévitaient pendant qu’elle cherchait ses affaires pour aller à son cours d’art martiaux. Sa mère avait juste sourit en disant que sa fille était une jolie fée avant de retourner écrire son livre.

Sa mère n’arrêtait pas de reprendre le pauvre professeur à chaque fois qu’il disait le mot « sorcière » pour la définir en disant que sa fille était une fée. Son père demanda si elle pouvait marcher sur le plafond du coup, ça aiderait pour nettoyer les toiles d’araignée. Henry, le frère aîné suggéra le bûcher comme bon moyen de l'éliminer et Léon, le deuxième frère, se demanda si un pieu dans le cœur n’était pas le mieux. Commença alors un débat des plus animés avec Lorelei suggérant des moyens purement scientifiques pour voir la limite d’un sorcier. Dire que le professeur ne se sentait pas à l’aise dans cette maison n’était pas exagéré aux vues de la manière dont il serrait sa baguette dans sa main.

Puis il est enfin l’heure d’aller sur le Chemin de Traverse pour acheter ses fournitures. Enfin après avoir récupéré Lorelei en train de marcher sur le plafond avec l’aide de ses frères. Elle avait essayé, ça n’avait pas marché. Le sorcier était désespéré. La visite de Gringotts avait été mouvementée, Lorelei posait bien trop de questions au goût gobelins en compagnie de sa mère calepin à la main. Son père avait frôlé l'incident diplomatique, disons-le ainsi.

La librairie fut l’endroit le plus apprécié de Lorelei et de sa mère. Si elles avaient pu, elles auraient dévalisé la totalité du magasin. Il va sans dire qu’elles avaient acheté beaucoup plus de livres que ce que l’école demandait. Lorelei se voyait déjà à expérimenter toutes sortes de choses comme elle a l’habitude de faire. Elle voulait savoir à quel point la science et la magie pouvaient être différentes.  Henry qui voulait devenir médecin avait pris des livres sur la médicomagie, il fallait qu’il se renseigne pour ne pas faire d’erreur quand il soignera sa petite sœur chérie. Et Léon avait pris des livres sur le droit. Au cas où sa sœur en aurait besoin. Et il savait que ça pouvait arriver. Leur père et elle étaient après tout adeptes du « tant que c’est dans la limite du légal, c’est ok. »

Il était tout naturel qu’elle brûle, brise, et explose tout ce qu’elle pouvait chez Ollivander. Et pour une fois, elle n’avait pas fait exprès. Ce qui rendait les choses plus comiques du point de vue de sa famille.Le restant des vacances était un savant mélange entre lecture des manuels, des autres livres et diverses spéculations avec sa mère. Lorelei était contente de voir que sa mère avait retrouvé l’inspiration.

Durant sa première année, elle se fit la réflexion que certaine personne ne l’appréciait pas. Mais elle n’en était pas sûr. Et elle savait que ce n’était pas du tout parce qu’elle avait expérimenté le sort de furoncle sur ses camarades de chambre ou parce qu’elle avait donné des attributs d’animaux à d’autres. Mais ça aussi ce n’était pas du tout parce qu’ils avaient été mauvais avec elle. Elle avait eu des heures de colle. Son père avait ri, sa mère l’avait félicité. Elle a donc continué.

Elle n’avait pas aimé les potions au début. Franchement, pourquoi étaient- ils obligés d’utiliser des insectes comme ingrédient ? Où était la logique là-dedans ? Bizarrement, elle a vite appris à utiliser "Wingardium Leviosa". Résultat de l’année, elle s'est bien amusée et les cours qu’elle préfère sont la métamorphose et les sortilèges. La potion serait cool aussi s’il n’y avait pas ces insectes.

En deuxième année, elle a continué les expérimentations. Elle fit une potion censée la faire voir dans le noir…Finalement, la potion a éclaté à cause de Peeves et la lumière a disparu de la pièce pendant deux semaines. Elle décide donc de jouer à GhostBuster contre le fantôme. Pour l’instant aucun des deux ne gagnent mais ils se sont forgé un respect mutuel. C’était un début.
Elle lut aussi que les sorciers pouvaient devenir animagus. Elle décide de jeter la logique dans un coin et chercher comment le devenir ça serait cool.

Résultat de l’année, elle est devenue « amie » avec Peeves mais elle cherche encore à comment faire comme GhostBuster. Elle allait à nouveau regarder le film en rentrant à la maison. Sinon elle a toujours autant de mal avec les potions mais elle ne s’en sort pas trop mal bizarrement avec ses notes.

En troisième année, elle dut se faire à l’idée que les machines dans Ghostbuster ne fonctionnaient pas en vrai. C’était la tristesse. Puis il y a eu l’épouvantard. D’horribles insectes géants sont sortis du placard. Elle aurait dû lancer un sort mais les réflexes ont la vie dure. Elle a utilisé les manières moldus. Avait-elle précisé qu’elle était plutôt douée au karaté ?

Pour ses options, elle avait choisi Arithmancie, Runes, Créature magique et divination. L’arithmancie ressemblait un peu aux mathématiques, elle se sentait dans son élément. Les runes étaient passionnantes, elle se perdait pendant des heures dans les traductions. La divination était une grosse blague mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’y aller tellement elle se marrait. Enfin, les créatures magiques la faisaient rêver comme pas possible enfin jusqu’à ce qu’il passe en revue des créatures magiques semblables à des insectes. Désolé Mr le Botruc, tu ressembles trop à un phasme pour elle.

La sortie à Pré-au-Lard était juste géniale. Elle prit plein de photos pour sa mère et elle put refaire le plein d’objet de farce et attraper sans parler des sucreries. Elle rentra également dans la cabane hurlante mais elle ne trouva pas de monstre ou de créature. Elle fut déçue.

La quatrième année fut un peu bizarre. Elle prit conscience de la montée en puissance des anti-moldus et s'inquiéta pour ses parents. Ses frères étant partis en Amérique pour leur étude. Elle se demanda si ce ne serait pas une bonne idée d’envoyer son père et sa mère là-bas aussi.  
Elle décida d’apprendre plus de sorts de défense. Elle n’était pas spécialement mauvaise en cours de défense contre les forces magiques mais elle savait qu’elle pouvait faire mieux.
Puis, il y avait la question de ce qu’elle devait faire plus tard. Etant petite, elle voulait soit partir dans la musique ou dans les sciences mais maintenant que la magie était rentrée dans sa vie. Elle ne savait plus, surtout avec la menace qui plane. Mais pas d’inquiétude, elle avait encore trois ans pour trouver.

Toujours souriante. Possédant une énergie sans fin et ayant un comportement survolté, on pourrait croire qu’elle était une personne accessible et qui a beaucoup d’amis. Et bien ce n’était pas totalement vrai mais pas totalement faux non plus.
Elle était une fille très accessible. Il n’y avait aucun doute là-dessus. Elle parlait à quiconque venait la voir et dans les cas les plus fréquents, elle allait vers les gens pour leur parler de chose et d’autres même si ces derniers ne la connaissent pas.
Le problème était que les autres la prenait pour une folle. Ça la fait rire d’ailleurs. Bon faut avouer qu’utiliser ses camarades de classe comme sujet de test n’était pas une idée brillante…Enfin si un peu surtout si c’étaient des personnes qui lui chercher des problèmes. Elle n’était pas quelqu’un de rancunière, elle n’aimait juste pas se laisser faire.
Mais en contrepartie, elle n’avait pas spécialement d’ami. Elle avait des connaissances mais c’est tout. Pas que ça la gêne mais elle avoue volontiers qu’avoir une personne autre qu’un fantôme pour parler de ses délires manquaient. Elle voulait être avec ses frères quand cela arrivait.
Elle aimait donc faire ses expérimentations. Elle voulait tout savoir. Sur la magie, le monde, les créatures magiques, et sur plein d’autres sujets. Au point qu’elle s’emporte souvent quand elle parle d’un sujet qui l’intéresse.
Elle aime également faire des choses idiotes. C’était une chose lui permettant de sortie le trop de pensée qu’elle emmagasinait en elle. Et le pire c’est qu’elle n’avait pas honte.
Elle était toutefois caractérielle quand on la connaissait bien. Elle savait ce qu’elle voulait faire et pourquoi. Et rare sont les personnes arrivant à la faire changer d’avis.

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