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 Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe

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Serpentard
Alecto Carrow
Alecto Carrow
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Message#Sujet: Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe   Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe EmptyLun 9 Nov - 15:05


Et à la fin de l'envoi, je touche.
ft. Abiageal Rosier

Alecto pousse un soupir las tandis que son miroir lui renvoie l'image d'une poupée fatiguée. Elle aime la pâleur de son visage et son teint de porcelaine, mais dès que le sommeil vient à manquer, ses cernes mis en valeur lui mangent le dessous des yeux, et son charme qu'elle estime naturel en pâtit. Pour Alecto, l'apparence est primordiale, tout doit toujours être impeccable. Tirée à quatre épingles, rien ne doit jamais dépasser. Elle vise ni plus ni moins que l'excellence et ne supporte pas que l'on puisse remettre en question son apparence, ce sur quoi elle a le plus de contrôle. Oh, Alecto a parfois haï sa beauté pure de poupée... si elle était à une autre image, une image qui ne serait pas celle de sa mère, son père ne l'aurait pas regardée, son père ne l'aurait pas abusée. Son père ne l'aurait pas façonnée. Mais cette beauté, c'est son arme et sa malédiction, et coûte que coûte, il faudra qu'elle montre à ses camarades le visage le plus irréprochable.

Elle prend tout le temps qui peut lui être nécessaire. Elle manque son premier cours de la journée, et ça lui est égal. Elle ne quittera pas cette salle de bains tant qu'elle ne sera pas par-faite. Beaucoup de maquillage, quelques gouttes de potion de beauté, et enfin, elle se sent prête. Quand elle quitte la salle commune des vert et argent, elle se sent d'attaque. Il lui reste un petit temps avant son prochain cours, elle va sans doute faire un crochet par les cuisines pour un petit-déjeuner express, puisqu'elle a manqué le coche au sein de la grande salle.

Elle traverse les cachots de son pas volontaire et elle tombe nez à nez avec une de ses camarades. Camarades... non, le terme est au fond mal choisi, une de ses victimes privilégiées, ce serait plus correct et plus honnête. Que l'adolescente porte le nom de Rosier et le porte si mal l'irrite. La jaune et noir fait partie de la lie des sangs purs, et quand Alecto en a l'occasion, elle n'hésite pas à lui faire payer sa seule existence. Comme ça, pour se défouler. La vert et argent n'a pas besoin de grand-chose pour se convaincre d'être dans son bon droit quand elle s'en prend aux autres. Elle est capable d'une cruauté pure et brute, et elle retire une satisfaction réelle du mal qu'elle peut faire aux autres.

"Rosier... Je suis étonnée que tu sois encore là, je m'attendais à ce qu'on te renvoie directement chez les fous et les dégénérés."

Pas très sport de se servir de la fragilité mentale de son interlocutrice, mais Alecto n'a aucune forme de scrupule à ce sujet. Elle estime qu'il faut toujours savoir précisément appuyer où cela fera le plus mal. Quitte à faire les choses, autant ne pas les faire à moitié, et Alecto ne connaît rien qui ressemble de près ou de loin à de la demi-mesure.
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Poufsouffle
Abiageal O. Rosier
Abiageal O. Rosier
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Message#Sujet: Re: Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe   Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe EmptySam 14 Nov - 1:21

Touchéeft. Alecto Carrow

Elle avait été la première levée. Comme souvent.
Comme presque toujours en fait. Elle avait toujours eu un sommeil léger et tout était méticuleusement calculé chez elle, même ses horaire de sommeil. Elle avait commencé à mettre en place cette routine dès sa plus petite enfance, parce que ce genre de choses la rassuraient, lui donnaient des repères, l’ancraient dans la réalité. Tentaient de le faire tout du moins.  En sus ces horaires avaient aussi pour but de lui faire prendre ses traitements a des heures précises. Parfois elle se demandait si cela servait bien à quelque chose ; est-ce qu’elle allait mieux ou est ce qu’elle était alors trop assommée pour aller pire ? La limite entre ces deux états était tellement mince qu’elle n’arrivait pas se positionner dessus.

Ses boucles blondes cascadant dans son dos, elle n’avait pas pris la peine de les coiffer, elle le faisait rarement , honnêtement , c’était une perte de temps ou peut-être juste qu’elle ne voyait pas l’intérêt de le faire. Elle n’avait pas assez d’énergie pour la perdre dans ce genre de considérations. Elle avait rejoint le bureau de la Psychomage encore dans sa chemise de nuit et sans surprise, l’adulte avait réalisé son état. Alors la visite s’était éternisée. Comme souvent depuis ce début d’année. Abiageal Rosier avait conscience que son entourage avait fait tout ce qui était humaine possible pour que tout se passe au mieux, pour qu’elle puisse finir sa scolarité dans les meilleures conditions mais elle ne savait pas comment leur dire que les choses n’iraient jamais mieux tant qu’elle serai forcée de rester ici.

En fait , la situation n’était pas si terrible que cela , pas avant qu’elle ne rencontre Alecto, en regagnant son dortoir. Les cours étaient supposés avoir commencés depuis un moment déjà alors : pourquoi est-ce qu’elle se trouvait là ? Elle n’avait pas posé la question , en fait elle avait fait son possible pour ne pas croiser son regard. Pas ce matin. Elle se sentait même trop épuisée pour pleurer. Alors…

La jeune Poufsouffle n’avait jamais compris exactement ce qu’elle avait bien pu faire pour mériter autant d’animosité de la part de sa consœur. Elle ne s’en était jamais réellement plainte parce qu’elle n’en voyait pas l’utilité et puis parce que quelque part, elle se sentait profondément coupable de tout.  Elle avait assimilé l’idée qu’elle méritait ce genre de choses, parce qu’elle n’était pas capable de se défendre, parce que son existence était un gâchis.

L’année dernière elle avait entendu un garçon de Griffondor l’appeler la « Vaine beauté  » de Poudlard. Et c’était quelque chose qu’elle pouvait comprendre. Ça n’avait pas d’importance qu’elle soit jolie et bien née : elle était vouée à l’échec.  C’était pour cette raison que ses parents et les Carrow étaient revenu sur l’accord de mariage qui avait lié Abiageal à Amycus, le frère jumeaux de celle qui l’avait prise en grippe dès leur première rencontre. Quelques fois dans le silence qui la caractérisait pendant leurs violents échanges, elle se demandait si ce n’était pas la raison de la haine farouche de la première à son endroit.

Leurs yeux clairs, la blondeur de leurs cheveux, la pâleur marmoréenne de leurs peau ou la forme de leur visage. Elles auraient pu être des sœurs. Si elles étaient toutes les deux nées dans la soie, il était évident que la vie ne leur avait pas donné les mêmes armes pour avancer.  Est-ce qu’Alecto la détruisait elle , parce qu’elle voyait dans la faiblesse de la Rosier un miroir d’elle-même ?  Est-ce que cela aurai changé quoique ce soit ?

Ses mots l’avaient heurtée de plein fouet mais elle n’avait pas fait un geste, elle n’avait même pas senti sa gorge se serrer. Elle n’avait pas la force pour cela. Elle était épuisée au-delà de ce qui était exprimable. Tout ce qu’elle avait ressenti c’était une extrême lassitude.

« J’aurai aimé aussi. Mais qu’y puis-je ? Je ne suis pas encore assez malade, il paraît. Toi par contre ...peut-être que tu devrai rencontrer Mon psychomage. »

Elle avait répondu dans un murmure. Presque sans trembler. Honnêtement son esprit était vide. Elle n’était même pas sûre d’être assez lucide pour ressentir de la peur. Dans quelques instant , elle le regretterai sans doutes. Mais pour l’instant ...pour l’instant elle tenais bon.

« Parce qu’il ..faut être sincèrement malade , profondément seul et triste...pour agir comme tu le fais. »

Assurément.
Qui d’autre au monde pouvait agir de cette façon ? Et pour quel bénéfice de toute façon ? Abe ne comprenait pas.  Et elle n’avait pas envie de le faire.  Elle avait redressé le visage pour chercher le regard de son homologue derrière la masse de ses cheveux blonds.

« J’ai beaucoup de peine pour toi. Sincèrement. »

Et en fait c’était vrai.
Abiageal n’avait jamais été rancunière. La colère était un sentiments qu’elle ne pensait pas être en droit d’exprimer. Mais cette fille-tyran...elle était assez blessée elle-même pour le savoir. Cette fille, Alecto. Elle était au moins aussi blessée qu’elle.

Et c’était d’une tristesse horrible.

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Serpentard
Alecto Carrow
Alecto Carrow
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Message#Sujet: Re: Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe   Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe EmptyLun 16 Nov - 14:35


Et à la fin de l'envoi, je touche.
ft. Abiageal Rosier

Des deux, qui est la plus malade ? Celle qui accepte au mois d'admettre sa fragilité, qui en souffre certes mais qui accepte de s'en soigner ou celle qui crache sa souffrance au visage de ceux qu'elle sait plus faibles qu'elle comme un venin destiné à faire barrage entre elle et la moindre tentative d'introspection ? Peu importe, Alecto n'a pas envie de se poser la question, elle ne veut pas donner de motif à sa rage, elle ne veut pas lui donner le nom d'exutoire, elle veut se défouler à sa manière, c'est tout, et hors de question pour elle d'approcher de près ou de loin un psychomage, même si elle sait qu'il y a de bonnes chances maintenant que Mrs Janeway l'ait dans le collimateur.

Elle ne veut pas écouter ce que Rosier a à lui dire, et encore moins admettre combien pertinentes sont ses observations. Elle ne veut pas être un cliché de brute au coeur tendre, elle ne veut pas de rédemption ou de justification à sa cruauté, elle ne considère pas en mériter, car elle est responsable de son propre sort. Elle veut juste attaquer, mordre, sans relâche. Peu importe les arguments que pourra lui soutenir son interlocutrice. Mais peut-être prétendre qu'ils ne l'atteignent pas ? Même un tout petit peu ?

Abiageal a raison. Alecto est au fond malade. Pas seul, elle a son frère, mais triste c'est un fait. Parce qu'on lui a volé trop jeune ce quelque chose qu'elle ne retrouvera jamais, parce qu'on lui a pris son innocence sans qu'elle s'en rende compte, sans qu'elle s'en défende, sans qu'elle sache qu'il fallait qu'elle s'en défende. Abiageal a raison. Mais jamais Alecto ne lui donnera raison pour autant.

"De la peine ? Tu déconnes ou quoi ?"
réplique sèchement Alecto. "Arrête de projeter ta vie sur la mienne, je suis tout ce que tu devrais être. Il n'y a qu'une seule personne ici qui fasse pitié, et ce n'est certainement pas moi.", se défend-elle peut-être un peu trop vivement pour qu'on ne puisse pas deviner qu'elle a été touchée, touchée sans peut-être même réaliser l'avoir été.

Ce qui dans le fond n'en est jamais que pire encore. Faire pitié à une fille comme Rosier, c'est toucher le fond du fond, elle ne peut ni ne veut accepter de le concevoir, c'en serait presque humiliant, même s'il n'y a personne à part elles ici, et que la jaune et noir n'ira sans doute pas le répéter à qui que ce soit dans tous les cas.

"Tu me traites encore une fois de malade de ton espèce et tu vas cracher des escargots par les narines pendant au moins trois bonnes semaines, c'est bien compris ?"
elle ajouta en tirant sa baguette de sa poche pour la pointer en direction de sa camarade.

Une chose à savoir sur Alecto, il est bien rare qu'elle profère la moindre menace dans le vent. Elle est on ne peut plus sérieuse.
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Poufsouffle
Abiageal O. Rosier
Abiageal O. Rosier
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Message#Sujet: Re: Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe   Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe EmptyVen 20 Nov - 21:55

Touchéeft. Alecto Carrow

Arrête de projeter sa vie sur celle d’Alecto.
Est-ce qu’elle le faisait ? Elle n’en était pas certaine, elle semblait mener une vie difficile et aussi épuisante que la sienne et les méchancetés auxquelles elles se prêtaient n’étaient en rien quelque chose que la Poufsouffle pouvait lui envier. Enfin , elle avait tendance à croire, même dans son état que personne ne naissait avec un cœur mauvais ; qui, quand , comment ? Elle ne le savait pas mais quelqu’un avait fait de la serpentarde ce qu’elle était aujourd’hui et dans le fond c’était cette personne qui était à blâmer.  Et aussi sans doutes, Abe elle-même pour ne pas avoir la force de répondre correctement. Elle était coupable de ne pas être qui elle aurai pu.  quand à faire pitié, elle n’avait pas pu s’empêcher de sourire un peu timidement alors qu’elle relevait son visage.  Pas pour regarder Carrow, non. Elle n’en avait pas spécialement envie son regard fuyant s’était arrêté sur ce qui semblait être un point invisible derrière sa locutrice.

« Mais tu sais ...Alecto je n’ai jamais prononcé le mot « pitié. », C’est toi qui l’a fait. Ce n’est pas de ta faute, je suppose que tu ne connais pas la nuance entre la « pitié » et la « Compassion ». »

si c’était une critique voilée ? Peut-être. Elle n’était peut-être pas très courageuse, pas très à même  de faire de nombreuses choses mais Abe avait reçu une éducation irréprochable et personne ne pouvait nier le fait que quand elle prenait la peine de parler : elle savait le faire. Si elle avait été moins timide, moins brisée, moins épuisée elle aurait certainement été dangereusement éloquente. Subtile cependant , elle l’était.

Si elle avait été de meilleure humeur, si elle avait été en meilleure santé peut-être qu’elle aurait pris sur elle d’expliquer à l’autre fille la différence entre ces deux sentiments mais même Abiageal Rosier avait des limites en ce qui concernait la clémence et la patience.  La menace  d’Alecto était restée en suspend quelques trop longues secondes. Comme s’il lui fallait du temps pour en analyser la réalité, prendre conscience des risques que c’était. Mais honnêtement ce n’aurai pas été la chose la plus douloureuse ou la plus humiliante qu’elle expérimenterai dans sa vie.  Elle avait été courte sa vie mais déjà elle avait été suffisamment mouvementé pour lui apprendre l’humilité.

« ça non plus : Je ne l’ai pas dit. Que tu étais une « malade de mon espèce ». Seulement qu’en théorie ...c’est ce que sont les gens qui...agissent comme tu le fait ; des gens qui souffrent et qui ont besoin d’aide. Et ce n’est pas grave, d’avoir besoin d’aide. »

elle ne savait même pas pourquoi elle prenait la peine de dire toutes ces choses. Est-ce que cela solutionnerai quoique ce soit ? Les raisons n’avaient pas d’importance le fait était que Alecto Carrow était une personne brutale et qu’elle y trouvait une forme de jouissance. Elle ne changerai pas parce que Abe prenait le risque de lui dire tout cela. Cependant , partir n’était pas non plus une option. Elle l’aurai aussi pris comme un affront.

« Et aussi ...je ne vois pas pourquoi je devrai te ressembler. Je ne suis pas parfaite ...c’est vrai mais ça ne signifie pas pour autant que toi : tu l’es. »

Tout ce qu’elle aurai du être ?
Elle n’était pas certaine. Ses parents auraient certainement eu honte si elle avait montré un comportement similaire à celui de l’autre blonde. C’était une question de Noblesse et d’éducation : il n’y à aucune fierté à s’en prendre a des plus faible. Non. Ce n’est absolument pas la que se trouve la gloire.  Ce n’était pas ce que disait le dicton ?

«  A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » elle avait articulé lentement. «  Ton sort...jette-le , ou pas. Je suis trop fatiguée pour avoir peur mais ...tu devrai y penser. Si me faire du mal ..à moi ou aux autres était une méthode réellement efficace pour te soulager de ce qui te fait souffrir ...depuis le temps que tu le fait : est-ce que tu ne devrai pas être heureuse et moins amère? »

Assurément.
Pourquoi est-ce qu’elle continuait alors que ça ne pouvait pas l’aider réellement ? Est-ce que le soulagement ou la joie qu’elle ressentait n’était pas seulement temporaire ? Est-ce que ce n’était pas une perte de temps et d’énergie inutile quand on y pensais ?

« Visiblement ...ça ne fonctionne pas. »



Dernière édition par Abiageal O. Rosier le Mer 9 Déc - 15:58, édité 1 fois
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Serpentard
Alecto Carrow
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Message#Sujet: Re: Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe   Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe EmptyMer 25 Nov - 9:55


Et à la fin de l'envoi, je touche.
ft. Abiageal Rosier

Faire de la peine, faire pitié, pour Alecto, c'est la même chose, et s'amuser à prétendre que rien de ce qui était clairement sous-entendu ne l'a été, c'est plus manipulatoire que maladroit. Peut-être que la prétendue innocente Abiageal Rosier est finalement plus vicieuse que ce qu'on soupçonne. C'est souvent derrière les visages d'ange que se cachent le plus de vices. Alecto en sait définitivement quelque chose. Ses allures de poupée de porcelaine ne laissent pas forcément soupçonner à première vue toute la cruauté dont elle est capable. Alecto est une poupée russe : une surface lisse et impeccable, en-dessous la cruauté et la méchanceté gratuite, encore en-dessous une souffrance indicible... mais elle ne veut pas laisser accès à cette dernière, et le simple fait que sa camarade soit capable de la déceler, de l'envisager, la fait bouillonner intérieurement. Elle ne veut pas faire pitié, pas plus qu'elle ne veut qu'on compatisse à son sort. Elle ne veut tout simplement pas inspirer ce genre de sentiments qu'elle trouve avilissants.

"Un petit conseil, ne deviens jamais psychomage. Tu penses vraiment avoir compris quoi que ce soit à qui je suis ? Tu cherches trop loin. Je n'ai pas besoin d'une souffrance cachée pour vouloir te faire la misère. Ta tête me revient pas. Tu es une honte à ton sang et à ta famille, et je n'ai pas la patience de t'écouter déblatérer tes conneries."

Elle n'a pas envie de se laisser analyser par la première personne venue. Elle ne veut pas se réfugier derrière ses traumatismes, elle ne veut pas qu'on la regarde avec ne serait-ce qu'un fragment de compassion. Elle veut pouvoir exprimer sa violence sans avoir besoin de s'en expliquer ou de s'en justifier. Elle n'a pas besoin de se donner des excuses, vraies ou fausses, et elle ne veut certainement pas laisser une de ses camarades, qu'elle estime bien inférieure à elle, qui plus est, s'octroyer le droit de la connaître mieux qu'elle n'accepte de se connaître elle-même.

"Maintenant, comme tu n'as pas l'air d'humeur à écouter mes avertissements..."
Elle pousse un profond soupir et tire sa baguette de sa poche. Elle a besoin de se défouler, et elle ne va certainement pas s'en priver. Elle l'a avertit, elle n'a pas voulu l'écouter. A partir de là, elle ne pourra s'en prendre qu'à elle-même si la situation ne doit pas lui plaire ou ne doit pas se conclure comme elle l'aurait voulu. Elle pointe sa baguette sur la jaune et noir. "Limacius Eructo !"
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Poufsouffle
Abiageal O. Rosier
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Message#Sujet: Re: Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe   Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe EmptyMer 9 Déc - 16:23

Touchéeft. Alecto Carrow

Vicieuse.
Elle ne l’était pas. Quelques fois elle se demandait si ça n’aurai pas été une bonne chose qu’elle le soit. Le monde dans lequel elles évoluaient privilégiait les personne qui l’étaient tout en encensant la bonté et la pureté comme mères de toutes les vertus. Il y avait un fossé entre ce qui était présenté dans la presse, dans les livres ou mis à l’avant des campagnes politiques et ce qui permettait réellement de réussir dans la vie. Et les deux jeunes sorcières en étaient l’illustration. Abiageal correspondait en toute extrémité à ce que la plupart des personnalités de leur cercle mondain désignait comme une femme idéale. Problèmes de santé mentale à part ( ou peut-être qu’ils étaient la preuve de cette trop grande conformité à ces attentes..) Abe était jolie, d’une douceur aberrante et elle était incapable de malice, inconsciente sans doutes de la joliesse de ses traits ou des attraits de son corps, de sa personnalité. Polie, elle savait ou se trouvait sa place, généralement silencieuse, elle n’empiétait pas sur le territoire des autres. Obéissante, réservée, elle ne manquait cependant pas d’éducation. Même sa fragilité était celle qui était normalement mise en avant dans les textes d’éducations aux femmes. Quelque chose qui laisserai à son époux tout le loisir de croire qu’elle ne représentait pas une menace pour lui.

Alecto, d’un autre côté, se trouvait au l’opposé de ce spectre. Parfaitement consciente des avantages que lui donnaient son aspect et de l’emprise qu’elle pouvait avoir sur les hommes et sur les autres grâce à son visage, elle n’hésitait pas à en jouer. L’amitié ? L’affection ? Alecto les utilisait , sur le plan personnel et principalement pour manipuler les personnes dans la tourmente. Elle savait comment vous faire plier, et sa cruauté en dépit de son jeune âge était sans doutes proportionnelle à l’élégance de ses pas, de son port altier. Alecto savait prendre de la place, malicieuse, maligne, elle savait formuler ses demandes en ordre quand c’était utile ou ses ordre en demande pour laisser l’illusion du libre arbitre. Avide et intelligente. Fière de ses origines et de son statut dans la société, ouvertement heureuse d’écraser les autres. En somme tout ce qu’une femme n’était pas sensé être. Tout ce qu’un être humain n’aurai jamais du se vanter d’être.

Pourtant, c’était plus que certainement elle qui brillerai dans ce monde. Elle avait le genre de personnalité qui finissait toujours par l’emporter dans leur société. Abe, elle était quelque chose comme un agneau ou une souris, une de celles qui finissent par se faire dévorer par les reptiles et autres prédateurs de la nature d’Alecto.

Alors oui, quelques fois, Abiageal Rosier regrettait de ne pas être née plus virulente, avec plus de mauvaiseté, avec plus de dents sans doutes ou à défauts, une armure plus solide pour faire face au brutalités inhérentes de l’existence. Quelques fois, seulement et pour un court instant.

Les mots de sa tortionnaire lui avait toutefois arraché une sorte de tremblement , comme si elle était révulsée par la violence de leur prétention. Peut-être aussi parce qu’elle était la mieux placée pour savoir le mal que son existence faisait effectivement à sa famille. Et que ça non plus elle ne le supportait pas. Sans qu’elle n’y fasse réellement attention , sa main gauche s’était posée sur son bras droit, la ou s’étaient trouvés quelques unes des traces de ses tentatives désespérées de mettre un terme à tout cela.

« Mes parents souffrent beaucoup, c’est vrai. Mais ils n’ont pas honte. Aucun d’eux. Tu ne devrai pas parler au nom de gens que tu ne connais pas. Pas plus que tu ne devrai ...décider de l’importance ou non de mon existence ou de la moins value que j’apporte à mon sang. Tu ..n’es pas ...Si importante, Alecto. »

Est-ce qu’elle la craignait ?
Pas vraiment. Si elle en avait eu peur, réellement peur, alors sans doutes qu’elle aurai essayé de s’enfuir dans le passé , sans doutes qu’elle aurai chercher de l’aide. Abiageal avait accepté le traitement que lui réservait Carrow comme une sorte de fatalité et parfois elle se demandait si elle aurai survécu dans ce futur qu’elle aurai pu passer en étant la belle sœur de cette dernière. Autrefois, quand elle était encore appelée à entrer dans cette maison, avant que «  tout le mal ne soit fait » en troisième année. Elle doutait que les tensions entre elles se seraient apaisées et sans doutes qu’un jour, pas si lointain, cette relation toxique aurai apporté un point final à l’existence de la petite poufsouffle. Elle n’était même pas certaine d’être soulagée de savoir que ça n’arriverai pas. Au moins dans cette projection , elle pouvait voir une fin à son calvaire.

«  Soit mauvaise si cela te plaît...ici tu pense sans doutes que tu es une sorte de princesse. Mais à la finira comme moi : enfermée dans une maison. La seule différence c’est que ...je n’aurai aucun devoir à remplir.  »

Elle avait piqué.
Mais elle avait regretté la cruauté de ses mots immédiatement. C’était vrai. C’était le privilège de sa condition mentale. À priori, elle ne serai jamais amenée à devenir la femme de qui que ce soit et était donc libérée de toute sortes de violences qui étaient encore une fois inhérentes à la vie des femmes. Et , contre toute attente, elle ne détestait pas Alecto. Et même si elle l’avait fait, elle n’était pas mauvaise au point de lui souhaiter une vie malheureuse. Elle ne souhaitait certainement pas le bonheur de la blonde qui lui faisait face mais elle ne lui souhaitait aucun mal non plus.

« C’est horrible, ce ..je ..je ne le pensais pas..vraiment. »

Elle avait ajouté avec précipitation mais d’une voix sans timbre. Tout son corps s’était tendu quand elle avait vu la Serpentarde lever sa baguette. Comme souvent , elle n’avait pas la sienne à cette heure de la journée. La plupart des gens qu’elle connaissaient ne comprenaient pas comment elle pouvait oublier quelque chose de si inhérent à sa condition de sorcière. Elle surtout , qui était née dans une maison de sang-pur , entourée part toute la magie qui pouvait être imaginée. La plupart des gens cependant ne prenaient pas autant de médication qu’elle et n’en connaissaient pas les effets secondaires.

Sa magie qui refusait de fonctionner normalement par exemple, les pertes de mémoires ou les moment d’absence.

Non, ils ne savaient pas.

Un réflexe.
Et Morgane savait qu’ils étaient rare, chez Abe. Mais elle était tellement sous tension depuis le début de cette conversation – sans doutes une des premières qu’elles n’avaient jamais eu. – que tout son être semblait être en alerte. Elle avait vu la lueur émise par le sort l’effleurer et soulever quelques mèches de ses cheveux. Ça s’était joué à quelques millimètres. Son cœur avait manqué un battement , douloureusement et sa respiration s’était arrêtée ; il lui avait fallu une bonne seconde pour se souvenir d’inspirer.

«  La prochaine fois ...vise le cœur et tue moi pour de vrai. C’est peut-être la seule chose que nous aimerions ...toutes les deux. »

Elle avait répondu, tremblante, cette fois.
Sonnée, sur le point de pleurer. De craquer. Comme si cette pression anormale avait finalement raison des effets des calmants qu’on lui avait administré. L’angoisse commençait à remonter. Elle pouvait sentir la magie crépiter sur la pulpe de ses doigts.

Comme si à tout instant elle pouvait perdre pied et déchirer l’air.
Est-ce que ce ne serai pas mieux ?

Ainsi, elle pourrai rentrer chez elle. Ainsi elle pourrai abandonner définitivement cette histoire d’école qui ne lui servirai à rien.

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Serpentard
Alecto Carrow
Alecto Carrow
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Message#Sujet: Re: Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe   Et à la fin de l'envoi, je touche. { Abe EmptyLun 14 Déc - 10:40


Et à la fin de l'envoi, je touche.
ft. Abiageal Rosier

Alecto lève les yeux au ciel quand elle entend son interlocutrice prendre la défense de ses parents. Mais elle s'en fiche, de ses vieux, elle. S'ils sont trop cons pour ne pas réaliser à quel point ils devraient avoir honte de leur fille, c'est que eux aussi doivent faire honte à leur famille. Quand Alecto parle de famille et de sang, elle est loin de se contenter de parler des seuls parents d'Abigeal, qu'elle ne connaît effectivement pas et qu'elle n'a absolument pas envie de connaître. Non, c'est dans un sens plus large. Elle s'exprime au nom des grandes familles de sang pur qui protègent un idéal commun que des individus de la trempe de la jaune et noir foulent au pied sans la moindre vergogne. Et puisque cet idéal lui tient à coeur pour sa part, et puisqu'elle-même n'a pas la moindre raison de rougir de ses origines, alors oui, elle est en droit de l'exprimer concrètement. Même si souvent, il faudrait sauter une génération. Les parents d'Abiageal n'ont pas de raisons d'être fiers de leur fille, mais Alecto, de son côté n'est pas forcément fière de son père, même si elle l'a été beaucoup trop sincèrement à une période.

"Mais si, Abi, je suis importante à ce point-là"
, réplique Alecto sans rougir, absolument sûre d'elle sur ce point. "Et toi aussi tu pourrais l'être si tu cessais d'être à ce point stupide. Je me fiche complètement que tes parents soient aussi abrutis que toi, il sont une honte au même titre que toi, dans ce cas. Je ne parlais pas d'eux. Toi et moi devrions appartenir à un dessein d'une immense importance, mais apparemment, tu es plus égoïste que moi à ce sujet."

Après quoi la jaune et noir riposte avec une pique qui semble la détruire elle-même et qui pourtant ne fait ni chaud ni froid à Alecto. Parce qu'elle pense que l'avenir qu'on lui réserve l'attriste ? Non, elle aurait été ravie de devenir épouse et mère, pour peu que cela corresponde à une tradition qu'elle chérit tant. Encore qu'il ne sera pas forcément si classique dans le cas d'Alecto, puisqu'elle doute fort que son père accepte de la laisser à qui que ce soit et de la marier... Elle aurait préféré. Elle et Amycus vont fuir, ils vont fuir le plus loin possible. Alors finalement, son rôle et ses tâches seront différentes. Elle sait déjà comment elle l'envisage, et au service de quel maître. Non, elle n'est pas blessée. Plutôt amusée qu'Abi puisse croire qu'elle l'est.

"Tu trouves ça horrible vraiment ? Tu n'as vraiment rien dû vivre d'horrible dans ta vie, contrairement à ce que tu prétends, pauvre chose"
, ironise Alecto.

Et le sort est lancé. Malheureusement, Abi parvient à l'éviter. Dommage, mais pas inattendu, Alecto aime jeter des sorts, mais elle n'est pas forcément la plus vive et la plus douée, il n'est pas rare qu'elle n'atteigne pas sa cible du premier coup ou que le sort ait des ratés.

"Oh mais arrête le mélodrame, tu veux bien. T'es pathétique, putain."
Avant de reprendre en singeant la voix d'Abi. "Bouhou, je veux mourir... achète-toi une fierté, bordel."

Non, elle n'a pas pitié d'Abigail, elle s'en fiche. Et oui, elle est mauvaise, particulièrement mauvaise.
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