#Sujet: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs) Mar 13 Oct - 22:29
La cinquième roue du carrosse
Enroulé dans sa couette, Caradoc cherchait désespérément à trouver le sommeil. Quand il en avait l'opportunité, il cherchait toujours à être endormi avant ses camarades de chambre, réveillé avant elle. Ainsi pouvait-il limiter la communication au minimum syndical avec les quatre rouge et or qui partageaient sa chambre, et il avait admis de longue date que c'était le mieux pour tout le monde : pour lui qui ne se sentait jamais à sa place au milieu de leurs conversations dont il se sentait de toute façon ignoré, et pour eux qui s'épargnaient manifestement très bien sa présence.
Mais voilà, si en théorie, c'était bien beau d'essayer d'être couchée avant tout le monde, ce n'est pas parce qu'il y était résolu que ça allait marcher pour autant. Dernièrement, ça ne marchait jamais, d'ailleurs. Il avait le souci de trop penser. Pas forcément à des choses intelligentes, mais son cerveau moulinait, moulinait, et au bout du compte, il se rendait compte que trois heures s'étaient écoulées entre le moment de s'allonger et celui de daigner regarder l'heure sur son réveil, sans que Morphée ne soit venu lui tenir compagnie.
Cette nuit était de celles-ci. Le temps filait, filait, et en attendant, il n'arrivait toujours pas à s'endormir. Et le pire, c'est que les raisons pour lesquelles il était encore réveillé étaient ces raisons mêmes pour lesquelles il cherchait à s'endormir en express. Ils se demandaient ce que faisaient ses camarades de chambre. Il était pratiquement deux heures du matin, il y avait cours le lendemain, et ils n'avaient toujours pas daigné rejoindre la chambre. Forcément, aussi, il pensait à Remus. De manière générale, il pensait beaucoup trop à Remus, et c'était décidément un problème.
Finalement, il sentait qu'il allait peut-être parvenir à s'assoupir, et ce fut à ce moment-là que la porte s'ouvrit sur ses camarades. Le dos tourné à la porte, il fermait les yeux et les poings. Son corps voulait faire barrage à toute éventuelle conversation des quatre amis, même s'il savait que ce ne serait pas efficace. Chaque mouvement, chaque bruit, même infime semblait être décuplé. La nuit allait sûrement être aussi courte pour lui que pour ses camarades, mais pas pour les mêmes raisons. Comme d'habitude, en fait.
Peter Pettigrow
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#Sujet: Re: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs) Mer 14 Oct - 17:51
La cinquième roue du carrosse
I
l était tard. Comme bien souvent. Il était inconcevable d'envisager d'aller se coucher avant minuit, à peine concevable de se coucher quelques minutes à peine après minuit. Il y avait toujours quelque chose à faire, toujours quelque chose à dire, et le temps, au final, défilait si rapidement que l'aiguille de la montre semblait s'emballer. Et Peter adorait ça. C'était un sentiment qu'il avait découvert à partir du moment où les maraudeurs s'étaient constitués. Avant cela, il n'avait jamais fait partie d'un vrai groupe d'amis. Avant cela, il avait été dans l'incapacité de comprendre combien l'estime et l'amitié de personnes que vous portiez aux nues pouvait tout changer chez vous, absolument tout.
Ils n'avaient rien fait de particulier, ce soir-là. Ils s'étaient contentés de parler, de tout, de rien. Surtout, les trois autres parlaient et Peter hochait la tête avec contentement, plus prompt à approuver qu'à donner sa propre opinion sur quoi que ce soit, de crainte qu'elle ne corresponde pas aux attentes de ses meilleurs amis. Mais il n'avait pas besoin de prendre une part si active que ça à la discussion pour la savourer pleinement. Au contraire, même. En cet instant, Peter se sentait particulièrement heureux, satisfait de cette chance toute simple qu'il avait, celle d'avoir des amis aussi géniaux. Et il le savourait d'autant plus qu'avec son nouvel emploi du temps, il se retrouvait bien trop souvent seul avec lui-même et avec ses pensées, et quand il était seul avec ses pensées, il était contraint de se rappeler combien il était résolument pathétique. Pensée à des lieues de lui à l'heure où ils parlaient. Jusqu'à ce qu'ils décident tout de même de se montrer un tant soit peu raisonnables (enfin, tout était relatif, quand même), et de retourner à leur dortoir.
Ils venaient de franchir la porte de leur dortoir et Peter allait s'installer sur son lit quand, pour ne pas changer, il fut pris au piège par le mini-bordel qui s'accumulait au pied de son lit (il n'était clairement pas quelqu'un d'ordonné, c'est le moins que l'on puisse dire). Résultat des courses, il se cogna l'orteil contre sa valise ouverte ce qui, en plus du ramdam attendu, eut le don de lui faire pousser une sorte de léger couinement de douleur absolument pas viril.
-Aouch...
D'instinct, il tourna son regard vers le lit voisin, où Caradoc semblait dormir. De manière générale, Peter faisait au mieux pour ignorer son existence. Il le mettait mal à l'aise. Sans vraiment de raison particulière. Si ce n'est une raison bien suffisante à l'expliquer : que Peter n'ait pas fini par être le Caradoc du dortoir, qu'il ait été inclus parmi les maraudeurs et Caradoc non, restait un mystère pour lui, et leur camarade de chambre ressemblait un peu trop à tout ce qu'il voulait éviter d'être.
-Vous pensez que je l'ai réveillé ? murmura-t-il.
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Remus Lupin
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#Sujet: Re: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs) Jeu 15 Oct - 16:22
La cinquième roue du carrosse Remus se sentait bien, serein. Cela ne lui arrivait pas si souvent, alors quand c'était le cas, il le savourait pleine. Il y avait, comme ça, des instants de grâce, des moments de plénitude totale, et c'était ce à quoi avait ressemblé sa soirée. Pas une seule fois il n'avait songé à la précédente pleine lune ni à celle qui viendrait, et c'était suffisamment rare pour qu'il le savoure totalement (sans s'en rendre compte puisqu'il n'y pensait justement pas). C'était la bonne période. Du temps le séparait aussi bien de sa dernière transformation que de la suivante, il avait eu le temps de récupérer le temps de sommeil qui lui avait manqué jusque-là, il ne se sentait pas fatigué ou craintif, et il pouvait savourer les joies simples et innocentes du quotidien, de l'adolescence. Et il était le mieux entouré du monde pour cela.
Chaque moment qu'il avait le loisir de passer auprès de ses meilleurs amis était un moment précieux à ses yeux, même quand ils ne faisaient pas les quatre cents coups, même quand ils se contentaient de rester posés dans la salle commune, près de la cheminée, à discuter de tout et de rien, de rien plus que de tout, même. Remus ne pourrait même plus résumer le contenu de leur conversation, si on le lui avait demandé, mais ce n'était pas la peine. La valeur du temps qu'ils passaient ensemble ne se mesurer pas à la qualité objective de leurs conversations. C'était le sentiment global qui comptait, et son sentiment, c'était celui d'être à sa place.
Le temps avait filé... Sur la fin, les yeux de Remus commençaient à se croiser. C'était normal, il était presque deux heures du matin. Il n'avait qu'une envie, à présent, c'était de s'effondrer dans son lit. Les maraudeurs rejoignirent leur dortoir. Remus avait l'intention d'être discret (marcher à pas de loup, c'était sa spécialité...), et de rejoindre son lit sans demander son reste, mais le silence fut brisé malgré tout, par la maladresse de Peter. Est-ce qu'ils avaient réveillé Caradoc ? C'était bien possible. Il haussa les épaule.
"Tu ne t'es pas fait mal, au moins ?" lui demanda-t-il quand même (on ne sait jamais). :copyright:️ 2981 12289 0
James Potter
Messages : 328
#Sujet: Re: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs) Mer 23 Déc - 17:42
La cinquième roue du carosse
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Les marauderus avaient encore passé une excellente soirée, nuit, comme vous voulez, ça n’avait pas vraiment d’importance. Leurs nuits étaient souvent, mais ça n’avait pas d’importance, même si le lendemain matin, il était possible qu’ils somnolent pendant les cours. Ils étaient jeunes, il fallait qu’ils profitent. Surtout qu’ils ne resteraient pas éternellement à Poudlard. Il était inconcevable qu’ils se perdent de vue une fois les études finies, mais ce ne serait tout de même pas la même chose, à moins qu’ils vivent en colocation tous les quatre, ce qui était une idée très séduisante pour James.
Enfin bref, ils n’y étaient pas encore. Pour le moment, ils se contentaient de profiter des moments passés ensemble, et c’était très bien ainsi, mais bon, ils ne pouvaient pas rester indéfiniment dans les couloirs, ou dans une quelconque cachette. Ils étaient bien forcés de retourner dans leur dortoir. Ce n’était pas très grave, mais étant donné qu’ils devaient le partager avec une cinquième personne, c’était tout de suite moins marrant. James n’avait rien de spécial contre Caradoc, mais il ne faisait pas partie de la bande, et il n’avait franchement pas besoin qu’on regarde ce qu’ils faisaient ou écoute leurs conversations. Mais bon, ils ne pouvaient pas le virer non plus, alors ils faisaient avec.
-Aouch... Vous pensez que je l'ai réveillé ?
James n’en savait rien, à dire vrai, il s’en fichait un peu. Quoique, qu’il dorme serait une bonne chose, cela leur permettrait de faire ce qu’ils voulaient sans être dérangés, il n’avait pas spécialement envie de faire la conversation à Dearborn. Il n’était pas spécialement fatigué, parce qu’il était encore dans l’euphorie de la soirée, mais bon, ce serait le genre de choses qui ferait totalement redescendre son humeur. Parce qu’à tous les coups, la conversation ne serait pas spécialement agréable.
"Tu ne t'es pas fait mal, au moins ?"
Tandis que Remus s’inquiétait de l’état de Peter, il est vrai que c’était une donnée importante, James s’assit sur le bord de son lit pour se mettre un peu plus à l’aise, il ne savait pas si les autres avaient l’intention de dormir ou non. Il jeta tout de même un regard vers Caradoc, il ne semblait pas avoir bougé, enfin, de ce qu’il pouvait voir, il faisait tout de même assez sombre, sur le moment. Finalement il était tout de même un peu curieux, et il n’aimait pas les questions laissées en suspens.
« Eh Dearborn, t’es réveillé ? »
black pumpkin
Sirius Black
Messages : 286
#Sujet: Re: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs) Sam 5 Juin - 10:32
La cinquième roue du carrosse
Le temps avait filé alors qu’ils avaient longuement discutés tous les quatre, au point que la nuit soit bien avancée quand ils avaient décidé de rejoindre finalement leur dortoir. Ça c’était parce que certaines personnes ne tenaient pas aussi bien la route et se sentait particulièrement fatigué, qu’ils avaient envie de dormir parce que le lendemain ils avaient cours… bon Sirius se donnait un genre, mais il se sentait lui-même sacrément fatigué. Il y avait de forte chance qu’il ait un peu de mal à se lever le lendemain matin dans le but de se rendre en cours. Il verrait sur le moment venu s’il prenait la peine de se lever. Pour l’heure, il était temps qu’ils se couchent. Sirius contenait un bayement bruyant depuis un moment, il avait assez hâte de pouvoir s’allonger comme une merde dans son lit.
Mais alors qu’ils marchaient dans le dortoir en tentant quand de se montrer silencieux – parce que la cinquième roue du carrosse se trouvait dans son lit et dormait surement d’un point fermé –, Peter se prit assez méchamment le petit orteil dans ses affaires. Il poussa un couinement, qui manqua de faire éclater de rire Sirius. Ce n’était pas drôle en soit… parce que son ami s’était fait mal, parce qu’ils pouvaient avoir réveillé Caradoc mais… si c’était drôle. Peter demanda s’ils pensaient qu’il l’avait réveillé, Remus en crème se préoccupant toujours des autres lui demanda comment il allait et James ensuite posa tout simplement la question directement à Dearborn s’il était réveillé ou non. Au fond, qu’il le soit ou non, franchement, Sirius n’en avait que faire.
Il s’était contenu, mais ce fut plus fort que lui, il ne put réprimer ce petit rire qu’il avait envie de laisser s’exprimer depuis tout à l’heure. Il se retint quand même de rire en grand éclat comme il était capable de faire, ce fut plus discret, au cas où que Dearborn dorme justement. Oh, il devait dormir, avec tout ça, il ne voyait pas pourquoi il serait réveillé. En tout cas, quand il s’approcha de Peter, il considérait vraiment que ce dernier dormait et ne réalisa en aucun cas la conséquence de ses propos.
« Ah mon Peter. » Dit-il en passant un bras autour de l’épaule de son ami et tapotant un peu sa tête. « Tu manques quand même sacrément de discrétion avec tes gros pieds. Tes petites pattes sont beaucoup plus efficaces. »
Ce n’était dit avec aucune méchanceté, c’était une simple vérité… qui pouvait peut-être blesser Peter, mais que Sirius ne réalisait en aucun cas. C’était vrai après tout, Peter était quelque peu pataud, alors que quand il était sous sa forme de rat, il n’y avait pas plus discret que lui. Bon, sauf quand il se mettait à couiner de peur, mais c’était encore une autre histoire.
Code by Gwenn
Caradoc Dearborn
Messages : 59
#Sujet: Re: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs) Ven 15 Oct - 22:52
La cinquième roue du carrosse
Comme si ça ne suffisait pas qu'ils retournent dans leur dortoir à pas d'heure, le quatuor était en plus d'une absence de discrétion absolue. Mais en même temps, est-ce que Caradoc devait être surpris de ça ? Pas franchement, c'était une habitude de leur part. La plupart du temps, ils semblaient se contenter du fait de partir du principe qu'il n'était pas là, alors de toute façon, il ne fallait pas s'attendre à grand-chose de leur part. Enfin, là, apparemment, ils ne l'avaient pas totalement oublié non plus puisque Peter, après s'être cogné sans discrétion contre sa valise avait demandé, d'une voix qui l'aurait peut-être réveillé s'il ne dormait pas déjà, s'il pouvait avoir été réveillé par le boucan... Tu parles, hein ! Comme s'il en avait quelque chose à faire de toute façon.
Il fut tenté de répliquer quelque chose mais préféra faire mine de dormir à poings fermés, peut-être que s'il ne montrait aucun signe du fait qu'il était réveillé, ils feraient moins de bruit. On pouvait toujours espérer... Remus s'enquit de l'état de Peter. Caradoc sourit contre son oreiller. C'était con, mais même dans des circonstances comme ça, où il devrait l'agacer autant que le reste de ses meilleurs amis, il réussissait quand même à le trouver adorable, dans le soin qu'il prenait de ses proches, dans la considération qu'il leur adressait.
Sauf que non, il ne pouvait quand même pas faire mine de dormir comme un bébé quand Potter OSAIT directement lui demander s'il était réveillé. Non mais en plus du reste, on se payait sa tronche... Merlin, il allait faire un massacre... Le lendemain, il se prendrait des remarques sur sa tête de déterré et on irait quand même lui dire que c'était lui qui faisait tout un foin pour rien. C'était vraiment, mais alors vraiment beaucoup trop exaspérant.
"C'est bon, vous avez fini ou vous voulez qu'on vous serve le thé, tant qu'on y est ?"
Caradoc se redressa sur son matelas et regarda successivement ses camarades de dortoir. Il n'avait tout bonnement aucune patience, à l'heure actuelle. Et il ne comptait pas prétendre en posséder non plus.
"Si vous avez pas l'intention de dormir tout de suite, foutez votre bordel dans la salle commune. Y en a qui voudraient dormir, ici."
Peter Pettigrow
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#Sujet: Re: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs) Sam 16 Oct - 8:35
La cinquième roue du carrosse
-Non, t'inquiète, ça va..., répondit piteusement Peter à Remus quand ce dernier lui demanda comment il allait et s'il s'était fait mal.
On va pas se mentir, un coup dans les orteils, ça faisait toujours un mal de chien (un mal de rat), et tout son pied l'élançait, mais ce n'était pas la fin du monde non plus, la douleur allait rapidement se dissiper, et il essayait au maximum d'éviter de se plaindre en compagnie de ses meilleurs amis. De la part, il devait toujours s'attendre à de la brutale honnêteté, pas à de la fausse compassion... ce qu'il préférait, quelque part, même si, par moment, il voudrait bien, quand même, se donner l'espace de se plaindre davantage. Encore qu'on ne pouvait pas non plus dire qu'il ne se plaignait jamais non plus, ce serait un pur mensonge que de l'affirmer alors même qu'il avait si peu confiance en lui qu'il passait sa vie à se dénigrer. Au bout d'un moment, il était assez logique que ses amis ne veuillent pas prêter attention à ses incessantes jérémiades.
Pendant que James choisissait de vérifier pas franchement discrètement si leur camarade de chambre était réveillé, ce qui fit doucement se marrer Peter, il fallait bien l'avouer (bah quoi ? Il n'allait pas non plus commencer à prendre la défense de Dearborn... certes, le pauvre type ne lui avait rien fait, mais comme toujours, Peter avait appris à se positionner dans le "bon" camp. Et au-delà de ça, si par malheur ils avaient réveillé leur camarade de chambre, c'était pas la fin du monde non plus, pas vrai ?).
Quant à la remarque de Sirius, elle fit disparaître un instant le sourire de Peter, qui baissa les yeux et préféra ne rien répondre avant de s'installer dans son lit. Il savait que Sirius ne pensait pas à mal, et il taquinait tout autant James ou Remus, mais ce genre de remarques, qui lui rappelaient à quel point il était minable, à quel point il ratait tout (ou du moins, c'était comme ça qu'il traduisait directement la situation dans son esprit - évidemment, c'était carrément excessif, mais demander à Peter Pettigrow de ne pas l'être serait peine perdue).
Il n'aurait sans doute pas eu le temps de répliquer grand-chose dans tous les cas, car Caradoc venait de se réveiller, de son côté (ou bien ne dormait-il pas, et prenait à présent soin de les envoyer bouler).
-Oh ça va, c'est pas notre faute si t'as le sommeil léger, répliqua Peter.
C'était pas le genre de Peter d'avoir du répondant (et d'ailleurs, sa réplique n'était pas ouf, on peut le dire), mais quand il était en compagnie du reste des maraudeurs, il se sentait pousser des ailes. Et puis, c'était pas comme s'il redoutait vraiment ce que Caradoc pourrait lui dire en retour.
code by Mandy
James Potter
Messages : 328
#Sujet: Re: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs) Ven 16 Sep - 17:00
La cinquième roue du carosse
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
James ne prenait pas plaisir à réveiller Caradoc à tout bout de champ, en réalité, la plupart du temps, il se contentait simplement de l’ignorer, et de ne pas trop s’y intéresser. Ce n’était pas son ami, mais ce n’était pas non plus son ennemi. Mais il n’allait pas non plus faire tout son possible pour être le plus silencieux du monde. Surtout qu’il fallait tout de même avouer qu’ils n’avaient pas fait tant de bruit que ça, malgré le fait que Peter s’était cogné le pied, ce qui pouvait arriver à tout le monde. James n’avait pas été le plus du monde pour le coup, mais bon, ce n’était pas non plus quelque chose de gravissime. Dans tous les cas, c’était trop tard pour maintenant.
« Ah mon Peter. Tu manques quand même sacrément de discrétion avec tes gros pieds. Tes petites pattes sont beaucoup plus efficaces. »
Sirius ne devrait sans doute pas donner ce genre d’informations quand ils n’étaient pas que tous les quatre. Bon, ce n’était pas non plus une révélation claire mais ce n’était pas très prudent. Il ne serait pas bon que cela se sache, qu’ils étaient devenus des animagi, et encore moins que Remus était un loup-garou. Certains pourraient mal réagir, et cela n’aiderait en rien le jeune homme à s’accepter et à se sentir mieux dans sa peau. Et pour le moment, ils en étaient encore très loin.
"C'est bon, vous avez fini ou vous voulez qu'on vous serve le thé, tant qu'on y est ? Si vous avez pas l'intention de dormir tout de suite, foutez votre bordel dans la salle commune. Y en a qui voudraient dormir, ici."
Il semblait de mauvaise humeur, pourtant, il n’avait pas la tête du gars qui venait d’être réveillé. Très clairement, il n’avait pas l’air d’avoir dormi, alors sa petite remontrance comme s’il avait été réveillé par leur arrivée, elle n’était pas forcément la bienvenue. James le toisa du regard, tout en s’asseyant sur le bord de son propre lit.
-Non, t'inquiète, ça va... Oh ça va, c'est pas notre faute si t'as le sommeil léger.
Ce n’était clairement pas une question de sommeil léger, il avait juste décidé de jouer les rabats-joies de service. Comme d’habitude en somme. Maintenant qu’il y pensait, James ne se souvenait pas avoir déjà vu Dearborn autrement que faisant la gueule. Ce qui n’avait rien de très plaisant, autant le dire, et cela ne donnait pas non plus envie d’apprendre à un peu mieux le connaître, ou un truc du genre.
« C’est ça, comme si tu dormais… t’as juste envie de te plaindre comme d’hab. En plus on n’a pas fait tant de bruit que ça, alors commence pas à tout exagérer. »
black pumpkin
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#Sujet: Re: La cinquième roue du carrosse (les maraudeurs)