Ca sert à rien d'insister. (Marlene)

**Severus Rogue** Messages : 261

Ca sert à rien d'insister.

Severus appréciait vraiment de pouvoir être de retour à Poudlard, si on enlevait la présence nauséabonde des Maraudeurs. En même temps, on ne pouvait pas dire que l’ambiance chez lui était vraiment au beau fixe, bien au contraire, c’était même plutôt l’inverse. Le jeune homme se sentait bien mieux entre les mûrs de l’école de magie, quand bien même il devait supporter la plupart du temps la présence de ces camarades qu’il n’avait aucune envie de considérer comme des camarades d’ailleurs. Enfin, c’était un mal pour un bien, au moins Severus pouvait travailler sur ses potions et ce n’était pas plus mal. Enfin, entre autre chose, parce que l’art de la potion n’était pas la seule matière où il s’en sortait avec les honneurs.

Le jeune homme avait d’ailleurs décidé de faire un crochet par la bibliothèque de Poudlard afin de récupérer plusieurs ouvrages pour ses devoirs. Severus n’était pas toujours le plus agréable du monde, que ça soit avec les autres élèves ou même les professeurs... mais il aimait travailler, il adorait ça même. Alors, l’idée de remplir des centimètres et des centimètres de parchemin pour ses devoirs ne le dérangeait pas plus que cela. Surtout qu’au fond, ça lui donnait surtout la possibilité de ne pas trop penser à Lily. C’était ce qu’il y avait de plus difficile maintenant à l’école, le fait de croiser (ou non, parce qu’il avait le sentiment qu’elle l’évitait... à moins que ça ne soit lui, c’était fort possible que ça soit lui) son ancienne meilleure amie et de ne plus pouvoir discuter avec elle, de ne plus passer des moments avec elle. Lily lui manquait atrocement et il ne savait pas quoi faire pour réparer ce qu’il avait fait. Sans doute parce qu’il n’y avait rien à faire tout simplement. Parce que pour que ça puisse s’arranger, il faudrait sans doute que Severus arrive à avouer ses sentiments à la jeune femme, mais il en était tout bonnement incapable. D’autant moins incapable qu’elle le détestait à présent, alors bon... Bref, parchemin, parchemin, ça évitait clairement de penser à autre chose. Il avait donc récupérer plusieurs livres dans la bibliothèque qu’il pouvait emprunter pour la soirée – ce qui serait largement suffisant, il avait l’intention de travailler toute la soirée – et il passa la porte de celle-ci, dans le but de quitter la pièce et de rejoindre les cachots. Mais au même moment, on tenta d’y entrer et la collision ne put être empêché.

« Tu peux pas regarder devant toi. » Grommela-t-il entre ses dents, en constatant tous les livres qu’il venait d’emprunter répandu sur le sol. Il ne prit même pas réellement la peine de lever les yeux vers la jeune femme qu’il avait bousculer. Même s’il l’avait reconnu rapidement, ce qui justifiait clairement le fait qu’il décide de ne pas vraiment se montrer agréable avec elle.

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**Marlene McKinnon** Messages : 86

Ça sert à rien d’insister

P

lus que jamais, Marlene carburait à cent à l’heure. Elle avait démarré l’année au quart de tour, elle comptait bien remporter ses BUSES haut la main et s’assurer une carrière au bureau des Aurors. Pour cela il fallait absolument qu’elle décroche d’excellentes notes, ce qui n’était généralement pas un problème, mais on ne savait jamais. Elle avait un peu pris de retard à la même période l’année dernière, lorsqu’elle avait perdu ses parents et avait été excusée de l’école quelques semaines. Même si depuis, de longs mois étaient passés (courts pour rattraper son retard, mais longs sans voir ses parents) elle avait l’impression d’être restée un peu derrière, sûrement parce que elle ne se sentait plus à sa place derrière les bancs de l’école. Elle était persuadée que sa place n’était pas ici, mais au front !

Peut-être était-elle un peu trop pressée, comme disait Emmeline… Et Mary… Et tous ceux qui la connaissait.

Elle se rend donc à la bibliothèque de Poudlard, brûlante de motivation. Ce n’était pas parce qu’elle n’aimait pas la théorie qu’elle devait la laisser de côté. Au contraire, elle devait encore plus la travailler. C’est sur ces pensées et bien d’autres encore qu’elle percute un élève qui sortait au même moment, ce qui fait sa pile de livre plus que généreuse sur le sol. Elle s’apprête à s’épandre en excuses mais est coupée dans son élan par la réaction peu amène… Ah, Rogue, ben voyons. « Tu sais, si tu étais un peu plus sympa avec les gens, tu aurais moins de problèmes ? » Elle rétorque au tac au tac, sourcils haussés, avant de s’accroupir pour ramasser les livres. C’était quand même de sa faute, en partie du moins. « Pas que ça justifie le comportement des autres, loin, loin de là ! Mais sérieusement, Rogue ? Un peu de politesse peut moins te tuer qu’une potion ratée. De remise en question aussi. On est deux à s’être rentrés dedans, au cas où t’avais pas remarqué. »

Qu’on ne s’y laisse pas prendre : Marlene n’aimait pas Severus Rogue. Du tout. Elle avait essayé de l’aider, une fois, alors que les Maraudeurs le harcelaient, pour qu’il la jette comme un doxy toxique. Elle n’avait pas du tout apprécié son comportement, même si sur le moment il n’était pas dans des dispositions très positives. Mais c’était le problème : Severus n’était jamais dans de bonnes dispositions. Il était dédaigneux, impoli, froid, et sûrement un Mangemort en devenir (ce qui était devenu le principal critère de dépréciation depuis que lesdits Mangemorts seniors avaient assassinés ses parents chez eux. Qu’on ne lui demande pas de ne pas juger, elle était beaucoup trop impliquée émotionnellement pour donner le bénéfice du doute comme elle l’aurait fait avant le drame).
Severus était le contraire de sympathique, et ne donnait pas du tout envie qu’on l’aide. Pourtant, Marlene, qu’elle l’apprécie ou non, ne cautionnait toujours pas le comportement de tous ceux qui se moquaient de lui, pour son apparence physique encore moins ! « Snivellus », vraiment ? C’était immature et méchant.
Elle était entourée d’imbéciles qui se faisaient du mal pour un rien, c’était fatiguant. Alors qu’il y avait bien plus important qui se jouait autour d’eux !
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**Severus Rogue** Messages : 261

Ca sert à rien d'insister.

Severus était clairement agacé par le fait qu’il ait percuté Marlene, ou que celle-ci l’ait percuté, qu’ils se soient percutés mutuellement, mais en même temps il savait bien que ça pourrait finir rapidement cette histoire, en se contentant de pas se préoccuper de trop de la situation. C’était simple, il fallait juste que Severus ramasse ses livres et s’en aille, sans demander son reste. Sauf que non, le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de répliquer quelque chose, de la façon dont il savait faire, la seule façon qu’il savait faire…

Et sans grande surprise, McKinnon ne manqua pas à son tour de réagir comme elle savait si bien le faire. Le jeune homme n’appréciait pas cette fille, parce qu’en fait il n’appréciait pas grand monde en ce bas monde. Mais alors, quand on lui faisait la morale, c’était encore pire que tout. Quand elle avait décidé de prendre sa défense une fois, Rogue n’avait évidemment pas apprécié, ce n’était pas quelque chose qu’il avait supporté de la part de Lily alors le faire de n’importe qui… hors de question. Et le pire, c’était qu’elle recommençait en cet instant précis à lui dire ce qu’il devait faire (une des choses que le jeune homme appréciait le moins d’ailleurs), à lui faire la morale. Severus tout en terminant de ramasser ses livres écouta les propos de la jeune femme, qui lui affirmait que s’il était moins désagréable avec les autres, il aurait moins de problèmes. Tu parles, c’était de belles paroles, mais Severus ne pouvait évidemment pas le croire. En même temps, Rogue ne manquait pas d’être borné de son côté et dans tous les cas, il était sincèrement agacé par le fait qu’elle ne soit pas capable de se concentrer sur sa vie et qu’elle s’occupe de la sienne. Alors qu’il ne lui avait évidemment rien demandé. D’ailleurs, il ne se retint pas de répondre, même s’il était sans doute mieux qu’il ne dise rien et se contente de passer son chemin.

« Je t’ai rien demandé tu sais ça ? » Répliqua-t-il en ne se montrant donc pas des plus agréables. Elle allait sans doute le lui reprocher, mais il n’en avait que faire. Elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait de lui, ça ne changerait pas grand-chose à son existence. Il n’en avait que faire de ce qu’elle pouvait bien penser de lui, qu’elle le déteste ou non, parce qu’il ne la portait pas dans son cœur non plus. « J’en ai rien à faire de ce que tu penses, rien à faire de ce que tu veux, rien à faire qu’on soit deux à s’être rentré dedans. »

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**Marlene McKinnon** Messages : 86

Ça sert à rien d’insister

M

arlene ne pouvait pas s'empêcher de se mêler des affaires des autres. C'était plus fort qu'elle, quand quelque chose la dérangeait, elle devait intervenir. Ca ne lui donnait pas que des amis mais elle s'en serait voulu si elle n'avait pas suivi son instinct. Severus Rogue pouvait bien la traiter comme la dernière des emmerdeuses, ça n'allait pas l'empêcher d'intervenir si elle tombait à nouveau sur une situation injuste à laquelle il était mêlé. Elle n'allait pas s'abaisser au même niveau que ses ennemis, qu'ils rampent au sol comme des Serpentards ou hantent le ciel comme des Mangemorts. Et puis, tous les Serpentards n'étaient pas mauvais, comme le prouvait l'exemple de Barty. Malgré la colère constante qui la rongeait, elle tentait de ne pas généraliser dès qu'elle voyait des uniformes vert et argent.

Bref, elle n'est pas surprise mais quand même agacée par la réaction de Rogue. Si bien qu'elle met dans ses bras avec une certaine brusquerie les livres qu'elle avait ramassé pour lui. Polie, un peu, mais pas bonne poire. Les pauvres livres n'avaient rien demandés à personne, mais tant que la bibliothèque n'avait pas vu leur collision, Marlene n'avait pas trop peur des conséquences.

« Je sais, mais si tu crois que je vais te demander la permission pour te donner le fond de ma pensée, tu te fourre la baguette dans l'œil Rogue. La liberté d'expression, tu connais ? » qu'elle rétorque avec conviction. C'était ce qui avait coûté la vie de ses parents, leurs convictions... et le fait qu'ils les portaient sur leurs manches, au vue de tous. Ils se battaient pour ce en quoi ils croyaient, et la jeune Poufsouffle était pareille. Ce qu'elle disait dérangeait ? Bien, alors elle le dirait plus fort. Elle le crierait, jusqu'à ce que quelqu'un l'entende. Butée comme un hippogriffe mais bien moins fière, Marlene n'allait pas casser le bras de Rogue parce qu'ils n'étaient pas d'accord mais... elle pouvait bien débattre, enfin s'engueuler avec lui.

Marlene lève les yeux au ciel, très visiblement quand il lui sort son grand discours percutant. « C'est bon, ta liste est finie ? Si tu veux je peux en rajouter. T'en a rien à faire d'être la victime de harcèlement ? Parce que moi je n'en ai pas rien à faire ! » Et voilà, elle était partie... Marlene et les causes à défendre, Marlene et les causes perdues à défendre... C'était une histoire sans fin.
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**Severus Rogue** Messages : 261

Ca sert à rien d'insister.

Visiblement, la Poufsouffle était agacée par les propos de Rogue, au vu de la manière dont elle remit brusquement les livres qu’elle avait ramassé pour lui, mais le jeune homme n’en avait que faire. Si elle attendait qu’il la remercie, elle se mettait clairement le doigt dans l’œil. Elle pourrait très bien juste ne pas se préoccuper de lui, ça lui convenait très bien, comme ça de son côté il en faisait de même et c’en était fini. Sauf que ce n’était pas le genre de la jeune femme sous ses yeux. Severus ne se retint pas de lever les yeux au ciel en l’entendant lui parler de la liberté d’expression. Et puis quoi encore ? Elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait, il n’était en aucun cas obligé de devoir le subir non plus. Rogue n’en avait que faire de ce qu’elle pouvait bien penser et ce n’était pas en le forçant à entendre ce qu’il n'avait pas envie d’entendre qu’il allait se montrer plus concilient.

Severus serra des dents en entendant la jeune femme reprendre la parole après sa petite liste. Non mais elle se prenait pour qui celle-là ? Rogue n’appréciait en aucun cas ce qu’elle sous-entendait. Même si c’était évident ce qu’il était, « une victime de harcèlement », il n’avait aucune envie d’en parler avec quiconque. Et puis de quoi elle se mêlait celle-là ?

« Mêle-toi de tes affaires McKinnon. » Répondit-il simplement d’une voix sombre.

Déjà ça l’agaçait de l’entendre lui faire la morale sur le fait qu’il ferait mieux d’être plus poli avec les autres, mais si en plus elle commençait à avoir l’intention de s’occuper de ses affaires, ça ne lui allait pas du tout. Alors, peut-être qu’au fond Rogue avait besoin d’aide de quelqu’un, mais il n’acceptait déjà pas celle de la fille dont il était follement amoureux, il n’allait pas accepter celle de n’importe qui. Clairement là, le jeune homme avait simplement envie de s’en aller. Il ne savait même pas ce qui le retenait sur place.

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