Dans les emmerdes jusqu'au bout | Alecto & Dedalus

**Dedalus Diggle** Messages : 38

Dans les emmerdes jusqu'au bout

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Dedalus se retrouvait encore une fois en retenue. Pourtant, il ne cherchait pas à se faire punir, vraiment pas, mais dès qu’il faisait un pas de travers, il avait toujours un des enseignants qui arrivait juste à ce moment-là et lui attribuait la correction méritée. Mais Ted continuait de penser que c’était de l’injustice. Il ne faisait jamais rien de très grave, on lui tombait dessus mais il ne méritait pas ça.

Bon d’accord, mettre la tête de son camarade dans les toilettes n’avait pas été très fin de sa part, il voulait bien le reconnaître, mais ce dernier l’avait mérité. Dedalus n’avait pas envie de se laisser marcher sur les pieds, et encore moins quand il s’agissait de ces abrutis de Serpentard qui se pensaient mieux que tout le monde. Enfin quoiqu’il en soit, son camarade en question était tout de suite allé se plaindre, et Dedalus n’avait pas eu la présence d’esprit de quitter les lieux en vitesse, donc il avait été difficile de faire croire qu’il n’avait rien fait. Il avait toujours été un bien piètre menteur. Il avait écopé de moins vingt points pour Gryffondor et de deux heures de retenue, un endroit qu’il connaissait bien maintenant.

Encore que parfois, on lui demandait de faire des choses impossibles et plus barbantes que jamais. Là au moins il était assis et au chaud. Avec une rédaction à rendre certes, mais il ne se tuait pas à l’ouvrage. Pourtant il s’ennuyait ferme quand même. Il n’y avait pas grand monde avec lui en retenue, et leur surveillant dormait à moitié, génial. Dedalus pourrait presque tenter de partir en douce, mais avec la discrétion qu’il n’avait pas, il se ferait repérer en moins de deux, autant qu’il reste là, et qu’il attende que le temps passe.

C’est alors que quelqu’un entra dans la salle. Dedalus se raidit quelque peu quand il vit qu’il s’agissait d’Alecto Carrow. Une vraie plaie, et une vraie peste celle-là. Le jeune homme ne la supportait pas, et elle le lui rendait bien. Elle adorait lui faire toutes sortes de crasses et à attendre qu’il la traite comme une princesse, mais elle pouvait toujours aller se brosser, très sincèrement. Il émit un petit grommellement quand elle s’installa à côté de lui, comme s’il n’y avait pas de la place partout ailleurs.

« Dégage Carrow, va t’assoir ailleurs. »

black pumpkin

**Alecto Carrow** Messages : 104

Dans les emmerdes jusqu'au bout.

ft. Dedalus Diggle

Alecto n'est pas étrangère aux retenues. C'est ce qui arrive quand on a pour habitude de s'en prendre à plus faible que soi pour se sentir autrement validée. La vert et argent essaie d'en choisir qui sauront avoir le bon goût de se la fermer, mais parfois, ils trouvent plus judicieux de jouer les balances. Pas très malin de leur part, Alecto le leur fera payer au centuple. Mais en attendant, elle n'a pas le choix, donc. Même si c'est sans enthousiasme, elle doit se plier à ce petit jeu absurde... et au fond, une heure de retenue, ce n'est pas grand-chose. Elle va prétendre méditer à ce qu'elle a fait, comme c'est si souvent le cas, et au bout d'un moment, on va la laisser partir et le manège reprendra de plus belle.

Elle ne se sent pas inquiète de cette situation, parce que ce n'est qu'une heure à tirer et que ce n'est pas le pire qu'on lui ait déjà infligé comme punition. Elle redoute surtout que Slughorn, son directeur de maison, mette à exécution sa menace d'envoyer un courrier à son père. A la seule évocation de ce dernier, elle a senti tout son corps frissonner. Elle ne veut surtout pas que ça arrive, mais on ne lui laissera certainement pas le choix. Elle va devoir subir, que cela lui plaise ou non. Et ça ne lui plaît pas, définitivement pas.

Elle préfère garder cette pensée de côté. C'est peut-être des menaces en l'air. Et tant qu'elles ne sont pas concrétisées, autant ne pas se faire des films. Alors elle a accepté sa peine avec cet air contrit qu'elle sait si bien afficher pour s'attirer la sympathie de ceux qui cherchent à se mettre en colère contre elle.

Elle est un peu en retard quand elle se rend à l'heure de retenue. Leur surveillant a l'air à moitié endormi, et il n'y a pas grand monde dans la salle. Très bien, très bien, au moins ce sera tranquille. Elle repère Diggle à une table. Tant mieux, ça pourra peut-être rendre cette situation un peu plus divertissante. Juste un peu plus.

"Oh comme c'est mignon, tu crois pouvoir me donner des ordres", répond Alecto d'un ton indifférent tout en sortant de son sac plume et parchemin, tout à fait calme. Que sa présence incommode le rouge et or ne lui donne que d'autant plus envie de faire tout ce qu'il ne veut pas qu'elle fasse. "Comment t'as atterri ici ? Qu'est-ce que t'as encore fait comme conneries ?"

EPSILON

**Dedalus Diggle** Messages : 38

Dans les emmerdes jusqu'au bout

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Dedalus se demandait tout de même comment il faisait pour toujours se retrouver dans des situations aussi barbantes. Et ce qui était vraiment triste là-dedans, c’est que cela empirait à chaque. Tout le monde connaissait ces situations, où l’on se disait que ça ne pouvait pas être pire, et bien avec Dedalus, cela réussissait toujours à être pire. Et il ne faisait rien pour cela, pas consciemment du moins. Mais il était un véritable nid à problème, et il n’était pas toujours assez dégourdi pour s’en dépatouiller. Ce qui était fort dommage pour lui. Mais ce n’était pas ce qui le préoccupait le plus, en cet instant précis.

Il n’avait aucune envie de passer sa retenue en compagnie d’Alecto Carrow. Cette fille était une vraie plaie. Et quand elle était avec son frère, c’était encore pire. Même si Amycus était un peu plus en retrait que son horrible jumelle. Etre en retenue, ça ne faisait plaisir à personne. Mais la passer dans de mauvaises conditions, c’était encore pire. Et Dedalus n’avait absolument aucune envie que la jeune fille reste là, et lui tienne la jambe. Elle avait probablement mieux à faire que de venir lui chercher des noises. Mais bon, on parlait de Carrow. Dès qu’elle pouvait venir emmerder son monde celle-là…

Il doutait fort qu’elle réponde favorablement à sa requête, et qu’elle se déplace ailleurs, mais il voulait tout de même lui signifier son désaccord. Le plus intelligent aurait peut-être été de faire l’inverse, mais Dedalus était un impulsif, par un cogiteur. Et ce n’était pas la première fois que cela lui porterait préjudice, c’était l’histoire de sa vie. Enfin bref, l’espoir faisait vivre, et il espérait tout de même, qu’un miracle se produise, et qu’elle lui fiche la paix.

"Oh comme c'est mignon, tu crois pouvoir me donner des ordres. Comment t'as atterri ici ? Qu'est-ce que t'as encore fait comme conneries ?"

Evidemment, elle trouva plus amusant de ne pas du tout faire ce qu’il lui avait dit. Il n’avait pas envie de lui faire la discussion, et il ne comptait pas le faire. Il n’avait pas envie de parler avec elle, comme s’ils étaient amis, ou même des connaissances. Ils ne s’appréciaient pas, et ça ne datait pas d’hier, alors pourquoi est-ce qu’il devrait subitement faire semblant au juste ? Cela n’avait aucun sens pour le jeune homme.

« Qu’est-ce que ça peut bien te faire au juste ? Je vois pas en quoi ça pourrait t’intéresser. »

black pumpkin

**Alecto Carrow** Messages : 104

Dans les emmerdes jusqu'au bout.

ft. Dedalus Diggle

Non, bien sûr, la vie de Dedalus Diggle n'intéresse, en soi, pas tant que cela Alecto qui aurait tendance à penser qu'elle n'a rien à apprendre ni à comprendre de celui qu'elle considère comme un Gryffondor archétypal à souhait. Mais ce n'est pas parce que sa présence ne saurait ni être amicale, ni être cordiale qu'elle doit être synonyme d'ennui. L'on n'a pas besoin de s'intéresser à la vie de quelqu'un pour se divertir de sa présence. D'ailleurs, de manière générale, Alecto n'aime pas entendre les autres parler d'eux.

Elle, de son côté, trouve toujours des choses à dire sur elle-même, mais n'aime pas particulièrement entendre les autres parler d'eux-mêmes. Elle estime par principe qu'aucune vie ne peut être autant digne d'intérêt que la sienne et possède sa manière bien à elle de le faire comprendre à son entourage. Bien sûr, Diggle ne fait pas exception, mais en attendant, il est là, et il faut bien s'occuper, après tout. Elle n'a pas envie de passer cette heure de retenue dans le plus parfait silence, à juste attendre que le temps passe.

Elle sent que sa conversation, sa présence, tout, agace son interlocuteur, et elle a la ferme intention d'en jouer autant qu'elle le pourra. Il n'y a pas de mal à ça, pas vrai ? Si mal il y a, ce sont les autres qui en pâtissent, alors quelque part, ça lui va très bien. Même s'il faudra qu'il l'aide un peu pour que la conversation ne tourne pas en rond. C'est là que ce ne serait pas mal qu'elle en sache plus sur son interlocuteur, elle saurait plus facilement sur quel terrain l'attaquer et le faire réagir, mais en l'occurrence, ce n'est pas le cas. Eh bien, tant pis. Cela ne l'empêchera pas de trouver tout de même. Déjà, il lui parle, il ne l'ignore pas, ce qui au final arrange déjà ses affaires.

"Crois-le ou non, ça m'intéresse vraiment, je suis curieuse de savoir quelles conneries tu as pu inventer cette fois. Ton aptitude à toujours dépasser les limites connues de l'abrutissement est un objet constant de fascination pour moi. Et puis, on a rien de mieux à faire, pas vrai ?" Là-dessus, elle ne pense pas qu'il la contredira. C'est une manière comme une autre de passer le temps. Il n'y a pas spécialement de mal à ça, pas vrai ? Pas selon elle, en tout cas. "En ce qui me concerne, je paye le prix de ma générosité. Comment j'aurais pu savoir que Bella Johnson serait allergique au maquillage que je lui ai offert ?"

Bien sûr qu'elle pouvait le savoir, et qu'elle le savait. Découvrir la face défigurée de la bleue et bronze valait bien ce mauvais moment à passer.

EPSILON

**Dedalus Diggle** Messages : 38

Dans les emmerdes jusqu'au bout

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Dedalus ne voyait pas vraiment pourquoi Carrow lui tenait la jambe. Sûrement qu’elle devait s’amuser de cette situation, pour une raison qui lui échappait totalement. Il ne comprenait vraiment pas cette fille, et elle restait un mystère totalement entier pour lui. Mais de ce qu’il savait, et comprenait d’elle, il ne l’appréciait absolument pas. Pas le moins du monde. Elle n’était à ses yeux qu’on condensé de défauts, et d’une manière générale, il ne supportait pas ceux qui tentaient de mépriser et humilier les autres pour leur simple plaisir personnel. Certainement pas.

Elle devait sûrement s’amuser du fait qu’il lui montrait clairement qu’il ne voulait pas d’elle ici. Pauvre fille. Dedalus n’avait qu’une envie, c’était qu’elle déguerpisse. Il était déjà assez agacé de devoir être là, alors si en plus de cela, il devait se coltiner sa présence, cela allait être la retenue la plus longue de sa vie. Le jeune homme n’avait pas le recul nécessaire pour se dire que l’ignorer serait sans doute plus efficace. Dedalus était un impulsif, réfléchir avant ce n’était pas dans sa nature.

"Crois-le ou non, ça m'intéresse vraiment, je suis curieuse de savoir quelles conneries tu as pu inventer cette fois. Ton aptitude à toujours dépasser les limites connues de l'abrutissement est un objet constant de fascination pour moi. Et puis, on a rien de mieux à faire, pas vrai ?"

Dedalus n’était pas stupide au point de ne pas comprendre qu’elle était en train de l’insulter. Ce n’était pas une nouveauté. Beaucoup de ses camarades lui disaient qu’il était stupide. En général, le garçon ne s’en formalisait pas, tant qu’il y en avait d’autres qui ne pensaient pas la même chose. Quoiqu’il en soit, il n’avait vraiment pas envie de lui dire ce qu’il faisait ici. Non pas qu’il en avait honte, mais elle n’avait pas besoin de savoir ce genre de choses. En ce qui le concernait, il y avait toujours mieux à faire plutôt que de perdre du temps à avoir une conversation avec cette jeune femme. Il n’y avait rien de bon chez Alecto Carrow et il ne voulait pas en être proche.

"En ce qui me concerne, je paye le prix de ma générosité. Comment j'aurais pu savoir que Bella Johnson serait allergique au maquillage que je lui ai offert ?"

Vraiment, cela l’étonnait qu’elle n’ait pas été au courant de cela. Alecto aimait faire du mal aux autres pour son propre plaisir, alors il serait plus probable qu’elle l’ait su. Dans tous les cas, elle ne se serait pas retrouvée ici, si cela n’avait été qu’un simple accident, elle n’aurait pas été punie par les enseignants. Mais il n’était pas certain qu’elle cherche à se montrer crédible, dans tous les cas.

« Il y a toujours mieux à faire que de parler avec toi. Et connaissant ton goût pour l’acharnement et la méchanceté, il y a bien plus de chances pour tu l’ai fait délibérément que par accident. »

black pumpkin

**Alecto Carrow** Messages : 104

Dans les emmerdes jusqu'au bout.

ft. Dedalus Diggle

"Il y a mieux à faire que de parler avec moi mais en attendant tu me parles quand même. J'en déduis que tes standards doivent être sacrément bas... ou bien que tu es sacrément hypocrite."

Elle hausse les épaules. Quoi qu'il en soit, ça lui est bien égal. Le divertissement de son interlocuteur ne l'intéresse pas le moins du monde, seul son propre divertissement a de l'importance, son divertissement et rien d'autre. Pour ce qui est de l'opinion que le rouge et or a d'elle, on ne va pas se mentir, elle aime plaire, mais ce n'est pas pour autant qu'elle va se laisser déstabiliser si qui que ce soit doit lui faire ce genre de remarques, déjà parce qu'elle a trop d'ego pout y croire complètement, ensuite, parce que les personnes telles que Dedalus lui inspirent beaucoup de pitié et pas une franche sympathie, alors ça lui est, au final, assez égal.

"Oui eh bien... qui peut le prouver, hein ?" répondit Alecto avec un sincère détachement et vraiment sans scrupule quand Dedalus suggéra que c'était elle qui avait trafiqué le maquillage de sa camarade.

Bien sûr que c'est elle, et évidemment qu'elle ne fait que semblant de s'en défendre, parce que c'est évidemment le discours qu'elle doit tenir à ses professeurs. Mais elle, elle s'en fiche sincèrement. Elle ne voit pas pourquoi elle commencerait à se reprocher une telle chose, surtout que cette grognasse l'a méritée. En attendant, non, elle n'a pas laissé de preuves, et elle peut toujours affirmer qu'on l'a menée là injustement. Son discours ne variera pas, peu importe son interlocuteur. Elle y met juste plus ou moins de conviction en fonction d'à qui elle s'adresse. Et pourquoi s'adresserait-elle au rouge et or avec plus de conviction que nécessaire.

"Tu ne t'indignerais pas de ce genre de manoeuvre, tout de même. Tu fais la même chose, constamment. Pas le coup du maquillage, bien sûr, mais des gestes équivalents." Elle adresse un grand sourire à Dedalus. "Mais je suppose que quand ça vient de toi, ce n'est pas pareil, pas vrai - va savoir pour quelles raisons."

Ce n'est pas un reproche, c'est un constat. Elle se contente d'observer que d'aucuns trouveront charmant qu'un gamin arrogant suspende un camarade qu'il n'aime pas à l'envers dans les airs quand on s'offusquera qu'une gamine à l'ego démesurée (c'est de l'ego dans tous les cas) trafique le maquillage de sa rivale. Certes, le coup du camarade suspendu à l'envers, ce n'est pas Dedalus, mais lui aussi en a faites de belles, il ne peut pas nier.

EPSILON

**Dedalus Diggle** Messages : 38

Dans les emmerdes jusqu'au bout

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Dedalus pouvait complètement considérer que sa véritable punition était d’être assis à côté d’Alecto Carrow. Cette fille était une véritable plaie… dans tous les sens du terme. Dedalus n’avait pas beaucoup de sympathie, ou de respect pour ceux qui faisaient délibérément du mal aux autres. Et la jeune femme faisait définitivement partie de ces gens-là. Il ne savait pas ce qu’il s’était passé dans sa vie pour qu’elle se comporte comme la reine des garces, mais elle était sérieusement atteinte. On pouvait reprocher certaines choses à Dedalus, mais il ne faisait preuve d’aucun sadisme, et en toute objectivité, il pensait mieux valoir que la verte et argent. Et le pire dans tout cas, c’est qu’elle était probablement fière de son comportement. Une vraie psychopathe. Il était d’ailleurs étonnant qu’elle ait des amis, mais à bien y regarder, c’étaient peut-être seulement des manières, histoire d’avoir un peu la paix, ce ne serait pas étonnant.

"Oui eh bien... qui peut le prouver, hein ?"

Voilà, du Carrow tout craché. Elle semblait fière de ce qu’elle avait fait, et ramenait cela à une histoire de preuves. C’était du grand n’importe quoi. Elle faisait la paire avec son frère, encore que… il était un peu moins stupide, dans le sens où Alecto semblait prendre plus de plaisir à faire le malheur autour d’elle, même si Amycus était souvent très amusé par tout cela. De vrais jumeaux maléfiques en somme. Quoiqu’il en soit, ce n’était pas une question de prouver quoique ce soit dans ce qu’Alecto avait fait. C’était juste une question de fait. Elle s’était délibérément attaquée à sa camarade, voilà ce qu’il y avait à retenir. Mais au moins, elle était punie pour ce qu’elle avait fait, c’était ce qui comptait.

« Ça se lit sur ton visage, pas besoin de preuves. »

"Tu ne t'indignerais pas de ce genre de manoeuvre, tout de même. Tu fais la même chose, constamment. Pas le coup du maquillage, bien sûr, mais des gestes équivalents. Mais je suppose que quand ça vient de toi, ce n'est pas pareil, pas vrai - va savoir pour quelles raisons."

D’accord, Dedalus s’était retrouvé ici parce qu’il avait causé du tort à l’un de ses camarades, mais c’était de la défense. En quelque sorte. Il n’avait pas fait ça par plaisir, mais pour que l’autre tâche arrête de se moquer de lui à tout bout de champs. Mais le pire dans tout cela, c’est qu’en plus de se moquer des autres, il était aussi un sale petit rapporteur. Dedalus assumait ce qu’il avait fait, mais contrairement à Alecto, il n’en retirait aucune fierté, ni aucun amusement.

« La différence c’est que toi tu prends plaisir à être la reine des garces et à pourrir tout le monde. »

black pumpkin

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