[FINIE]Abe ❀ Bon grés d'être vivants

Le bleu délavé des yeux de Carmélia Prewett-Rosier semblaient chercher un échappatoire a travers la fenêtre exiguë qui ornait le mur ouest du bureau du Guérisseur Wayne, expert en pédiatrie-sorcière. L’orage en dehors semblait faire un triste écho de ses inquiétude. Sur ses genoux, sa fille âgée de 4 ans, ne semblait même pas remarquer le monde qui se construisait derrière l’or de ses boucles. Son regard refusait d’accrocher celui de qui que ce soit d’autre et souvent sa prunelle semblait troublée par un quelconque philtre. Imperméable à toute extériorité. Ni son époux Vortigern, ni elle ne pouvait compter sur plus d’une main les réels échanges visuels qu’ils avaient eu avec la petite fille. Et c’était une blessure au-delà du soutenable.

Abiageal était venue au monde avec la neige,un quatorze février. C’était un jour calme, même si le froid mordant de la région rougissait les joues, le soleil hivernal nimbait la campagne Irlandaise d’un halo de clarté. La lumière de cette matinée était aussi douce que la jeune mère avait pu l’imaginer. Ç’aurait du être une naissance de conte de fée, une de ses choses qu’on lit aux enfants et qui réchauffent le cœur par leur tendresse. Mais cette entrée dans le monde n’avait rien eu de normal. Elle avait été trop silencieuse. C’était a peine si l’enfant avait poussé un gémissement étouffé en lieu de premier cri. La première fois qu’elle avait sentie la peau de sa fille contre la sienne, Carmélia n’avait ressenti qu’une profonde angoisse. Elle n’avait pas sus mettre les mots dessus, mais elle avait sus. Quelque chose n’allait pas chez ce bébé.

Rapidement, la situation lui avait donné raison. Elle avait eu beaucoup de mal à manger. Elle était fragile, délicate, et la petite famille était restée plus que prévu dans cette chambre d’hôpital.  Personne n’avait osé dire quoique ce soit mais elle pouvait entendre dans les regards du corps médical, dans ces non-dit que c’était le silence de la nouvelle née qui était la source du problème. Abiageal avait été un bébé silencieux pendant si longtemps.  Pourtant personne n’avait pu trouver de raison a ce silence alors quand on avait été sur qu’elle ne risquait rien en sortant , on avait laissé repartir le couple chez eux.

Vortigern et Carmélia avaient alors vécu de longues années d’angoisses. Comment pouvaient-ils lâcher des yeux cette petite créature qui s’efforçait manifestement à un silence qui n’avait rien de naturel. Combien de fois avaient-ils eu peur qu’elle ne cesse de respirer dans son sommeil ? Ou qu’elle ne se blesse gravement alors  qu’ils relâchaient seulement leur attention. Leur projet d’agrandir la famille avait été mis en suspend au fur et à mesure que les difficultés à gérer la situation avec leur première née s’accumulaient.

Et c’était d’autant plus dur que le couple avait désiré cette enfant, qu’ils l’avaient appelée de tous leurs vœux et qu’elle avait été aimée avant même qu’elle ne puisse prendre son premier souffle. Est-ce qu’ils avaient fait quelque chose de mal ? Les médicomages et guérisseurs s’étaient succédé au sein du Castelet qui servait de demeure familiale, ils avaient été jusqu’à consulter des médecins moldus en désespoirs de cause. sans succès.

Abiageal avait grandi dans une santé relative, enfermée dans son mutisme ne leur offrant qu’à de rares reprises un mot ou deux. Introvertie, secrète, elle s’était rapidement mise à fuir les contacts qu’elle pouvait éviter, et passait des heures entières à se cacher. Une tendance qu’ils avaient tenté de corriger pendant quelques temps et en réponse de quoi la petite fille s’était arrêtée de manger. La situation avait empiré quand elle avait commencé à déclarer ses première manifestations de magie involontaire. Ça non plus ça n’avait rien eu de normal. L’enfant ne manquait pas de potentiel magique, visiblement pas du tout mais ses manifestions étaient des explosions , intenses, épuisantes et dangereusement instables, laissant l’enfant catatonique, s’accompagnaient de crises de larme, de perte de contrôle de sa respiration et de poussées de fièvres.

« Je ne sais plus quoi faire, Guérisseur. Je sens bien qu’elle souffre. Elle a souffert chaque instant de sa vie...et elle n’a que quatre ans. »

Avouer son impuissance était pire que tout. Mais le constat était là. Sa main s’était serrée sur son ventre, il s’arrondissait. Elle se sentait désolée ; et pour cet enfant à venir qui n’arrivait pas dans les meilleurs conditions et pour la petite fille qui ne montrait aucun signe de mieux.

« Je ne vais pas vous mentir, Abiageal ne va pas bien. Et en toute honnêteté je ne pense pas que  cela va changer un jour. Mais ça ne veut pas dire qu’elle n’ira pas mieux avec le temps. Elle n’a aucun retard mental, je peux vous assurer qu’elle a un cerveau très actif, mais à beaucoup de mal à gérer les interaction sociale et surtout ses émotions. Les siennes et celles des autres. J’ai rarement vu un enfant aussi jeune faire des attaques de paniques aussi intenses que les siennes. Votre époux et vous avez bien travailler pour la rassurer, la sécuriser.  Mettre en place des habitudes, des rituels, ne la forcez pas ...j’ai conscience que cela peut-être difficile pour vous mais éventuellement quand elle sera prête, quand elle se sentira assez en sécurité, elle s’ouvrira petit à petit. »

La voix du spécialiste était comme une caresse, et ça s’était enroulé autour du cœur de la Sang-pur. Elle avait eu du mal a retenir ses larmes mais elle se sentait tellement accablée. Une petite main lui avait tendu un mouchoir en papier et silencieusement , comme depuis des années elle avait accepté avec avidité cette petite marque d’intérêt que lui offrait sa fille.elle savait qu’elle ne pouvait pas, ne devait pas en demander plus. Quand bien même ...s’en étaient suivit de longues explications entre adultes sur ce qui allait être mis en place pour l’aider a gérer sa magie.  Le risque étant qu’elle n’en développe une forme de peur ou de rejet si cela continuait à être une expérience négative pour elle.
Une main dans la sienne.  Retour de Sainte mangouste.  Un arrêt soudain. Inhabituel. Le regard fuyant , toujours.  

« Quelque chose ne va pas ma chérie? »

Lentement elle s’était accroupie pour être à sa hauteur. Elle n’attendait pas de réponse. Carmélia n’attendait plus de réponse depuis bien longtemps. Ne pas espérer pour ne pas être blessée d’avantage.

« Le bébé. Est-ce que ça fait mal quand il viens? »

Presque un murmure, une voix timide, fluette remplie d’inflexions. Une voix qui n’avait pas pour habitude d’être entendue.

Elle avait fondu en larme.


« Faites un peu attention! »
La voix de Vortigern Rosier avait raisonné dans le hall d’entrée.  Comme deux coups de vent, les enfants de la maison, venaient de le bousculer en riant. C’était un bon jour.  Depuis cet après-midi là, cinq ans plus tôt, ils en avaient eu beaucoup. Il y en avait eu de mauvais , plus rares, mais plus intenses ; mais il n’avaient plus aucune sorte d’importance, parce que quelque part. Ils avaient la sensation que ce jour là : ils avaient enfin rencontré leur fille. Comme si pendant toutes ces années ils n’avaient été que trois étrangers sous le même toit. Bien sur, Abiageal devait toujours celle qui ouvrait le dialogue ou initiait le contact physique, mais ça non plus : ça ne revêtait aucune forme d’importance.

Leur fils, âgé de 5 ans était celui qui était rentré le plus profondément dans le cœur de la petite blonde.  Il avait été le lien , le point, un fil de suture entre eux tous  et cela rendait ce tissus relationnel encore plus étrange, complexe et précieux à la fois. Toute la vie s’organisait autour des besoins de l’aînée, la façon dont les parents travaillaient , les horaires des employés de la maison, les visites d’autres personnes dans la maison, les rencontre avec les guérisseurs.  Il y avait eu beaucoup a faire, beaucoup à adapter. Les deux adultes étaient des gens occupés ; ils avaient tout donné a leur carrière avant de fonder leur famille. Carmila était  a ce jour encore la rédactrice-chef de « Sorcière Hebdo » et une actionnaire du « Daily Prophet », Vortigern lui avait hérité  des titres et des actions de la famille.  Propriétaire des Distilleries Firewhisky, il était surtout connu pour son entreprise d’importation d’art et autre artefact magique, il avait aussi hérité du siège de son père au conseil d’administration de l’Ecole de Magie.  Comme de nombreuses autres familles de Sang-pur.  Un héritage lucratif qu’il fallait pourtant gérer a temps plein.

Alors comme son épouse , il avait délocalisé une partie de son activité, ici dans leur demeure ; dans ces murs centenaires qui avaient vu tant et tant des leurs se  succéder. Tout deux avaient pris leurs distances du cercle Mondain , peut-être par manque de temps, mais aussi pour ne pas avoir a affronter ce que la situation de leur fille pouvait inspirer a leur pairs. Riches, puissant respectés. Certes. Mais la haute société était une affaire de réputation et de rumeurs. Et ils n’avaient pas de temps à consacrer a ce genre de chose.  Aussi longtemps pourraient-ils le garder secret, aussi longtemps elle serai protégée de cette réalité.


Ce n’était pas la première fois qu’ils se trouvaient là.

Elle avait 13 ans.
Pourtant, c’était déjà la quatrième fois qu’elle était internée sur avis médical au sein de l’aile du département de Psychomagie de Sainte-Mangouste. La première fois , c’était l’année de ses dix ans. Un interne de ce même département s’était approché trop brusquement fracturant avec sauvagerie la maigre vitre qui la maintenait dans une illusion de sécurité. Avec la panique , ses pouvoirs étaient devenus incontrôlable, lustres et vitre, beaucoup de choses avaient explosés dans la salle d’auscultation et si il n’y avait pas eu de blessés, par miracle, elle n’avait jamais réussi a se calmé.  Elle avait sombré dans une sorte de paranoïa , une angoisse sans nom et sans visage qui avaient rendu toute tentative de communication inutile.

Elle avait coupé tout lien avec la réalité.

C’était la première fois d’une longue série dont personne ne pouvait affirmer qu’elle aurait une fin. La fois suivante c’était un peu après la rentrée en première année. C’était attendu.  Vortigern et son épouse avaient fait leur possible pour la préparer. Mais le traitement qu’elle prenait pour l’aider à gérer ses angoisses s’était montré insuffisant face a un tel changement.

Elle y avait passé deux mois. Ils avaient essayé tant que possible de lui faire suivre le programme scolaire, et quand elle était retournée a l’école, ils avaient espéré que tout se terminerai bien.  Abiageal était une enfant tellement gentille. Tellement douce. Trop peut-être et parfois Votigern ne pouvait pas s’empêcher de penser que la vérité la plus cruelle résidait dans le fait que la vie en elle même et tout ce qu’elle impliquait était d’une violence insoutenable pour sa fille.

Elle était revenue pour 5 semaine dès la fin de l’année scolaire. Malgré de bon résultats aux examens , elle avait commencé a montrer des signes de dépression sévère et une fois encore , le couple n’avait pas trouvé d’autre solution pour lui venir en aide.

Et cette fois ci ...Jusque là l’année s’était bien déroulée, le mois de mai était déjà bien entamé. Alors comment les choses avaient pu tourner de cette façon ?

Elle était là, allongée dans ce lit douloureusement familier. Son regard comme un ciel d’orage, était fixé sur le plafond de la chambre. Il semblait éteint. Silencieuse, si dangereusement immobile que le seul indice qui la laissait croire encore en vie était le faible affaissement de sa respiration quand elle expirait. L’homme n’essayait même pas de parler avec elle, il savait a quel point elle était hermétique a toute forme de stimuli dans cet état. C’était peut-être encore pire que le reste. En temps que père il aurai été prêt à n’importe quoi pour la protéger du monde:mais que pouvait-il faire quand c’était d’elle-même qu’il fallait la protéger … ?

« Est-ce qu’il y a des blessés? »

Il avait demandé doucement. Presque hésitant. Il y en avait certainement, il y avait encore du sang sur les vêtement de l’adolescente, ils n’avaient pas eu le temps de la changer. Et il était sur pour l’avoir examinée que ce sang n’était pas le sien.

« les vitraux on explosés ...bon sang je n’avais jamais ...il y à un bureau en mélèze massif qui à littéralement éclaté ! Un étudiant plus âgé est au service de soins...Il semblerai qu’il ai plus ou moins provoqué la situation.  La plupart des blessures sont mineures cependant , certaines plaies sont le fait du contact direct de la magie de votre fille...il pourrai en garder des cicatrices.
– Veuillez dire a ses parents que nous sommes sincèrement désolés et que notre avocat viendra a leur rencontre prochainement. ».

c’était faux.
S’il existait la moindre preuve, le moindre témoins des faits, qui pouvait attester du fait que ce garçon avait causé chez son enfant une telle détresse, alors il s’assurerait que ni lui ni sa famille ne puisse plus jamais montrer leur visage au Royaume Uni.  Il avait fait quelques pas vers le lit et pris la main de la jeune fille dans les sienne, démêler ses boucles blondes entre ses doigts.

« Tout va bien se passer. Tu ira bien Abe, ma chérie. » Il avait assuré comme un mantra.
Rien n’était moins sur pourtant.

Rien.

C’était peut-être une des raisons pour lesquelles il avait fini par se rallier , lentement, mais sûrement à la cause que défendait les puriste, extrémistes. Qui avait rejoint les rang de celui dont on ne prononçait pas le nom.  Il caressait quelque part le fantasme d’un monde ou tout serai offert sur un plateau au sien. Un monde ou personne n’aurai jamais osé causer quelque détresse que ce soit chez son enfant.

Dans ce monde que l’Autre prétendait créer.

Est-ce qu’elle ne serai pas en sécurité ?

Elle et son frère.

Le reste n’avait pas d’importance.
Naturellement , il n’en disait rien. Pas même a son épouse.  Carmélia avait été élevée dans le respect et avec une ouverture d’esprit qu’elle avait transmit a leurs enfant. Aussi sans doutes avait-il peur d’échouer. Et si cela arrivait alors...le moins les siens en sauraient, le plus ils seraient en sécurité.

Se penchant il avait posé un baiser sur le front de sa fille.

Tout irai bien.
Il ferai que tout ailles bien.



« Pourquoi est-ce que je dois ? Maman avait promis que si je ne voulais pas ..après les BUSEs alors ..je pourrais rester à la maison... »

C’était la première fois qu’elle osait protester contre quelque chose, mais ça sonnait plus comme une supplication, le couple Rosier s’était concerté du regard. Bien sur qu’ils avaient  fait ce genre de promesse. Surtout après que sa santé mentale se soit dangereusement dégradée au cours de la cinquième année.  Elle avait très mal vécu le stress des examens encore plus que n’importe qui.  Elle avait enduré cela en silence. Comme elle le faisait toujours. Il n’y avait plus eu de gros incident de perte de contrôle dangereuse depuis la troisième année, quelque part , il leur semblait qu’ils se dirigeaient vers un mieux. Un mieux qui était allé de paire avec l’entrée dans l’établissement du fils de la famille. Il agissait comme une ancre, un point de repère dans la réalité.

Les BUSEs étaient un examen suffisant, beaucoup de sorciers arrêtaient leur scolarité après l’avoir passé. Abiageal était fragile, sa santé mentale ne lui permettait pas d’entrevoir un avenir professionnel a l’heure actuel. Ses parents prévoyaient de la garder avec eux, de la laisser explorer l’ensemble de ses capacités dans le calme et la sécurité de la maison familiale.  Elle n’avait pas besoin d’ASPICs pour cela.

Mais les commentaires relayés par les examinateurs des BUSEs les avaient fait revenir sur leur décision. Parce que cela aurait été un gâchis de ne pas l’encourager. Le sorcier qui lui avait fait passé l’épreuve appliquée de sortilège avait ajouté une note a ses résultat. Vantant l’unicité de sa magie.  Abe produisait de la belle Magie. Non quelle soit particulièrement dévastatrice ou d’une puissance ahurissante, bien qu’elle ne manque pas de ressources en la matière. Non, il mettait en avant la « délicatesse » et la « clarté » qu’elle laissait dans l’air. Quelque chose de très pur, d’élégant. Et ses notes dans l’ensemble avaient été bonnes. Vraiment bonne surtout si l’on prenait en considération sa tendance a l’absentéisme.

En temps que parents, est-ce qu’ils n’étaient pas sensés la pousser au meilleur d’elle même ? Estce que ce n’était pas naturel de vouloir qu’elle puisse s’accomplir ?

« Nous voulons que tu essaie , nous allons faire tout ce qui est possible pour t’aider cette année encore ; nous croyons en toi. Tu devrai essayer toi aussi de te faire confiance. Le monde n’est pas aussi effrayant que tu le crois. Tu es brillante. Tu pourrais faire tout ce que tu veux. Essayons d’aller jusqu’à l’examen final.
– Je ne peux pas. »

elle avait nié et sa mère avait fermé les yeux un court instant mais s’était montrée ferme.

« Tu peux. Tu verra. Et tu sera fière de l’avoir fait.
– Je le serai ? Ou vous le serez? »

Quelque part ça sonnait comme un reproche.
Mais dans ses yeux, il n’y avait qu’un mélange de crainte et de lassitude.

Une santé délicate, un psychisme fragile, une grande timidité et un silence douloureux.
Ce sont souvent les premières choses qui viennent pour parler d’Abe. Une réalité plutôt concrète, qui s’accompagne d’une tendance naturelle a l’angoisse, aux attaques de panique, d’une nature profondément stressée, d’aucun dirons d’elle qu’elle est « née blessée ». une sorte de blessure qui ne se soigne pas et dont on ne connaît pas l’origine. La jeune Rosier est plutôt célèbre pour ses pertes de contrôle magique assez spectaculaire qui ont déjà fait au moins un blessé il y à plusieurs années.

Pourtant il suffit de la connaître un peu pour se rendre compte qu’en dépit de ses difficultés a approcher les autres, de la peur que cela génère chez elle que de devoir entretenir beaucoup de lien sociaux, elle n’a traversé aucun réel trauma dans sa vie. Enfant choyée, aimée, désirée, elle a grandi dans une maison remplie d’amour. Malgré un caractère naturellement tourné vers l’introspection, c’est une jeune fille tout à fait tendre, secrète mais d’une grande douceur. Bien qu’elle ne soit pas la plus bavarde, qu’elle manque cruellement de confiance en elle , Abe s’avère être une bonne oreille et contre toute attente elle est même de bon conseil.

Bonne pour garder des secrets, évitant le conflit, elle à une sensibilité a fleur de peau, une empathie difficile a gérer pour elle. Elle se risque quelque fois à se manifester ou à protester à la vue de quelque injustice, quand elle arrive a saisir son courage a deux main. Loyale, studieuse, appliquée. Malgré son absentéisme et son lit presque réservé à l’infirmerie, ses traitements, la plupart des professeurs ont des à priori positifs sur elle. Jeune fille sage, étudiante modèle, respectueuse, responsable. Abe ne manque pas d’intelligence, au contraire, elle l’est sans doutes plus qu’elle n’accepte de le reconnaître et à une forte tendance a se déprécier, ne se voyant que par le prisme de ses difficultés relationnelles.

Sa gentillesse, sa candeur, sont aussi remarquable que sa discrétion. Elle à l’habitude de manger la peau autour de ses ongles a se faire saigner, quand elle est angoissée et qu’elle ne peux juste le supporter sans rien faire. Assez chaleureuse sous sa coquille, tout n’est qu’une question de réussi ou non a passer outre son instabilité visible qui à jusque là eu plutôt tendance a effrayer beaucoup de ses camarades.